J’aime ma ville, propre ou sale…

Je veux bien que l’on aime sa ville et qu’on n’accepte pas la critique, surtout d’un Français qui ferait bien de regarder dans son jardin avant de baver sur le nôtre, mais est-ce qu’on va encore en entendre parler longtemps?

Il n’y a pas à discuter: Bruxelles est sale! Dans certains quartiers plus que d’autres, mais elle est globalement sale. Et ce n’est pas dû à de nouveaux arrivants, c’est un laisser-aller général qui découle peut-être du fait que le civisme a plus ou moins disparu de l’enseignement, surtout public. Aimer sa ville, c’est non seulement la respecter, c’est aussi respecter les autres en ne jetant pas n’importe où ses déchets. L’éducation commence à la maison mais trop de parents démissionnent, et les infractions sont trop mal contrôlées. Nos hommes politiques ne sont certainement pas blanc-blanc dans ce dossier, mais nous non plus.

Pour le reste, il me semble, et je ne suis sans doute pas le seul, que la réponse aux critiques de Mr Quatremer devrait plus venir de la ministre de la propreté publique que de Fadila Laanan. Comme d’habitude, on va avoir beaucoup de paroles mais, en ce qui concerne les actes, on pourra toujours courir pour avoir du concret!

Phosphènes?

Vous avez déjà entendu parler des phosphènes? Ou je devrais plutôt dire: en avez-vous vu?

Sûrement, ce sont ces petits motifs colorés, des sortes de groupes de points colorés (moi je les vois jaunes-verts) qui apparaissent quand on se frotte vigoureusement ou qu’on appuie sur les yeux.

Vous n’y avez peut-être pas fait attention mais ils la méritent car ce sont en fait les reflets de l’agencement de vos neurones dans votre rétine.

Surprenant, non? Pensez-y la prochaine fois que vous vos globes oculaires vous démangeront.

Wallonia gag

Bravo à nos chers (très chers) politiciens wallons pour leur immense compétence médiatique à l’occasion de l’annonce du nouveau logo de la Wallonie.

Non seulement, par ce temps de crise grave, ils osent annoncer, sans honte, avoir dépensé un demi-million d’euros pour réaliser celui-ci, mais on ose comparer ce coût avec ceux engagés par d’autres villes ou régions d’Europe, comme si cela pouvait justifier une dépense excessive (Qui a accepté un devis pareil? Quel ami a bien pu bénéficier de cette manne là où d’autres sociétés auraient peut-être demandé dix fois moins?).

Et, pour couronner le tout, ne voila-t-il pas que ces incapables révèlent que le site Wallonia.be ne leur appartient même pas et qu’ils vont devoir le racheter à son propriétaire. On reste effaré par tant de bêtise. Combien cela va-t-il leur, ou plutôt nous coûter?

Il y a longtemps que le terme de clowns ne va plus à nos élus, ils ne font plus rire personne, et méritent le titre de nuisibles.

Mouvement contre un certain racisme, un certain antisémitisme et une certaine xénophobie

Le MRAX, c’est déjà un acronyme qui écorche la bouche, mais, quand on voit comment s’oriente son action, on se demande si elle n’est pas légèrement orientée.

Les exemples récents de Luc Trullemans et de De Dobbeleer semblent illustrer ce deux poids deux mesures qui exaspère. D’un côté il y a une figure publique du service météo qui émet d’abord en privé (même si Facebook n’est pas une zone privée réelle, ce n’est pas la place publique non plus) une opinion, voire un ras-le-bol, sur les musulmans, ses propos sont peu nuancés, globalisant, mais il y avait l’excuse de la colère, et cela reste une opinion que chacun est libre d’exprimer. Mais le MRAX le poursuit quand même pour incitation à la haine, ce que je n’ai pas lu ni compris dans ses propos.

De l’autre côté, il y a l’échevin N/VA de Dilbeek qui se déculotte pour se moquer du fait qu’une équipe flamande participe à un championnat de pétanque de la fédération francophone, on ne mélange pas les serviettes flamandes et les méprisés torchons, surtout à Dilbeek « waar vlamingen thuis zijn », propos renchéri par un gérant de club fier de n’avoir aucun francophone dans ses rangs. Vous avez dit nettoyage ethnique.

Mais là, silence radio du MRAX. De là à conclure que cet organisme a des oeillères (ou pire des chouchous), le pas pourrait être vite franchi, non?

Quel dommage…

Pas de deuxième tour pour Darcis, la douleur l’empêche de se présenter au match suivant sa superbe victoire contre Nadal.

Est-ce le stress, les dépenses énergétiques consenties, la tension musculaire accumulée dans ses membres lorsqu’il a fallu enchaîner les sets victorieux en gardant sa concentration à un niveau élevé?

