Toujours le même clou

L’immigration n’explique pas tous nos malheurs. Méfiance vis-à-vis de l’immigration pour les Flamands, coût de la vie pour les francophones. A chacun ses préoccupations. Reste le mécontentement ambiant, une aubaine pour les extrêmes.

Encore un article qui veut démontrer que les Belges sont des racistes ?

Le sud de la Belgique est aussi inquiet que le nord face à l’islamisme radical et aux  » accommodements » qui sont proposés par les décideurs. Dans notre pays, nous avons lutté pour que la religion ne soit pas politique mais privée, la laïcité doit y rester la référence.

« Même modérées, les réponses à une enquête cautionnent l’idée que l’immigration est un problème important, voire grave », ce qu’elle est effectivement et pour bien d’autres raison que le racisme. C’est la négation systématique de cette réalité qui nous a conduit dans l’impasse dans laquelle nous nous trouvons.

On ne résout un problème ni en le niant, ni en en faisant un étendard de la haine, ni en s’en servant pour atteindre des objectifs inavouables. L’immigration est utile, peut être source de richesses, mais elle doit être gérée, ce à quoi nous responsables politiques ont lamentablement échoué. Qu’ils arrêtent de s’étonner de la montée des extrêmes à chaque couac, ils ont eu des dizaines d’années pour agir, il est encore temps (j’espère) de réagir, à moins que, dans leur chef, défendre notre culture n’ait pas d’intérêt…

Incompétence ou laissez-faire ?

Environ 100.000 m3 de déchets industriels suspects ont été déversés sur le site de l’ancienne « Briqueterie Bas-Rouge » à Ecaussinnes, dénonce lundi la commune hennuyère à l’issue d’investigations environnementales. Or le site, qui n’est plus actif aujourd’hui, est référencé pour partie en zone d’espace vert. Les déversements ont eu lieu entre les années 1970 et le début des années 2000.

Personne, en trente ans, pour surveiller l’accès à ce site ou même de venir de temps en temps y faire un tour ? Donc aucun fonctionnaire pour remarquer une montagne de déchets qui a atteint une surface de 100 m de côté et une hauteur de 10 mètres ?

Six gouvernements et des milliers de gugusses dans toutes ces structures « incontournables », et tout ce qu’on apprend c’est : l’ensemble du dossier a été transmis vendredi au SPW Environnement, au cabinet de la ministre wallonne de l’Environnement Céline Tellier ainsi qu’au parquet de Charleroi.

Ça fait peur, probablement pas aux coupables qui ont eu vingt ans pour effacer leurs traces…

Extinction des Lumières

Le PS bruxellois décidé à enterrer le code du bien-être animal. Sauf retournement de situation, les socialistes bruxellois bloqueront l’adoption du projet du code du bien-être animal pour le reste de la législature. A deux mois des élections, les rouges craignent le retour au Parlement du dossier ultrasensible de l’abattage rituel.

Incompréhensible ? Non, ce parti espère des retombées positives aux prochaines élections. Bientôt, l’islamisme appliqué impliquera un nouveau nom du parti, plus proche des frères musulmans de Belgique. 

Dire qu’on a mis plusieurs siècles à se débarrasser de la toute puissance de l’église catholique et voilà qu’une autre religion veut imposer ses règles d’un autre temps à la société. Le PS se déculotte pour rester au pouvoir. Où sont les socialistes anticléricaux des siècles passés ?

Il est fort regrettable que ce parti, à Bruxelles, ne s’adresse plus à tous les Belges, mais principalement aux Belges musulmans et juifs. Au moins les PSC et CVP s’affichaient clairement comme chrétiens, le PS fait cela en « stoemelings ». La laïcité est la grande perdante alors que nous avons besoin d’elle plus que jamais.

Au fait, en parlant du respect des traditions, on ne peut plus représenter le père Fouettard tel qu’il l’était traditionnellement en Belgique depuis des siècles, mais égorger des moutons sans aucun étourdissement préalable on peut. Explication ?

Pour finir, je reprends le commentaire d’un internaute :

