Le ridicule à répétition tuera peut-être

J’ai récemment écrit sur ces équipes qui prennent de haut les formations d’une division inférieure.

J’aurais dû attendre le week-end passé pour en rajouter une couche grâce au grand classico de notre championnat: Standard vs dernier du classement.

A chaque saison, je me dis que, quand même, à force de perdre des points contre les équipes du bas, le Standard va finir par aborder ces matchs un peu plus sérieusement. Et bien j’attends toujours, chaque année c’est rebelote et dix de der.

Je ne vois qu’une explication: les Rouches éprouvent une compassion irrépressible, par un mimétisme monochromatique,  les poussant à donner des points à la lanterne rouge!

Compo pote

Vite, vite, ne rien oublier, coucher sur papier les idées de la nuit!

Les paroles s’envolent trop vite et mes chansons sont en déficit.

A quoi bon des chansons sans paroles, comme un dîner sans amis

On attend des histoires un peu folle, on ne récolte que l’ennui!

Composer à deux c’est mieux

L’émotion profonde de l’un compense l’imagination froide de l’autre

Composer entre deux, sérieux

C’est atteindre l’harmonie d’un refrain qui soit nôtre

Et au bout accoucher d’un bébémol

Que l’on va dorloter en idole.

Le vrai ment

Doit-on regretter d’avoir dit la vérité parce qu’elle ne plaît pas aux autres? Oui et non!

Je pense que non parce que toute vérité contient une part de subjectivité et ce que vous prenez pour vrai n’est jamais que le résultat de connaissances imparfaites et des nombreux présupposés (ou préjugés) que votre cerveau a accumulé au fil des années.

Quelle qu’elle soit, la vérité que vous énoncez sera approuvée par certains, contredite par d’autres parce que chacun d’entre nous ne détient jamais qu’une parcelle du grand ensemble et nous ne nous rejoignons ou divergeons que sur des fragments que nous tenons pour véritablement complets.

C’est pour cela qu’il est quasi obligatoire pour un homme politique de ne débiter que des généralités afin de capter l’attention du plus grand nombre d’électeurs potentiels.

Et je pense que oui, car si vous devez attendre de connaître LA vérité, vous ne donnerez jamais votre opinion, et elle est précieuse, même dans ses approximations et ses généralisations. Il vaut mieux débattre et se battre pour exprimer ses idées que rendre les armes parce qu’on n’a pas toutes les informations détaillées sur le terrain où l’on s’engage.

De la confrontation naîtra l’étincelle d »un savoir plus étendu et peut-être, qui sait, la sagesse.

Sauve qui peut, il y a cours!

Je plains de tout mon coeur les élèves de notre pays, forcés de sortir par les fenêtres pour échapper à des professeurs qui voulaient leur donner cours…

Sincèrement, est-ce cela l’avenir de notre pays, des jeunes qui préfèrent glander dans la rue ou devant une console vidéo plutôt qu’apprendre?

Il y a quelque temps, en cas de grève dans l’enseignement, les élèves étaient priés de se rendre à l’école où on leur organisait des activités ou des périodes d’études. Et personne n’y trouvait à redire!

Mais non, aujourd’hui, ils se posent en victimes et préfèrent se plaindre, devant les caméras et la police, de mauvais traitements infligés par des professeurs, traitements qui ne sont probablement que des accidents causés par leur volonté de ne pas laisser les jeunes, sous leur responsabilité, faire des  choses dangereuses (comme sauter par une fenêtre).

Est-ce que élèves et parents sont conscients du fait que, en les laissant sortir, l’école pourrait être reconnue responsable de tout accident survenant en dehors de l’établissement scolaire? J’en doute fort, ils préfèrent plutôt accuser et fuir les responsabilités qu’ils reprochent aux autres de prendre.

Triste constat de société!

Le malheur des uns…

Je trouve magnifique qu’une équipe de division 3 parvienne à s’imposer sur le terrain du leader de notre championnat et, pour moi, la meilleure équipe de notre pays cette saison. C’est la glorieuse incertitude du sport.

Je trouve tragique que la meilleure équipe de Belgique prenne de haut la venue d’un « petit » adversaire au point de passer à côté de son match et se faire éliminer de la coupe. C’est la triste et éternelle histoire du lièvre et de la tortue.

Les petits n’ont rien à perdre, les grands pensent ne pas avoir à se bouger, et c’est la surprise au bout des 90 minutes.

Honte à ces joueurs grassement payés qui croient qu’il suffit de se reposer sur ses lauriers pour faire peur aux statistiquement plus faibles. Belle leçon d’humilité.