On ne pourra jamais le dire avec certitude, il avait déjà mal en finissant le match, certains ne se priveront pas de le critiquer pour ne pas avoir tenté le coup, mais faut-il risquer une blessure majeure et une longue convalescence plutôt qu’avoir le courage de renoncer, avec toute l’amertume que cela doit engendrer dans son esprit après avoir passé l’étape (la plus) dure de Wimbledon.

Je compatis à sa terrible désillusion et espère qu’il pourra, dans un prochain tournoi, nous démontrer que battre l’un des meilleurs joueurs mondiaux n’était pas dû au hasard ou à un simple coup de chance.

Nous vouloir avoir été

Est-ce que quelqu’un a eu des nouvelles de l’été?

Il semble s’être perdu en route. Un peu comme un navigateur solitaire empruntant une route inhabituelle, il s’est trompé sur les courants et les vents, et erre on ne sait où alors que ses fans, anxieux, l’attendent avec impatience.

Quand le guetteur nous annoncera-t-il son arrivée, là-bas à l’horizon, accompagné d’un soleil franc et généreux?

Ici, on espère qu’il sera de retour pour juillet, mais on ne peut être sûr de rien sous nos latitudes…

Super Darcis

Wouhouhou! Les exploits belges se suivent et ne se ressemblent pas! Si l’équipe belge de hockey monte dans la hiérarchie de ce sport, Steve Darcis n’est pas vraiment dans le top du tennis mondial, ce qui fait de sa victoire sur Nadal un authentique exploit.

Sortir un des favoris au premier tour de Wimbledon va faire de lui un inconnu célèbre. Et, même si son adversaire n’était pas ua sommet de sa forme, il a quand même le mérite d’y avoir cru jusqu’au bout.

Félicitations Steve!

Médaille d’or belge à Rotterdam

23 juin

Wouhou! Les Red Lions ont gagné en hockey, ce qui démontre qu’à part le football, il y a bien une autre équipe belge performante qui mérite qu’on parle d’elle.

Le match a été haletant, la première mi-temps étant à l’avantage des Australiens qui méritaient leur avance d’un goal. Les Belges se sont bien repris en deuxième mi-temps, prenant l’avantage (2-1) avant de se faire bêtement rattraper au score à une minute du terme. L’épreuve des shoot-outs était inévitable.

Et quel suspense! Après 5 passages, l’égalité était maintenue et on passait au stress ultime du « premier qui rate perd ». Et ils ont bien failli perdre sur une vilaine faute du gardien australien qui blesse le joueur belge et n’en est même pas sanctionné par les arbitres.

Mais les dieux du hockey étaient avec nous et, sur une bonne intervention du gardien belge, la médaille d’or méritée était gagnée. SUUUUUPEEER!

De la solitude des maux

Quand la maladie s’installe en vous au point de vous faire perdre le sens des réalités d’avant, il devient pénible de continuer à vivre sereinement et de se faire comprendre de ceux qui ne peuvent partager votre mal être. Surtout quand vous faites bonne figure pour que personne ne remarque rien.

Non, je ne parle pas de perdre la carte ou de sentir qu’on a quelques neurones qui font court-circuit, mais plutôt d’un état nauséeux permanent, d’une fatigue invalidante, de douleurs musculaires lancinantes, de névralgies pré-syncopales, de sensations d’otite latente percée de sifflements fluctuants, de tout cette gamme de maux qui vous pourrissent quelques-uns des rares jours que nous passons sur terre.

Cependant, il ne s’agit pas de se plaindre ou de chercher de la compassion, on recherche plutôt une pause, une suspension temporelle pour oublier le corps meurtri, dans l’attente de cette opération qui devrait enfin vous libérer de ce poids que, de toutes façons, on porte seul.

Inertie oui mais…

L’inertie d’un corps, en physique, est sa résistance à un changement de vitesse. Plus la masse est grande, plus la force à utiliser pour le faire changer sera importante.

Le peuple belge, grosse masse hétéroclite, est bien connu pour son inertie face à la société à deux vitesses que nous mitonnent depuis des années nos hommes politiques. Certains diront plutôt que d’inertie, on devrait plutôt parler de gentillesse, de complaisance, voire de complicité.

N’empêche, voilà une crise qui dure, dure, l’activité économique ralentit et les partis s’enlisent dans des discours sans effets positifs, dans des querelles de clocher ou dans des campagnes auto-satisfaisantes.

C’est bientôt, demain, maintenant que l’inertie risque de prendre tout son sens, quand les Belges, poursuivant sur la lancée d’un pouvoir d’achat ancien, écraseront sous leur masse en colère ces élus qui gaspillent les ressources nationales dans des dépenses inutiles (sauf peut-être pour eux-mêmes) et surévaluées (il faut parfois faire profiter les amis).

On peut toujours rêver…