Rien que du vert

30 août

Est-ce qu’il n’y en a pas assez de cette auto-flagellation européenne, on ne peut pas dire cela, c’est raciste, on en peut pas interdire cela, c’est raciste, nos ancêtres ont fait la même chose, alors vos gueules les racistes, et cætera ad vomitum !!?

A quand une anthologie des blagues, insultes, propos, pratiques racistes des non-européens…? Ah bon, ce n’est pas possible ? Ils sont gentils, polis, tolérants, respectueux de nos us et coutumes qu’ils trouvent absolument fondés et utiles? Vous êtes sûr ?

Marre de ce terme de racisme qu’on utilise à tout propos, surtout quand on aborde un sujet qui dérange, tout cela ne serait que chatouille pour se faire rire si on se focalisait plus sur nos différences que sur nos ressemblances.

Et si un jour, on changeait tous de couleur et d’aspect, pour avoir la même forme cylindrique, pour avoir la même teinte, du vert, j’espère ! Oui mais du vert bouteille, histoire de tous se retrouver autour d’un pot…

Attentat ou destruction de preuves ?

Explosion à l’INCC : cinq suspects arrêtés à proximité sont interrogés. Sérieux ?

On se demande parfois ce que fait la police quand elle arrive sur les lieux d’un crime. Et bien maintenant, on sait : elle arrête quelques badauds qui circulent dans le coin, puisqu’il leur apparaît évident que les coupables, après leur forfait, restent sur place, histoire de se faire choper en pleine contemplation des résultats de leurs agissements.

Vu la fonction du bâtiment, les dégâts provoqués par les explosions et le timing de l’opération, tout semble indiquer qu’il s’agit d’une action-commando destinée à détruire des preuves dans l’une ou l’autre affaire criminelle.

Mais je peux me tromper, je ne suis pas criminologue et ne dispose que des informations, parcellaires et à géométrie variable, sur le sujet. Il pourrait s’agir d’un attentat commis par un terroriste soucieux de la vie d’autrui (si ça existe) ou d’un de ses actes isolés, si fréquent de nos jours, de déséquilibrés (mais en groupe, cette fois-ci).

Attendons la suite pour connaître la vérité. Constatons seulement que, à l’image de notre justice en pleine décomposition, un bâtiment qui abrite des données sensibles et importantes dans des dossiers criminels est moins bien protégé contre les intrusions que les postes de police.

Une chance que tout cela se soit passé la nuit, non ?

TTIP NOK

Les négociations pour le TTIP semblent dans l’impasse, on ne peut que s’en réjouir des deux côtés de l’Atlantique, car les seuls gagnant de ce grand jeu de dupes ne peuvent être que les multinationales et non les consommateurs.

Ici, Il n’est question ni de bons Européens ni de méchants Américains, mais de voraces entreprises, aussi bien US que EU, qui veulent avoir les mains plus libres pour engranger des profits aux dépends de notre santé et de notre emploi.

Ne nous trompons pas de cibles, ne nous laissons pas dicter que ce sont les peuples qui s’opposent, et  continuons à œuvrer pour que cet accord ne voie jamais le jour.

Quoi que, il ne faut pas s’imaginer que tout est fini, qu’ils vont abandonner si facilement la partie, si ça ne passe pas par la grande porte, ils essayeront la fenêtre dérobée, la cheminée ou les égouts.

BBQ OK

27 août

Journée barbecue chez Geoffroy, qu’est-ce qu’il a fait chaud, mais qu’est-ce qu’il a fait chaud ! Et cuire saucisses, brochettes et ailes de poulet n’a pas aidé à rafraîchir l’atmosphère, ni même la très timide tentative du ciel de pluie rikiki.

Mais, bon, il y avait de la bière, des bulles, de l’excellente chair et de la bonne humeur, et c’était là tout ce qu’il fallait pour passer de bons moments jusqu’à tard dans la nuit.

On en redemande des BBQ comme celui-là, même si ma tête et mes intestins avaient un peu dur à s’en remettre le lendemain.

Qui fait le malin…

En voilà une idée qu’elle est bonne ! Après les cours de rien, pardon de citoyenneté, le parcours obligatoire de citoyenneté (dites, il y aurait pas un peu redondance là ?).

Comme le président du CDH semble croire que les jeunes de 18 à 35 ans disposent de larges périodes d’inactivité, ou sont prêts à sacrifier leurs congés sur trois ans, il pense qu’ils sont prêts à passer 100 jours pour apprendre nos valeurs (mais de quelles valeurs s’agit-il ? Celles du CDH ?) sans broncher, tellement ces jeunes sont motivés à s’intégrer, quel qu’en soit le prix, dans la société.

Et le prix, bien sûr, en sera élevé car, si je ne m’abuse, cent jours, c’est entre trois mois (si on compte les weekends) et six mois (pour les jours ouvrables) sans toucher un balle, juste pour le plaisir de s’impliquer dans des activités sociales !

Mais de qui se fout-on ? C’est ainsi qu’on pense renforcer la citoyenneté et le brassage social ? Par obligation ? Ce sera perçu comme une contrainte, la plupart le feront avec des pieds de plomb, et, nature humaine oblige, qui se ressemble s’assemblera pour vivre le moins mal possible un parcours dont l’utilité reste hypothétique.

J’en connais un qui aurait mieux fait de se casser une jambe au lieu d’aller dire des âneries à la radio.

Rions un brin

L’autre jour, les semaines ne sont pas toujours roses de nos jours, nous déconnions en famille sur l’un ou l’autre sujet de discussion, lorsque celui de l’assomption est passé sous notre moulinette et, par dérivation, celui de la désaffection des églises.

Puisque la foi semble faiblir, pourquoi ne trouverait-on pas quelques incitants à la fréquentation des lieux saints, et que pourrait-il y avoir de mieux que la sucette des jours de congé ?