« Courage fuyons (nos responsabilités) et accrochons-nous (fermement) à nos sièges CYNIQUEMENT « gagnés » et à gagner avec les votes massifs d’une frange des électeurs bruxellois. Le prochain gouvernement se penchera (en évitant de tomber hein !) sur la question…Voilà le peuple t-à-f rassuré : quand nos gouvernements (fédéral, et régionaux) se penchent sur un sujet « sans tabou, en étant ouverts à la discussion, en écoutant la société civile » et autres formules débiles répétées à l’envi sans rien voir venir (comme sœur Anne) ou si peu, on a la garantie qu’on va en sortir « par le haut » (autre formule débile et vide de sens). Et on ressort l’argument économique (perte de clientèle-cf abattoir d’Aubel), comme pour les entreprises (e.a. les polluantes) qui « souffrent » (dans leurs bénéfices surtout) des mesures d’assainissement ou de contrôle de leurs rejets, pcq chez ces gens-là, dirait Brel, on compte, et il n’y a même que ça qui compte (dans notre système économique et de société en fait) ! Et pour revenir à l’abattage, on avance, (pour « sortir par le haut » sans doute) qu’en 2028, l’abattoir d’Anderlecht, c’est fini : voilà, problème résolu et bien géré politiquement mais mais mais …à BXL (là où le problème se pose), on ajoute dans la foulée (pcq chez ces gens-là, ça court , surtout pour décider Lol) qu’il y a intérêt (électoral…mais le mot a été omis) « de poursuivre une activité d’abattage sur le territoire régional : on sortirait par le haut pour mieux rentrer par le (très) bas. Lamentable ! »

Discours et faits

Les experts ont authentifié la revendication de l’attentat du Crocus City Hall par l’État islamique, Daech donc, et plus spécifiquement par sa branche dite du Khorasan, c’est-à-dire d’Afghanistan.

Poutine n’a pas apporté la preuve de ses accusations de collusion entre les terroristes et l’Ukraine, il faut donc faire attention au « narratif » russe qui servirait d’abord à justifier la guerre contre l’Ukraine, pas à faire la lumière sur l’attaque de vendredi.

Pour justifier aux yeux de sa population la faille de sécurité du 22 mars, surtout après la mise en garde américaine il y a trois semaines qu’il avait rejetée d’un revers de la main, Poutine veut mettre l’attentat dans le cadre de la guerre avec l’Ukraine et l’Occident. Explication simple – peut-être trop simple.

Et puis la Russie a mis tous ses efforts militaires, industriels, humains, face à l’Ukraine, au point d’en négliger la lutte contre le terrorisme. C’est l’une des grandes faiblesses des États de ne savoir gérer qu’une crise à la fois, la Russie le montre de nouveau.

Que sait-on du déroulé de l’attaque ? Des hommes armés ont fait irruption dans une grande salle de concert de la capitale russe, et ouvert le feu. On se demande aussi comment, dans un état aussi policier que la Russie où aucun éternuement ne passe inaperçu, ces quatre types parviennent à pénétrer dans un bâtiment en principe hyper protégé, alors que la CIA avait pourtant prévenu le FSB qu’un attentat se tramait. 

Les forces de police sont arrivées après le départ des assaillants. Pas de chance, on avait affaire à des figurants pas très doués. S’échapper à quatre, avec plus armes et bagages, dans une voiture de type Clio, cela relève de l’amateurisme, une voiture puissante aurait été plus utile en cas de poursuite. Mais chance quand même, ils sont cueillis à peine trois heures plus tard, sans résistance, par quelques policiers. Le scénario est d’une tristesse.

Les quatre individus originaires du Tadjikistan, une ancienne république soviétique d’Asie centrale, ont été arrêtés et leurs aveux, étonnamment rapides, ont aussitôt été exhibés sur les réseaux sociaux. Quelle aubaine, Poutine se rattrape auprès de la population russe qui devait, à juste titre, s’inquiéter de sa sécurité.

Trop beau pour être vrai ?

A qui profite le crime ?

Au moins 115 personnes ont été tuées et plus de 140 blessées dans une attaque revendiquée par un groupe affilié à l’État islamique (EI) autoproclamé, bien que cette information n’ait pas pu être vérifiée de manière indépendante.

Un groupe d’hommes vêtus de tenues de camouflage et armés de fusils ont semé la terreur dans un auditorium où des milliers de personnes étaient venues assister ce vendredi à un concert de rock à la périphérie de la capitale russe, Moscou.

En plus de la terreur des coups de feu, le ciel de Moscou était teint en orange et une grande colonne de fumée traversait la ville, après que les assaillants ont incendié le toit du déjà célèbre hôtel de ville de Crocus, qui a abrité des artistes de premier plan.

Jusqu’à présent, onze personnes ont été arrêtées en lien avec l’incident. Quatre d’entre elles ont été directement impliquées dans l’attaque, comme l’a rapporté le chef des forces de sécurité au président russe Vladimir Poutine.

Les services de sécurité russes affirment que les suspects détenus avaient l’intention de franchir la frontière avec l’Ukraine. Kiev a qualifié cette affirmation d' »absurde ». Poutine n’a bien sûr pas hésité à accuser l’Ukraine d’avoir commandité l’attentat, profitant de cette aubaine pour passer sous silence sa ré-élection douteuse, un porte ouverte à un renforcement de la sécurité intérieure et à une intensification de la guerre contre le « terroriste ukrainien ».

