Double soirée

21 janvier

Nous n’avons pas souvent de grandes sorties mais, évidemment, aujourd’hui nous avions chacun de notre côté une soirée importante, ma puce pour son spectacle de chant, moi pour le banquet de mon équipe de hockey.

J’ai raté sa superbe prestation à la Cité Culture mais ça faisait si longtemps que l’équipe avait reporté ce dîner que je ne voulais pas rater ça.

Et finalement, j’ai eu raison puisque le repas était fameux, l’ambiance était super et, à part quelques absents, toute la vétéran 3 était là pour fêter notre titre de champion et recevoir notre nouvel équipement.

J’adore cette équipe pleine de gars sympathiques avec lesquels je peux passer des dimanches sympas.

Pourvu que je reste en forme suffisamment longtemps pour en profiter un maximum avant la retraite sportive.

 

Dernière répèt

20 janvier

Les générales ne sont pas toujours de grandes réussites, tout ne se déroule pas comme on le voudrait (nervosité, absences, fausses notes, manque de préparation…), mais ça ne les empêche pas de déboucher sur de brillantes prestations.

La preuve: ce que j’ai vu de la répétition des enfwoirés était pas mal mais un peu mal organisé.

Le lendemain, leur spectacle fut un grand succès (du moins, c’est ce que j’en ai entendu dire vu que je n’ai pu y assister).

Même pas mal (ou si peu)

18 janvier

Journée de douleur

Arrachage d’une dent

Premier échec du fiston à une examen

Pas bon, tout ça…

L’air bête ne fait pas la chanson

17 janvier

On peut parfois (souvent?) avoir l’impression d’avoir fait mauvaise impression à cause de malentendus.

Suite à diverses pérégrinations qui nous mènent à écrire des chansons, ma femme et moi, nous sommes mis en contact avec un compositeur qui, nous dit-on, écrit de la musique comme hobby.

Déjà, au premier contact téléphonique, Dominique lui demande si, pour se voir, il ne serait pas mieux de prendre rendez-vous dans une salle où il y a un piano, histoire de pouvoir accompagner la chanteuse. Pourquoi, demande le gars? Moi, je suis guitariste.

Oups, mais bon, rendez-vous est pris. Nous passons une agréable soirée, si ce n’est que, dans notre tête, nous recevons un professeur d’académie à la retraite qui s’amuse à composer. En fait, il a écrit des musiques pour des chanteurs à succès, des comédies musicales et à même accompagner orchestre et choeur sur une chanson de Brel lors de la présidence de la Belgique à l’Union Européenne. Et nous, on lui présente de petites chansons de rien du tout.

Mince, la gaffe!

Heureusement qu’il n’a pas la grosse tête…

 

 

Cure d’austérité

16 janvier

Il faudra passer par l’austérité, nul ne peut l’empêcher, aucune grève ne pourra la bloquer.

Mais ce doit être une austérité raisonnable et acceptable. Est-ce vraiment la peine de se serrer la ceinture jusqu’à s’empêcher de respirer et de prolonger à long terme une asphyxie économique?

Et ce doit être une austérité collective, à laquelle tout le monde participe, et les nantis (surtout les responsables et profiteurs de cette crise) doivent montrer l’exemple plus que tout autre, simplement parce qu’en ne le faisant pas, ils risquent de retourner contre eux la population qui a souffert jusqu’ici en silence. Veulent-ils réellement une révolution contre ce modèle économique qui dépasse les limites du tolérable?

2012 pourrait être une année-clé pour la survie de la Belgique et de l’Europe, mais surtout de celle du capitalisme tel que nous le connaissons.

Complexité chérie

Waouw! Temps de crise. Il n’y jamais eu autant de monde au salon de l’automobile, peut-être grâce à la présence de tous ces nouveaux modèles électriques.

Comme me faisait remarquer mon fils, diminuer la demande en essence devrait à terme provoquer la baisse du prix du carburant. Sauf que, les choses sont compliquées, et il y a rarement un effet linéaire. On oublie en outre de nous dire que cette électricité non polluante pollue en fait ailleurs puisqu’il faut que des centrales pour la produire.  Et, qu’un jour où l’autre, les prix des matières premières ou de gestion des centrales peuvent augmenter aussi, et ce en rendant l’utilisation des voitures électriques rédhibitoires. Qui peut dire si un jour la fonte des glaciers andins ne déterminera pas le cours du pétrole?

