Plus de peur que de mal ?

On se plaint d’internet et de toutes les bêtises qu’on peut y trouver mais comment voulez-vous qu’on se fie à la toile si même les media d’information, censés nous apporter des faits vérifiés, font dans l’approximation.

D’abord, on nous apprend qu’une jeune fille est tombée d’un balcon (ou d’une terrasse ou d’une fenêtre) à Louvain-la-Neuve lors d’une activité de baptême, elle serait grièvement blessée : et allez, encore un débordement estudiantin.

Ensuite, elle serait tombée d’un deuxième étage à la suite d’un malaise, elle a été plongée dans un coma artificiel parce qu’elle avait de l’eau dans les poumons et que son état était préoccupant : elle est tombée dans une pièce d’eau (moins grave que sur le sol) ou elle a bu trop vite une bouteille d’Evian ? Nul ne le dit.

Puis, elle est déjà sortie du coma et pourra quitter l’hôpital dans les 48 heures : ou bien la hauteur de la chute n’était pas si haute, ou bien elle est vraiment costaude pour s’en sortir aussi vite.

Finalement, ce sont deux étudiantes différentes, l’une ayant fait une chute, l’autre un malaise.

Il y a de quoi se poser des questions, non ?

La science avance

Le pays d’origine de la Covid-19 n’est peut-être pas celui que l’on croit.

Dans un rapport préliminaire, des chercheurs de l’Institut Pasteur ont découvert au Laos des virus très proches de SARS-CoV-2 chez les chauves-souris, virus qui sont capables d’infecter l’homme sans animal intermédiaire, comme le pangolin.

Sans apporter de réponse tranchée, ce rapport listait quatre scénarios plus ou moins probables. Celui qui était jugé le plus vraisemblable était la transmission du virus à l’homme par l’intermédiaire d’un animal infecté par une chauve-souris.

Venaient ensuite les hypothèses d’une transmission directe sans animal intermédiaire, d’une transmission par la nourriture, notamment la viande surgelée, et enfin d’une fuite accidentelle de laboratoire, toutefois jugée « extrêmement improbable », aucune donnée soutenant cette hypothèse n’ayant été ni publiée ni soumise à l’OMS selon les experts.

Rassurez-vous, complotistes de tous bords, il vous suffira de balayer d’un revers de la main les trois premières hypothèses, en affirmant que cette étude est biaisée ou financée par les Chinois ou par le lobby pharmaceutique, pour pouvoir continuer à brandir, sans aucune preuve, la quatrième que les scientifiques, par honnêteté, considèrent encore comme possible quoique non démontrée jusqu’ici.

Recalé sans voile

Actiris suspend l’offre d’emploi d’une école qui précisait que le « port du voile » est interdit dans l’établissement scolaire.

Quand il s’agit d’une personne devant effectuer du nettoyage et de la surveillance d’enfants, on peut se demander pourquoi une personne voilée ne pourrait pas être engagée.

Mais quand cela vient de la communauté éducative Sainte-Geneviève d’Etterbeek (école catholique d’enseignement fondamental), on peut comprendre la formulation orientée, même s’il aurait mieux valu indiquer « aucun signe conventionnel » pour rester neutre et non discriminatoire.

Surprenant, on agite la jurisprudence, le règlement d’ordre intérieur, l’analyse juridique, la justification de la restriction… Faut-il vraiment en faire des tonnes là-dessus, plutôt que simplement, et discrètement, demander la modification de l’offre ?

Hélas oui, puisqu’Unia a bien sûr réagi au quart de tour, comme il le fait à chaque tentative de discrimination qui touche un ou une Belge…

I’m back

Enfin de retour sur le terrain !

J’avais raté le premier match par mon départ en vacances, il ne fallait pas que je me loupe sur mes premières interventions.

L’adversaire était de notre niveau mais nous avons pu marquer deux buts en première mi-temps puis gérer notre avance, pour clôturer à la dernière minute par un 3-1 mérité.

Je ne suis pas encore en top forme, j’ai mal à peu près à tous mes muscles, mais dans quelques matchs je pense ^pouvoir retrouver mes sensations et mes réflexes d’antan.

Pas glob

25 septembre

Matinée jardinage, coupe réglementaire du gazon, il ressemble enfin à quelque chose. Encore une tonte avant l’hiver et nous pourrons passer la mort saison en toute tranquillité.

