La destruction de la nature menace l’Homme « au moins autant » que le réchauffement, affirme l’ONU. Au moins autant : c’est clair pourtant, mais il y en a encore pour déduire de cette affirmation qu’il ne faut pas s’occuper du climat et se concentrer sur la biodiversité.
Et avec quelle solution : la régulation des naissances. Mais bon sang, mais bien sûr, moins de population mondiale veut dire moins de pollution, et ça évite de devoir changer son mode de vie qui est largement plus polluant que celui des pays où on voudrait imposer la limitation des naissances.
J’ai un scoop pour vous, pauvres Nimwol (Not in My Way Of Life) : nous vivons tous sur la même planète, la pollution du Nord affecte le Sud, le climat du Sud affecte le Nord, et vice versa. Tant qu’il y aura des égoïstes de votre espèce pour accuser les autres et leur demander de changer sans rien faire de votre côté, on n’arrivera qu’à ce désastre écologique annoncé.
La Terre est devenue une gigantesque poubelle qui finira par se retourner contre ceux qui la souille. Elle s’en sortira, enlaidie et appauvrie par ces quelques siècles de dégradations humaines, mais elle s’en sortira, que ce soit avec ou sans nous, et plus que probablement sans nous si nous ne brisons pas cette inertie coupable par une véritable révolution dans la préservation de la diversité biologique.
Une seule espèce peut détruire toutes les autres : quelle serait la meilleure solution à ce type de problème ? J’en vois une mais elle ne plairait à personne, trop radicale, inenvisageable, vous pensez bien, le sommet de l’évolution. J’en rirais si ce n’était pitoyable.