Jésus, jésus revient

Le petit Jésus a disparu de la crèche de Noël sur la Grand-Place de Bruxelles.

Mon dieu (c’est l’occasion de l’invoquer), j’espère que Child focus a été prévenu, pour qu’on puisse voir sa mignonne petite bobine sur tous les murs ? Et la ville, fournit-elle l’assistance psychologique nécessaire aux pauvres parents ?

A moins que Théo Francken ait validé le renvoi de cet immigrant illégal vers son pays d’origine qui, après enquête, ne pratique ni les interrogatoires musclés ni la torture.

Ou alors, il était en cuivre pur et la piste des trafiquants doit être suivie.

Ou alors, c’est une blague, un défi, une vengeance, un acte de vandalisme ou de revendication quelconque.

On s’en fout finalement, la question principale étant : qui protège les crèches de tous pays contre les individus malintentionnés ?

Foutaises !

28 décembre

Le groupe financier Bloomberg annonce la fin de la Belgique pour 2028. Ah bon, elle existe toujours ? Ce n’est pas juste une coquille où se battent 3 communautés inconciliables ?

Mais faut-il vraiment se fier aux prédictions de gourous qui peuvent affirmer avec aplomb une chose et son contraire, qui lancent des possibilités en sachant qu’il y a une chance sur deux qu’elle se réalisent ou pas ?

D’accord, les experts de ce groupe avaient prédit le Brexit pour 2015 et l’élection de Donald Trump en 201, mais ils avaient aussi prédit Le Pen présidente, le Frexit (la France sortant de l’UE), l’extension de l’état islamique et en Allemagne, Angela Merkel perdant les élections en 2017.

Donc, laissons ces clowns faire leurs pitreries et ne nous fions à personne, surtout pas à un économiste, pour nous donner un avis sur l’avenir de notre pays.

Accroche avec anicroche

Le français se perd, mes amis, le français se perd, du moins dans le chef de ceux qui rédigent les articles de journaux du net.

Stade Roi Baudouin : des architectes envisagent de creuser le sol pour le mettre aux normes.

Pointons cet exemple d’aujourd’hui, qui, si on le lit tel quel, nous annonce que, le sol sous le stade n’étant pas aux normes, on va le creuser pour régler le problème. Comment le sol ose-t-il ne pas respecter les règles élémentaires de la bienséance ?

A moins que je ne comprenne rien à la pédologie (ce qui est parfaitement exact), je pense qu’il aurait mieux valu écrire :   » Stade Roi Baudouin : pour le mettre aux normes, des architectes envisagent de creuser le sol. »

Hélas, à notre époque de fast news, il faut avant tout être sur la brèche pour donner des nouvelles, plutôt que prendre le temps de la clarté.

Triste spectacle

Je suis fatigué de lire toujours que, sans jamais se remettre en cause, mes congénères répètent les mêmes conneries, comme s’il était plus important à leurs yeux de rester dans le déni d’une autre réalité que d’accepter que personne, non personne, ne détient LA vérité.

Voir et entendre chaque jour dans la presse le relais des attaques contre Francken, même si j’ait aucune sympathie pour cet élu NVA, me donne la nausée. Que le PS continue a réclamer sa démission, alors qu’on attend toujours de leur part qu’il nous débarrasse du nuisible Moreau, ne me fait plus rire.

Constater, via la récente nouvelle d’un trop-versé par l’ONEM à des employés du rail, qu’il n’y aura aucune réclamation des sommes prélevées dans la poche des contribuables, ni aucune sanction (démission, n’est-ce pas le mot tant ânonné envers Francken?) contre ces hauts responsables incompétents de l’ONEM, cela m’indique simplement que l’année qui finit nous prévient qu’en 2018, on continuera allégrement à se foutre de notre grande gueule de râleurs inactifs.

Le Belge doit vraiment aimer le SM, surtout quand il tient le rôle du masochiste, pour en redemander chaque année sans réagir..

Un autre 25 décembre

25 décembre

Le jour de Noël, chez nous, c’est réservé à l’anniversaire de la Mamy, 92 ans bien sonnés, alors on prépare le repas de midi, puis on consomme la bonne chère amoureusement préparée, elle souffle la bougie sur le gâteau (le chalet glacé) et on finit l’après-midi devant quelques vidéos souvenir, avant que chacun s’en retourne chez soi, content d’avoir partagé de bonnes heures ensemble.

Et puis, quand tout aura été débarrassé, lavé et rangé, on s’effondre dans le canapé devant les derniers bêtisiers de l’année.

Restons correct

Suis-je bête, j’allais spontanément vous souhaiter un joyeux mot de quatre lettres mais je me suis rendu compte è temps que je pourrais choquer tous ceux que l’évocation d’une fête paienne récupérée par la religion chrétienne.

Alors, prenant exemple sur un célèbre marché de notre capitale, je vais simplement vous envoyer tous mes vœux de joyeux plaisirs d’hiver, et tant pis pour nos traditions qui doivent, paraît-il, céder le pas à l’évolution de notre société, avant d’être sans doute abandonnée, pour ajouter la lâcheté à la correction.