Supprimons tous les jours fériés liés à des fêtes catholiques et distribuons dans les églises des « bons points » en fonction du temps passé (à méditer, à prier ou à écouter les prêchi prêcha quotidiens), points dont un nombre fixe donnerait droit à un jour de congé (à des dates catholiques, bien sûr).

C’est alors qu’on verrait les foules s’empresser (et s’entasser) pour participer à la messe, la plupart juste pour bénéficier de congé, mais, qui sait, certains y retrouveront peut-être le goût de la pratique.

L’idée pourrait s’appliquer aux autres religions, à condition que le nombre maximal de jours à récupérer soit identique, sinon les sempiternelles lamentations sur les inégalités viendront gâcher le processus.

Mais, finalement, la mise en œuvre serait, à un moment ou à un autre, perturbée par les inévitables tricheurs (magouilles du genre « je te paie pour que tu prennes ma place » ou « quel bon alibi pour commettre un méfait) qui provoqueront une telle escalade des mesures de contrôle que les gens finiront par fuir les lieux de culte.

Ainsi avons-nous fini par jeter le bébé avec l’eau nauséabonde du bain humain.

Drame en Italie

Là, ça fait mal, un tremblement de terre de cette importance en Europe, nous ne sommes pas vraiment habitués, surtout qu’il pourrait s’en produire de la même intensité en Belgique.

Encore des victimes humaines de la féroce nature (ce qui n’est qu’un jugement de valeur), la terre nous rappelle qu’elle n’est pas une sphère inerte mais bien une boule de feu imparfaitement isolée par une mince croûte craquelée de partout. Fluidité du manteau contre rigidité des continents, les terribles secousses peuvent survenir n’importe où et n’importe quand, il ne faut jamais l’oublier, même s’il y a peu de choses à faire pour empêcher de tels drames. On se sent tout petit devant les forces telluriques…

Paix aux personnes disparues et condoléances à leurs familles.

Interpellant, non ?

23 août

Bpost envisage d’engager des réfugiés comme facteurs. Je dois avoir des hallucinations, ou alors il y a quelque chose qui cloche dans le royaume de Belgique. Il y a environ six cent mille chômeurs chez nous et aucun ne peut satisfaire la poste ?

Alors soit tous nos chômeurs sont vraiment incompétents, et je ne savais pas que pour être facteur il fallait un diplôme universitaire avec la plus grande distinction pour les deux années du master.

Soit aucun d’eux n’a envie de travailler pour ce métier pénible, confrontés aux intempéries et à la mauvaise humeur des clients dont on perd régulièrement le courrier, ce qui se dit ou se constate au regard des motivations de beaucoup d’entre eux.

Soit, en restant au chômage et en prestant en black, ils gagnent mieux qu’en bossant comme facteur, ce qu’on peut facilement imaginer en connaissant les tarifs ridicules offerts aux porteurs de lettres.

Bref, ça ressemble plus aux prémices d’une exploitation de la misère humaine que d’une réelle volonté de trouver de véritables facteurs, au sens service du mot.

O tempora, o mores…

Mieux vaut se taire que ne laisser aucun doute sur sa connerie

Déjà que la banque Goldman Sachs ferait bien de la mettre en veilleuse vu son implication dans de nombreuses magouilles économiques, notamment pour son rôle trouble dans l’entrée de la Grèce dans l’Union Européenne et ses spéculations sur son énorme dette consécutive, on lui dirait bien de la fermer complètement lorsqu’il s’agit de faire des pronostics sportifs, qui, à moins de pouvoir truquer les compétitions, me semblent bien loin des activités d’une banque.

Ainsi, pour elle, la petite Belgique aurait été incapable de ramener une seule médaille des Jeux de Rio. Et bien, ne lui en déplaise, nos athlètes ont démontré qu’ils pouvaient décrocher de l‘or, de l’argent et du bronze sans tricheries, avec leurs tripes et leur volonté de battants, pour nous faire vibrer et ressentir une certaine fierté nationale.

Si certains d’entre eux ont entendu parler de ces mauvais oracles, que GS soit remercié du coup de fouet qu’elle a pu leur donner et ainsi booster leurs résultats dans la compétition. Sinon, qu’elle sache que ses ratés mettent de sérieux doute sur sa capacité à estimer les évolutions du monde économique (mais peut-être pas sur celle de les façonner à son avantage).

A chacun son métier et les Sachs seront bien gardées…

Misère de la presse

Je ne résiste pas au plaisir de reprendre un extrait d’un article paru en ligne et qui témoigne du niveau actuel atteint par ce média. Le voici :

« Un homme a été la cible de tirs dans sa voiture. «  L’homme blessé a perdu le contrôle de son volant  », a déclaré la porte-parole du parquet de Bruxelles, Ine Van Wymersch…

Ce dernier a réussi à prendre la fuite. Il a ensuite été pris en charge par les services de secours… »

Analysons.

D’abord « cible de tirs dans sa voiture. » On ne comprend pas bien si le tireur était sur le siège passager ou en-dehors du véhicule mais on comprend que, blessé, on puisse perdre le contrôle du véhicule, pardon du volant qui contrôle la direction du véhicule.

Ensuite « ce dernier a réussi à prendre la fuite ». Qui ? La porte-parole (mais non c’est une femme) ? Le parquet alors ?  Non plus, il n’était pas encore là.

Enfin : « Il a ensuite été pris en charge ». Qui encore ? Celui qui a pris la fuite ? Ou alors, je me perds, c’est la victime, blessée, qui a pris la fuite ?

On a vraiment l’impression de quelque chose d’écrit à la va-vite, sans relecture et surtout sans grand-chose à dire. Triste…