Je pense donc je suis… derrière mes pensées

Les meilleures choses ont une fin… les mauvaises ont un début… et dans l’intervalle, les deux peuvent s’annuler?

Je ne sais pas pourquoi ces pensées me passent par la tête, il y a probablement un lien de cause à effet, mais les éléments déclencheurs sont probablement imperceptibles et difficilement identifiables sans un minimum d’investigation.

Est-ce que cela a vraiment de l’importance? Non, pas du tout, c’était simplement histoire d’écrire quelque chose aujourd’hui, en évoquant, peut-être pour amorcer une série de posts, le fait que notre cerveau fonctionne majoritairement en roue libre, interceptant une multitude de données et en déduisant des sens cachés ou incongrus, en nous amenant à penser et faire des choses qui échappent à notre compréhension immédiate.

D’où ces pensées impromptues…

F… Frr… Froid

Brrrr, il fait froid, je plains les grévistes qui ont affronté le gel et, pour certains, la fine neige. Rien de comparable cependant à ce que doivent endurer les sans-abris.

L’hiver débarque en force cette semaine, les températures vont passer largement sous la barre du zéro mais, chance, il ne devrait pas tomber trop de flocons, juste de quoi demander de la prudence sans empêcher de circuler. Ce qui n’empêchera certains pétés de foncer à toute allure ni les trouillards de rouler lentement même aux endroits où il n’y a aucun danger.

Il faudra bien sûr  protéger ses miches mais on ne pourra malheureusement pas les garder au chaud dans le nid douillet. Le boulot ne reconnaît pas les excuses pour conditions climatiques.

Pourquoi se plaindre du froid? N’est-ce pas ce à quoi nous devons nous attendre chaque hiver sous nos latitudes?

Pas d’excuses de l’âge

Il faut que je me reprenne en main!

Ma santé se dégrade, rien que du normal vu mon âge avancé, cependant la question n’est pas là.

Je suis conscient du problème mais, au lieu de l’attaquer de front, je le contourne en me convaincant que je suis de forte constitution et que, comme auparavant, mon énergie prendra le dessus et me fera gagner la bataille. Comme avant, ha, ha!

Belle illusion dont tant de mes contemporains se bercent: vaincre la vieillesse et faire reculer la mort!

Comme si ces institutions de la nature pouvaient s’éviter sans d’immenses sacrifices de crédibilité et de bien-être.

Il nous faut accepter l’inéluctable, mais accepter ne veut pas dire renoncer à se prendre en charge et se laisser aller.

D’où la colère à mon égard: je dois me remuer les fesses avant de ne plus pouvoir m’asseoir tranquille. Plus que de ‘énergie, il me faut de la motivation…

Basta!

Je crois qu’il est plus que temps d’arrêter cette débilité!

Est-ce que quelqu’un peut couper l’interrupteur de la finance?

Va-t-on devoir endurer longtemps son emprise sur notre vie?

Il fut un temps où les investisseurs attendaient patiemment, plusieurs années,  que l’entreprise soit bien en place pour en tirer des dividendes. Pas comme tous ces boursicoteurs à la noix qui veulent que ça rapporte immédiatement aux dépends de tout le reste. Dans quel rêve débile ont-ils vu que la croissance est infinie?

Et ces agences de notation qui font la pluie et le beau temps pour des pays qu’ils disent connaître et enfoncent un peu plus dans la crise par des notations obscures. Elles doivent leur procurer des sentiments de puissance et d’importance qui flattent leur égo de maître du virtuel.

Plutôt que les récompenser, ne serait-il pas temps de les contrôler, voire les punir pour le mal qu’ils nous font?

Bossa dura

27 janvier

Je bosse, je bosse dur, mais pour quoi?

Pour la satisfaction personnelle, être fier d’avoir fait mon boulot malgré les conditions difficiles et un salaire moyen?

Pour ne pas être considéré comme un boulet, un profiteur, un glandeur, un pion dispensable par mon boss?

Pour ne pas me retrouver au chômage si je fais des vagues?

Allez savoir!!!!