On sait que l’État Islamique revendique parfois des attentats qui ne sont pas les siens, ou qu’il est manipulé par certaines puissances, et on voit mal l’Ukraine ou des nations occidentales tirer un avantage de cet horrible carnage. Et les détails de l’attaque, fort semblable à celle du Bataclan, fourniront peut-être des indices sur une possible mise en scène.

A suivre…

Satisfaction

25 mars

Le temps est idéal pour le nettoyage de la terrasse et de la cour, pour enlever cette vilaine verdure et la poussière accumulée. Ça consomme pas mal d’eau pour rincer l’efficace mélange savon noir / bicarbonate de soude, on en sort trempé, mais le soleil nous sèche assez vite.

Après quelques heures de nettoyage, les surfaces ont retrouvé leur bel aspect et nous pouvons être contents du boulot effectué. Tout est prêt pour les belles saisons qui viennent.

Cruelle déception

24 mars

Pourtant j’y ai cru à cette première victoire, tellement que je n’ai pu m’empêcher de hurler ma frustration en fin de match, quand le but de la victoire vient d’un tir improbable en pleine lucarne de l’attaquant adverse, trop rapide pour que je puisse l’intercepter.

Ce match, nous pouvions le gagner car nous l’avons dominé de bout en bout, mais pour assurer la victoire, il aurait fallu marquer plus qu’un but en première mi-temps. Nous savions que c’était insuffisant mais aujourd’hui, nos attaquants, d’habitude efficaces, se montraient maladroits aussi bien sur penaltys que face au gardien.

Bref, le dernier quart d’heure fut terrible, d’abord l’égalisation sur une erreur ‘appréciation d’un défenseur, et puis ce missile qui me crucifie. Et personne ne peut nier que nous jouons bien, nous n’avons jamais été outrageusement dominés par les autres équipes, et perdre en a d’autant un goût amer.

Et pour couronner le tout, je me suis fais une élongation au genou droit, je boite péniblement, heureusement que j’ai un mois pour me remettre.

Contrecoup

23 mars

L’air de rien, ce petit voyage dans la capitale française a vraiment été épuisant, non seulement pour ses péripéties, mais aussi par sa durée (lever à 4h15, coucher à 23h45), tout ça pour dire que ce samedi n’a pas été très actif.

Enfin, ce n’est pas que nous n’avons rien fait, mais à part quelques courses nécessaires et une promenade avec le chien, nous n’avons pas eu envie de faire grand-chose d’autre que paresser devant Netflix et la nouvelle série à conseiller : le problème à trois corps.

Double chance

22 mars

Aujourd’hui, départ pour Paris, pour revoir notre petit-fils Émile en chair et en os (bien en chair d’ailleurs), mais ça démarre plutôt mal : en montant dans le train à Jette, j’oublie le sac à dos avec les billets et les clés de la maison. Panique ! Si on veut revenir à Jette, on rate le TGV pour Paris mais si quelqu’un pique le sac, il pourrait découvrir notre adresse. Heureusement, notre ami Angelo répond à notre appel, file à vélo à la gare et retrouve notre sac sur un banc du quai. Soulagement !

Rassurés, nous pouvons pleinement profiter de la journée à Paris qui, contrairement à Bruxelles sous averses, est splendide et nous permet de nous promener longuement avec le petit et de dîner en terrasse. Quel plaisir de le voir en bonne santé et de plus en plus souriant, alors qu’autour de nous d’autres souffrent des problèmes respiratoires de leurs enfants (je crois les doigts pour que ces soucis soient bientôt derrière eux).

Enfin, on peut dire que notre ange gardien était avec nous ce vendredi, merci à lui de veiller sur nous et notre famille.

A vos outils

Le printemps est arrivé, la belle saison…

J’aimerais bien le chanter comme Michel Fugain et son Big Bazar, mais je n’ai pas vraiment le cœur à la fête. Trois jours que je me démène dans le jardin, pourtant petit, pour un grand nettoyage et une remise en beauté (relative).

D’abord couper, tailler, rabattre tout ce qui en a besoin, pour aérer les espaces et ne pas éreinter les pousses avec des branches trop longues. Ensuite, remettre des copeaux de bois pour limiter la pousse des mauvaises herbes et autres plantes non invitées. Et enfin tondre la pelouse devenue complètement débridée, on est loin d’un gazon anglais, ça ressemble plus a un terrain vague.

Le plus gros est fait, il restera encore un peu de fignolage, genre décorations lumineuses et destruction des mousses envahissantes et disgracieuses. En fait, j’ai vraiment bien travaillé. Et vous ?