Noms d’oiseaux sans tête pensante

Est-ce qu’il faut en rire ou en pleurer?

On fait tout un foin pour les supporters de Mons qui ont déroulé une banderole à Genk disant: Vous êtes la honte de la Belgique! Une insulte vachement lourde et vulgaire, pas vrai!?

Pourtant, dans le même match, ou dans n’importe quel match de football, les enculés, bougnouls, négros, retourne dans ta case, et autres « pitreries » racistes ou homophobes passent comme lettres à la poste. Personne ne dit rien, et ne fait rien, même quand c’est ouvertement lancé devant les télévisions nationales. Une amende de principe au club, et on oublie.

Mais là, pour la phrase des Montois, il faut absolument faire un exemple?

Dans la même édition du quotidien, on voit ce cher Bart de Wever dire que sa femme de ménage parle mieux le flamand que Di Rupo. Mais on laisse passer, c’est de l’insulte « normale ».

Deux poids, deux mesures. On a l’habitude…

 

Essai gagnant

Les Français, mauvais perdants? Allons donc!

Ils sont les meilleurs en tout, alors forcément, quand ils perdent, ce que les autres ont dû tricher…

Sérieusement, j’ai vu la finale de la coupe du monde de rugby et, au moment de la transformation, je me suis aussi demandé si le ballon était bien passé entre les poteaux. Mais, lorsque les juges ont levé leur drapeau pour valider l’essai, je n’ai vu aucun des joueurs français bien placés réagir à l’encontre de leur décision.

Donc, il ne faut voir là qu’un buzz de plus, peut-être déclenché par un fan déçu, pour jeter de l’huile sur un feu déjà presque éteint.

A part faire un peu parler de ce non-événement, je ne crois pas que les vrais supporters et les joueurs impeccables ne trouvent intelligent de raviver leur tristesse de ce titre manqué de peu.

Le meilleur ne gagne pas toujours, l’engagement et la volonté des deux équipes méritait peut-être un partage de la coupe. J’espère qu’ils en ont partagé d’autres en-dehors du terrain.

Adieu Vielsalm!

Dernière semaine à Vielsalm!

Après six longs mois dans la solitude des Ardennes luxembourgeoises, je vais enfin retrouver mon chez moi et la famille que j’aime plus que tout.

Moi qui pensais pouvoir profiter de cette période de quiétude nocturne pour écrire, je me rends compte que j’ai besoin d’une présence, peut-être rassurante, pour mettre mon imagination au travail. L’éloignement ne me vaut rien.

Il me reste donc à ménager des moments d’intimité relative pour me remettre à l’écriture de mon deuxième roman. Ce qui s’annonce compliqué!

Il faudra que je me débrouille avec délicatesse.

La terre vibre et les gens tremblent

23 octobre

Séisme en Turquie, un drame comme toute catastrophe qui touche les populations dans ce qu’ils ont de plus cher: la vie.

Il va falloir fouiller, enterrer, reconstruire, soigner les chairs et les âmes. La routine en somme!

Mais une routine qu’on aimerait ne plus devoir suivre!

Si seulement les pouvoirs publics avaient le volonté de tirer les leçons du passé, et le cran de résister à la corruption pour ne plus fermer les yeux sur les pratiques peu scrupuleuses d’entrepreneurs immobiliers plus portés sur l’argent que la sécurité des habitants…

Wishful thinking!

Mes condoléances à toutes ces familles meurtries.

 

 

Le castor a mal

22 otobre

Ce soir, j’ai vu le Complexe du castor. Le film est intéressant, comique au début, plus sombre à la fin, et se termine sur pas mal d’interrogations sur l’après.

Comme le faisait remarquer ma femme, il y a un maque de développement sur certains points, notamment le ressenti de l’épouse du « castor ». mais on se dit que, d’une part, le film étant réalisé par une femme, c’est peut-être voulu, et que, d’autre part, l’indutsrie du film formatte les productions et la longueur a dû ên être limitée à environ 90 minutes.

Mais je ne suis pas occupé à rédiger une critique de film, je voulais juste pointer quelques mots que le héros dépressif a dit, et qui réflète assez bien ce que j’aimerais tant pouvoir mettre en route pour moi.

Tout le monde a un manque plus ou moins grand qu’il cherche à dissimuler, mais on n’est pas obligé d’être seul!

Il reste à se convaincre qu’effectivement quelqu’un est là pour vous accepter tel que vous êtes, sans juger et sans se moquer…