Promotion, et tic en toc

23 décembre

Des soupçons de tricherie lors d’examens à des postes à responsabilité ? Des candidats favorisés par un don gracieux des réponses aux questions ? Mais qui donc pourrait croire cela ?

Tous nos hauts fonctionnaires sont reconnus pour être arrivés à leurs postes grâce à leurs réelles compétences professionnelles, et non pour un quelconque népotisme interne, et aucun d’eux n’aurait jamais eu besoin d’aide pour réussir haut la main les épreuves leur ouvrant la porte à des fonctions si exigeantes et pourtant si mal rémunérées.

C’est pourtant évident, pourquoi donc voudrait-on, au prix du sacrifice de l’honnêteté, exercer ce sacerdoce ? Pour servir la population si ingrate quant à leur devoir accompli ? Non, vraiment, il n’y a aucun intérêt à tricher pour gravir les échelons d’une entreprise publique.

Quelles blagues

Superbes décisions d’un de nos ministres en charge de la mobilité, de quoi alimenter les rires (jaunes ou francs) dans les conversations de salon.

D’abord l’autorisation, pour les camions, de doubler sur les routes à 2 fois 2 bandes. Les automobilistes pourraient s’en étonner, vu que nous n’avions pas l’impression que c’était interdit, en constatant le nombre de chauffeurs poids lourds qui se dépassaient allègrement, souvent dans les montées, histoire de bloquer les véhicules plus rapides pendant de longues minutes. Mai le ministre a bien raison : comme il n’y a pas les moyens de verbaliser, autant entériner le laisser faire.

Ensuite, porter la limitation de vitesse à 130 km/h sur certains tronçons, selon le bon vouloir des régions, on peut se demander si ce n’est pas en fait un piège à cons pour pouvoir verbaliser un peu plus de conducteurs « distraits » qui, passant d’une région à l’autre, d’un tronçon à l’autre, oublieraient d’adapter leur vitesse. Et c’est sans compter, c’est le cas de le dire dans cette période de disette, avec les coûts des marquages et panneaux signalant lesdits tronçons.

Comme d’habitude, on pleure sur le manque de vision globale de nos décideurs, alors qu’il semble plus logique de rechercher une harmonisation des vitesses au niveau européen.

Pour terminer sur une note amusante, comme la Flandre et la Wallonie ont notifié leur refus de cette mesure, les Fangio de service sont soulagés d’apprendre qu’ils pourront en toute légalité rouler à 130 dans la région bruxelloise.

En planque

Quand le temps est à la flemmardise, Dambal adore se planquer dans des réduits souterrains, pour observer les pitreries involontaires du dérisoire. Le spectacle n’est cependant pas toujours à la hauteur, il faut souvent attendre ces scénettes déconcertantes qui se déroulent devant les yeux et dont il entrevoit, par le miroir tordant de son esprit déformé, les engrenages désopilants. Par exemple, il y a ce cerf-volant qui danse frénétiquement dans le grand vent d’orage afin de récolter quelque étincelle céleste et finit immanquablement en flammes lorsqu’explose la drôle de boîte noire de son maître à panser. Et la déconfiture des charognards qui assistent sidérés au sursaut d’un présumé cadavre qui se relève en moulinant de ses bras maigres et s’enfuit en clopinant vers un immeuble cramoisi où s’inscrit en lettres pâles le logo d’un félin bondissant. Ces petites bêtises divertissantes font de la volatilité du moment un surprenant mélange de jovialité et d’humilité, car si, par mégarde, un jour prochain, on se retrouvait à son tour mal pris, il faudrait combattre ce qui voudrait vous abattre et répéter un à un les gestes qui sauvent de l’anéantissement.

E-norme

Un an déjà que le scandale Publifin éclatait, et on attend toujours que les nombreux changements préconisés dans la gestion des intercommunales soient mis en œuvre. Pourquoi d’ailleurs s’en étonner, les paroles de nos responsables politiques fusent haut dans le ciel des promesses, et les actes finissent souvent sous la terre des compromis fallacieux et dans le cimetière des affaires sous prescriptions. En Belgique, faire traîner c’est faire oublier, et les parvenus de tous bords peuvent continuer à s’en mettre plein les poches.

On se plaint, on se plaint, mais chez nos voisins hexagonaux, ce n’est pas mieux. Regardez ce premier ministre qui claque 350000 euros pour revenir plus vite de Tokyo, en avion privé, et qui dit assumer pleinement cette dépense car déplacer un ministre, c’est « compliqué » et « cher ». Et quoi, l’avion officiel n’était pas disponible assez vite pour sa majesté ? Ou alors pas assez confortable pour son royal popotin ? Avait-il un rendez-vous urgent avec sa maîtresse ? Son temps est-il plus précieux que la vie de SDF ou de chômeurs qui auraient pu bénéficier de cet argent ?

Alors, à l’heure de l’e-mode, est-ce là la norme, sans estompement, des élus ?