De plus, les gouvernements présent et à venir font tout pour tirer un maximum des taxes imposées sur les véhicules et en même temps veulent décourager les citoyens de se déplacer par ce moyen de communication. Qu’est-ce qui les empêchera de taxer à mort les véhicules électriques une fois que ceux-ci représenteront la majorité des boîtes motorisées?

Le monde est simple pour tous ceux qui ne veulent pas voir qu’il est compliqué.

Quelques heures à oublier

14 janvier

Il y a de ces journées où on fait tellement de choses qu’on a l’impression qu’elle n’ a pas existé, ou seulement pour une seconde écourtée.

Et quand on peut enfin se poser dans son canapé, c’est pour piquer du nez aux premières minutes du téléfilm (il ne fallait pas zapper sur les émissions culturelles, je sais!).

Enfin, ça m’a permis de ne pas trop penser à tout ce pognon englouti par les affaires extraordinaires que les soldes m’ont permis de faire, pour des choses dont je n’avais absolument pas besoin maintenant.

Vendredi 13

13 décembre

Selon que l’on soit superstitieux ou pas, c’est une journée spéciale ou comme une autre.

Selon ce qui arrive ou pas, on devient superstitieux ou pas.

Moi, il ne m’est rien arrivé de spécial, la journée a été un peu plus stressante que d’habitude mais, au bilan, les résultats sont plutôt bons.

Par contre, une de mes connaissances pourrait bien se dire que cette journée était vachement pourrie et y voir le signe d’une malédiction temporaire.

Je ne connais que quelques détails de sa matinée, mais c’était déjà pas mal: il devait rentrer sa BM au garage pour simplement réparer une durite d’air qui causait des ratés et de la fumée. La réparation est faite après une heure, il reprend la route mais doit faire demi-tour car le problème subsiste. Dans le parking du garage, il se fait emboutir et, après contrôle du moteur, le garagiste conclut qu’il doit garder la voiture pour une analyse plus poussée, ce qui, bien sûr, va prendre du temps. Et le reste de la journée sera à l’avenant.

Doit-il pour cela verser dans la superstition ou se dire, qu’après tout, il a connu bien des vendredi 13 et celui-ci est le premier où les choses vont de travers?

Temps mort

C’est abominable de se sentir inutile, impuissant, incapable, limité dans ses actes et ses pensées.

Quand on arrive à la fin de la journée et qu’on se rend compte qu’elle a été totalement improductive, la soirée vous semble encore plus creuse et sans saveur.

Plus le temps passe et plus il lasse…

La pensée du danger

Faut-il avoir peur des psychopathes qui nous entourent à notre insu?

Pas plus qu’il ne faut craindre de prendre l’avion ou la voiture. Pas plus qu’il ne faut redouter de faire du vélo dans la circulation urbaine ou de faire son jogging le long d’une route.

Pas plus qu’il ne faut être prudent en matière d’alimentation ou de médicaments. Pas plus qu’il n’est nécessaire de se protéger contre le smog ou les agressions diverses.

La vie est source de dangers et chaque jour nous rapproche de notre mort. Il faut savoir que celle-ci peut survenir sous des formes diverses, prendre les mesures qu’on estime utiles, mais en aucun cas il ne faut vivre dans la peur.

L’instinct de survie est en nous et se manifestera en son temps quand il le faudra. Alors, pas la peine de s’inventer des raisons de ne rien faire, les dangers sont autant dans la rue que dans notre doux logis et il est impossible de les éviter tous.

Ce qui ne vous tue pas vous rend fort. Plus vous accepterez d’affronter le monde et ses aléas, avec la prudence voulue et la connaissance requise, plus vous libérerez votre vie d’un poids intangible mais contraignant.

On ne peut s’empêcher de vivre dans le danger mais le danger peut empêcher de vivre.