Problèmes de connexion

Bruxelles est une des villes les plus sales d’Europe, il n’y a pas à discuter là-dessus et je le regrette à chaque fois que je me rends dans d’autres pays ou que je fais visiter la capitale à des amis étrangers.

Mais il n’y a pas que le service propreté à blâmer pour les poubelles publiques qui débordent régulièrement ou les trop rares nettoyeurs de rue, il y a surtout le manque de civisme et, dois-je le préciser, d’un brin d’intelligence de la population.

J’en veux pour preuve la récolte des poubelles bleues de ce matin. A moins d’être sourd, aveugle ou dans un trou noir technologique, il n’était pas difficile de savoir que la météo est venteuse pour le moment. Pourtant, la plupart des habitants de mon quartier ont négligemment sorti hier soir leurs sacs bleus, bien légers et non lestés. Résultat : des sacs éparpillés sur les trottoirs, sur les chaussées, parfois éventrés, leur contenu étalé sur la voirie. Un spectacle lamentable que la commune ne viendra pas effacer au plus vite, préservant ainsi Bruxelles de la perte du titre de ville dégueulasse !

Tout cela parce que dans la petite tête des Bruxellois on semble incapable d’associer deux informations. Ou alors, tout le monde s’en fout et s’habitue à vivre dans la crasse, ce qui serait bien triste pour celle qui se dit la capitale de l’Europe…

Les plus courtes sont les meilleures

Pas de problème pour s’évader de prison, on vous met la courte échelle à disposition dans la cour et on n’intervient pas s’il s’agit d’un gars dangereux, on n’en a ni les moyens, ni l’envie.

Bon courage à nos policiers qui vont devoir courir après un individu dangereux et tenter de l’alpaguer en risquant de se faire trouer la peau une nouvelle fois.

Si sa cavale pouvait se terminer vite et bien, la population serait rassurée et satisfaite.

In the vapes

26 février

Merci sirop anti-toux, grâce à toi, j’ai passé une journée dans le coton à me demander comment j’allais trouver l’énergie pour me bouger, mais tu as été le plus fort et je n’ai pu que me traîner d’un fauteuil à l’autre comme un loir sous prozac.

La vie ailleurs ? Et quoi ?

Belle découverte de chercheurs belges, trois exoplanètes qui pourraient abriter de la vie et ce à seulement 40 années-lumière, un saut de puce dans l’immensité de l’univers, un voyage interminable pour l’homme qui n’a toujours pas dépassé la Lune.

Mais pour l’individu lambda, celui qui ne voit pas plus loin que son nez, celui qui ne pense qu’à court terme, celui dont le seul but est de survivre dans ce bas monde, il est difficile de comprendre qu’on puisse s’extasier sur la possibilité de découvrir qu’il existe d’autres planètes où la chimie de la vie a pu se développer.

Et quoi, ça va me donner du boulot et nourrir ma famille dans les jours qui viennent ? Non ? Alors je m’en tape de vos délires scientifiques, utiliser plutôt cet argent pour améliorer ma petite existence et flûte pour l’avenir des générations futures.

L’espace ne fait plus autant rêver depuis que l’individualisme obscurcit le ciel.

Happy birthday

Aujourd’hui c’est la fête pour ma petite puce, même si elle va rentrer tard de Paris et n’aura droit qu’à une pizza, c’est le fait qu’elle revienne voir ses parents pour l’occasion qui fait plaisir.

Et nous, qu’est-ce qu’on va être heureux de la retrouver, de la prendre dans nos bras, de la câliner, surtout si elle a passé l’âge des embrassades parentales, préférant celle de son amoureux.

Qu’importe, réjouissons-nous, elle est bientôt de retour…

Day 2 in the East

Les jours se suivent et se ressemblent, sans trop se stresser, on est arrivé au bout de la matière en laissant un peu de temps pour identifier les causes de quelques problèmes spécifiques.

Enfin, on a largement empiété sur la fin de journée, si bien que je ne suis rentré qu’à vingt heures, fatigué et avec la crève en prime.

Dur, dur d’être prof et présent malgré la grippe qui couve.

Day 1 in the East

22 février

Première journée de formation à Lixhe, je ne sais pas très bien qui m’attend et ce qui m’attend, mais je suis aussi prêt que je peux l’être.

Et bien, les premiers moments de flottement passés, principalement passés à trouver le PC qui donnait accès aux bons serveurs, tout s’est déroulé dans une ambiance relax, et concentrée, car il fallait répondre du tac au tac aux questions et illustrer par l’exemple.

Je pense m’en être bien tiré, la suite à demain.

Minables

21 février

Conflit d’intérêt ? C’est quoi cette façon de discuter, si on peut appeler cela discussion vu que les responsables des intérêts flamands disent non à toute proposition bruxelloise !

C’est tout simple, c’est nous gardons la majorité des avantages économiques et vous gardez la plupart des nuisances et des menaces sur la sécurité, on s’en fout de Bruxelles tant que les seules retombées désirées sont uniquement financières et pas physiques.

Conflit d’intérêts ? Pas du tout, on fera tout pour garder les choses telles quelles.

Puisqu’on vous le dit

Gil Simon en commission: «Publifin était soumis à de nombreux contrôles».

Voilà, tout est dit enfin, tout fonctionnait à merveille dans les règles éditées par les concernés, pourquoi donc venir bousculer une institution qui s’autorégulait si bien ?

Frustration du plaisir

19 février

Comment est-ce possible, mais comment est-ce possible ?

Au match aller, nous avions gagné de haute lutte contre une équipe plutôt forte, mais tous s’étaient battu avec rage et volonté. Je m’attendais donc à septante minutes de concentration et de rigueur.

Et puis, dès les premières minutes, on peut constater que ceux d’en face n’ont rien de foudres de guerre, et nous les dominons sans trop forcer… pendant quinze minutes. Et puis plus rien, la combativité ne disparaît pas mais on se la coule relax, on ne construit plus le jeu, on multiplie les mauvaises passes, on rate des occasions, bref on laisse filer le match et on en donne le contrôle à l’adversaire.

Si bien, qu’à l’issue de la première mi-temps, je n’avais touché aucune balle, et nous étions mené 1-0 sur une déconcentration fatale de la défense. A l’entame de la deuxième mi-temps, on aurait dû se reprendre, mais il n’en est rien, ça continue, deuxièmes sur la balle, brouillons, maladroits voire stupides, on ne parvient à inquiéter le gardien adverse que sur les dix dernières minutes, mais sans succès tellement nous apparaissons non inspirés et fébriles.

Une défaite au goût amer car elle n’aurait jamais dû avoir lieu au vu de ce que nous pouvons faire en étant plus combattifs.