Y-a-t-il des penseurs dans les syndicats?

26 janvier

La grève approche! La grève nationale?

Non, la grève décidée par des syndicats qui manquent d’imagination et devraient vachement penser à reconsidérer leur rôle dans la société.

Car décider de paralyser le pays en période de crise en causant aux sociétés qui souffrent déjà des pertes supplémentaires de revenus et de confiance des clients, ce n’est pas que lamentable, c’est de l’irresponsabilité pure.

La crise est là, l’austérité est un passage obligé qui ne pourra, quelles que soient les mesures prises et à prendre, que mécontenter tout le monde.

Alors, messieurs, discutez, puisque c’est prévu, et montrez votre force et votre détermination dans les négociations, et cessez de bloquer les gens qui doivent bosser sans filet pour gagner leur vie!

Itching but not scratching

25 janvier

Je vais devenir fou à force de me battre pour ne pas gratter ce qui me démange…

Une allergie qui joue au yo-yo, qui régresse pour mieux revenir, qui sait se faire oublier quelques heures avant de me couvrir le corps de gourmes rouges, cela à de quoi vous mettre les neurones en désordre.

Mais je crois que je suis sauvé par ma grande capacité de concentration: une fois branché sur mon boulot, je ne pense plus à cette peau rugueuse qui appelle mes mains pour la griffer et laisser des zébrures qui ne feront qu’empirer les choses.

Vivement ce soir que je prenne une bonne dose d’antihistaminique.

Allergie non identifiée

C’est  venu d »abord comme une vague anodine – quelques démangeaisons éparses, puis ce fût la déferlante brutale qui submerge le corps entier en partant du buste vers les extrémités.

C’était tolérable mais les picotis, les grattements de gorge, les rougeurs, la douleur stomacale, le mal de tête, les gonflements cutanés, un ensemble de symptômes rappelant l’intoxication alimentaire, ne passent pas inaperçus et il n’y avait qu’un antihistaminique léger dans la trousse à pharmacie. J’ai donc dû prendre mon mal en patience et tenter de passer une bonne nuit.

Heureusement, j’ai dormi comme un bébé et au réveil, quoiqu’un peu groggy, je me suis levé comme d’habitude.

Malheureusement, ça ne s’est pas arrêté là! Signe d’une affection plus grave qu’une indigestion? Le foie peut-être?

il va falloir suivre cela de près.

 

Gène du crime

Quand on parle du gène du crime, il y a deux points importants qui suscitent le débat.

Le premier est d’ordre scientifique. Il n’y aura jamais LE gène du crime mais plutôt une multitude de facteurs d’influence, aussi bien génétiques (par exemple liés aux allèles de la MAO-A) qu’environnementaux (maltraitance dans l’enfance, multiples stress durant l’adolescence…). Et surtout, quels que soient ces facteurs, ils n’indiqueront qu’une probabilité de manifestation d’un comportement violent: toute combinaison de ces facteurs n’implique aucunement qu’un individu deviendra un criminel, il aura toujours le libre choix de ses actes.

Le second est d’ordre judiciaire. Lorsque l’on identifie une déficience génétique chez un meurtrier en série, cela implique que son comportement sera durablement influencé par son patrimoine génétique. Si on doit en tenir compte lors de son procès, faudra-t-il alléger sa peine sous prétexte qu’il n’est qu’en partie responsable de ses actes? Ou, au contraire, faut-il alourdir sa peine parce qu’il représente un danger permanent pour la société?

Je suis d’avis que, tant qu’aucun traitement sérieux des facteurs génétiques n’existera, il faut d’abord penser à la protection des personnes, plutôt que leur demander d’accepter leur statut de victimes potentielles parce que la justice veut faire preuve de clémence ou faire de la place à tout prix dans ses prisons.

Glandouille

22 janvier

Vu les deux soirées terminées respectivement à 2 heures et 4 heures du matin, la journée n’a pas été très productive, plutôt genre glande et coccccooooonnnning…

Mais qu’est-ce que cela fait du bien de traîner en tenue relax et de squatter le divan…