Histoire et recette réelles ou pas ?
Après une arrivée illégale en Belgique et avoir soigneusement brûlé tous tes papiers, on suit les conseils des associations militantes pour brouiller les pistes en s’inventant un autre nom, une autre nationalité, des diplômes ronflants et un passé de persécuté propre à arracher des larmes au crocodile le plus coriace.
Si le droit d’asile est malgré cela refusé, il faut alors multiplier les appels, les recours et les pourvois jusqu’à ce qu’on reçoive l’ordre formel de quitter le territoire, qu’il faudra refuser à nouveau par tous les moyens possibles et imaginables, au besoin par la force, et si cela s’avère inefficace, disparaître dans la nature proche pour quelques années.
Pendant tout ce temps gagné, on prendra soin de faire un, deux, trois enfants « ancre » dont la « parfaite scolarisation » en Belgique constituera un argument de poids supplémentaire pour introduire ensuite une demande de « régularisation ».
Et, miracle, on finira par rendre « légale » une situation qui ne l’a jamais été.
Si cela se passe ainsi, les Belges passent pour des couillons sans couilles. Si les procédures existantes l’empêchent efficacement, nous serons des salauds sans cœur.
Toujours perdants, quoi ! Sauf si tous ces demandeurs font preuve d’autant de ténacité pour participer à l’essor économique de notre pays.