Soirée anniversaire, mon filleul fête ses 25 ans, tardivement et en famille, avec force bulles et un foodtruck vietnamien. Tout se passait nickel jusqu’à ce que l’une d’entre nous ne fasse une grave crise d’allergie et soit emmenée à l’hôpital pour observation.

On aurait souhaité mieux comme fin de journée.

OK, un peu

Manifestation nationale contre la loi sur la norme salariale : même si je ne suis pas concerné, n’ayant même pas droit à la moindre augmentation de salaire, je suis d’accord sur un point : la crise ne doit pas accentuer les inégalités.

Dans la crise de la Covid-19 et la fermeture de certains secteurs, avec comme conséquence la Belgique qui aujourd’hui croule sous une dette de 581 milliards, il n’est pas normal que des entreprises qui ont largement profité des circonstances pour réaliser de plantureux bénéfices (grandes surfaces par exemple) ne puissent pas partager les profits réalisés avec ceux qui les ont permis, à savoir leurs collaborateurs.

Invoquer la crise pour donner des miettes aux travailleurs de ces entreprises alors que les actionnaires reçoivent de plantureux dividendes, c’est au mieux de l’ironie, au pire du foutage de gueule.

Une large taxe sur ces revenus permettrait d’un peu rééquilibrer les choses, mais personne n’osera faire ce coup-là aux pauvres actionnaires, les travailleurs n’ont qu’à se serrer un peu plus la ceinture en attendant que le contexte économique soit meilleur (quoiqu’il y ait toujours des raisons de dire qu’il ne l’est pas). Alors, aux calendes grecques, sans doute…

Il faut oser

Di Rupo s’en prend violemment au PTB : « Ce sont des menteurs, des manipulateurs et des communistes ».
Il a raison de s’emporter, Elio, lui qui a si efficacement exclu les parvenus de son parti et qui est un fervent pratiquant de la vérité, de la transparence, de la franchise… et du libéralisme.
Son nœud papillon s’est emballé au point de créer une tornade rouge.

Le cash se crashe un peu plus

Batopin, le consortium qui rassemble les 4 premières banques du pays (BNP Paribas Fortis, KBC, Belfius et ING) confirme qu’il divisera le nombre de distributeurs de billets appartenant à ces dernières par plus de deux d’ici à la fin 2024, soit quelques centaines en moins.

Mais, rassurant, Batopin assure qu’il y aura « une meilleure accessibilité au cash… », en promettant une répartition plus optimale pour le citoyen du solde d’automates sur le territoire.

LOL ! Déjà qu’en dehors des zones commerciales il faut bien chercher pour trouver un distributeur ou même une agence, on se demande comment il va optimiser la répartition, vu que le citoyen passera en second lieu derrière la rentabilité des emplacements.

Autant dire que cela fait partie du grand plan consistant à dégoûter les gens d’avoir du cash et préparer le grand moment, pour les banques bien sûr, où le cash disparaîtra.

J’apprécie beaucoup l’humour des déclarations de Batopin…

Rébellion à Molenbeek

Violence lors d’un contrôle de routine : un individu blesse trois policiers venus l’embêter pour une voiture mal garée sur la chaussée de Gand. Et en plus, son permis de conduire n’était pas en règle : il y a quand même des trucs plus importants à vérifier ailleurs, non ? Soyons indulgents, c’étaient probablement des jeunes recrues qu’on n’a pas mis au courant qu’ils pénétraient dans une zone de non-droit…

Et puis ouf, Unia ne va pas devoir intervenir, on est passé à côté de la bavure policière ! Après tout, les policiers sont formés pour prendre des coups et ne pas les donner, comme les punching balls.

L’agresseur (le quidam, pas le policier, hein) sera traduit en justice. Remontage de bretelles, peine avec sursis, amende légère, il regrettera ses gestes « déplacés » (ou bien placés vu les dégâts) et puis on n’en parlera plus. 
Il ne faut pas confondre tolérance zéro de la violence avec violence zéro de la tolérance.

Dermato, ou plutôt tard

Comment font tous ces médecins pour ne jamais être à l’heure à leur rendez-vous ?

Nous, patients, on nous demande d’être présent quinze minutes avant l’examen mais c’est finalement pour attendre et ne voir le praticien que quarante minutes après l’heure du rendez-vous prévu.

Mais, le terme est bien utilisé, nous devons prendre notre mal en patience sinon, si le mal est vraiment insoutenable, il y a toujours les urgences, où, soyez en sûrs, vous serez reçu bien plus rapidement…