Allez d’abord un petit moment de détente en lisant un article d’un journal en ligne, vite fait mal fait comme trop souvent :
« Il faut rester à la mesure si on se sent malade ou si on a des symptômes… » : ce ne serait pas plutôt à la maison ?
« La courbe des contaminations dans les provinces d’Anvers et Bruxelles… se casse… » : ce ne serait pas plutôt se tasse ?
« Ces deux exemples nous montrent qu’avec l’ensemble des mesures, cette vaguelette devienne une réelle deuxième vague. » : du pur charabia.
Enfin, toujours pour rire (ou pleurer), une phrase type d’un internaute anti-mesures à l’annonce des bons chiffres de contamination au coronavirus en Belgique : « J’ai du mal à croire que leur système de bulle que personne ne respecte ait quelque chose à voir dans la baisse des cas. Mais bon, on fait dire aux chiffres ce que l’on veut. »
Mais bon sang mais c’est bien sûr, cet internaute a des infos que nous, commun des citoyens, ne possédons pas : il sait ce qui se passe dans tous les foyers du royaume, tout comme le fait que les chiffres sont manipulés quand ils démontrent que les mesures sanitaires font leur preuve. Ou alors, mais de bonne foi bien sûr, il généralise sa petite expérience locale à l’ensemble du pays, étant bien évidemment, de ce fait, bien plus expert que tous les experts des gouvernements de la planète.
Entre la presse anxiogène qui lance des chiffres pêle-mêle sans les comprendre et les « spécialistes » qui savent mieux que quiconque la Vérité, on n’est pas sorti de l’auberge de l’information poubelle.