Franchement, est-ce qu’il n’est pas temps de mettre une bonne fois pour toutes fin à ce carrousel infernal des nominations des bourgmestres dans les communes à facilité?
Y’en a marre de voir d’une part les francophones revendiquer le droit d’envoyer des convocations électorales (entre autres) en français en se basant sur les lois fédérales, d’autre part les flamands se baser sur une circulaire pour refuser de confirmer ces bourgmestres dans leurs fonctions. Qui a raison, à la fin? Les lois fédérales priment-elles sur une circulaire régionale ou vice versa? Il n’y a donc personne pour trancher dans cet imbroglio et mettre un terme à la mauvaise foi de l’une ou l’autre partie?
Et surtout, je voudrais qu’on m’explique pourquoi, dans un pays où les trois langues officielles sont définies, on a laissé à des esprits étroits la possibilité d’exclure des actes officiels une de ces langues?
Et encore, c’est quoi ce tabou sur le territoire non modifiable des régions? Qu’est-ce que l’idée de rattacher les communes à facilité à la région bruxelloise bilingue et donc sans discrimination (et même outrageusement avantageuse por les politiques d’une communauté) a de si indigeste, si ce n’est de défendre une cartographie dessinée sur base des tricheries d’hommes politiques d’une région et sur la bêtise de ceux de l’autre?
Il n’y a vraiment que la politique pour pourrir à ce point le débat car, entre eux, que ce soit en public ou au boulot, les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur langue maternelle, font des efforts pour communiquer et y arrivent toujours.