Thikem's Blog

Pour ne pas cesser d'écrire

Mais où cela va-t-il?

Je suis fan de Kevin Spacey, sans plus, mais je réagis à cet article sur son coming out qui choquerait la communauté LGBT. D’accord, la star de « House of Cards » a été accusée d’avoir harcelé un jeune acteur, alors mineur, il y a une trentaine d’année et il en a profité pour s’excuser, ne s’en souvenant plus parce qu’il était saoul ce soir-là, et pour révéler qu’il était gay. Pourquoi est-ce choquant ?

Parce qu’il donne l’impression que les LGBT pourraient être des prédateurs sexuels ? Est-ce que ce ne serait vraiment pas possible ? Voyons la vérité en face, il n’y a pas que les hétéros qui le sont, alors pourquoi s’offusquer alors que ce message se voulait une explication de son attitude passée.

Cependant, je ressens surtout de plus en plus un malaise vis-à-vis de cette campagne de dénonciations de harcèlement sexuel, qui avait du bon, au moins pour la libération de la parole des victimes, mais qui prend de plus en plus des allures de chasse aux sorcières. Aujourd’hui, il semble suffire de lancer sur le net des accusations, qu’on est sensé croire sur parole, contre un homme (ou une femme), célèbre ou haut placé, pour avoir eu des propos/des gestes déplacés il y a des années pour détruire une carrière, voire une vie. Le statut de victime semble être devenu le nouveau Graal qui confère tous les pouvoirs à celui qui le revendique.

Dans le cas de Kevin Spacey (et sous réserve d’autres accusations), le cas me semble bien moins grave que celui de Weinstein, il s’est excusé (au contraire de Weinstein) et sa victime ne le poursuit pas en justice.  Doit-on, comme le fait déjà Netflix, s’en séparer comme la peste, le mettre au ban des acteurs, et le mettre sur le même pied que les gros salopards qui, en toute connaissance de cause, utilisent leur position de dominance pour assouvi leurs viles pulsions.

Il est temps de remettre un peu de raison dans ce déchaînement de réactions émotionnelles – et je ne parle pas des victimes mais de ceux qui réagissent sans réelle réflexion à leurs révélations – avant que l’abondance ne devienne indigestion, que le n’importe quoi empoisonne le débat, et que, comme d’habitude, les bonnes intentions derrière ce mouvement ne disparaissent dans les eaux troubles des futilités, des mensonges, des vengeances et de la récupération du politiquement correct.

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Apprenti pas sage

Evadé du labyrinthe des doctrines, Dambal désapprend les leçons et détricote les devoirs. La mécanique des druides et la physique cantique ne l’intéressent pas outre mesure, il ne voudrait jongler qu’avec les paraboles et l’art choral, en simple amateur. Que lui importent les menaces des marionnettes au regard torve ! Il n‘a maître, ni ici-bas, ni là-haut.

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Quand le ridicule tue la crédibilité

29 octobre

Belle sortie du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration sur l’accueil éventuel du leader indépendantiste catalan, qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, juste pour faire le buzz sur l’indépendantisme flamingant en jetant de l’huile sur le foyer catalan.

Elle a eu le don d’énerver, de Bruxelles à Madrid, en émettant tout haut (oups, pardon, je ne savais pas que je pouvais gêner le gouvernement fédéral) une « possibilité technique, théorique ») que le président destitué de Catalogne Puigdemont pourrait demander asile à la Belgique par crainte de ne pas avoir un procès équitable.

Non, non, ne vous en faites pas, Mr Francken, on vous croit, vous n’avez pas voulu créer de polémique, c’était juste une idée en l’air, donnée en toute discrétion dans le cadre d’une émission que personne ne regarde. Pourquoi diable auriez-vous penser qu’elle serait si médiatisée ?

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Enfin (un peu) là

28 octobre

Hier soir, ma petite puce chérie est rentrée de Paris pour passer quelques heures avec nous, ses parents meurtris par son départ vers la capitale française pour un stage en entreprise, et sans doute un emploi qui nous privera si souvent de sa présence stimulante.

La séparation parents-enfants a été trop brutale, trop rapide, nos deux oisillons quittant si vite et quasi en mêle temps le nid, c’est dur ce changement de vie, même si on s’y était un peu préparé, il va nous falloir du temps pour organiser une suite engageante.

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Esprits corrompus

Enfin, se dit-on, en effet de cette bonne gouvernance avec laquelle les politiciens nous bassinent, plus aucune rémunération publique ne dépassera les… 245.000 euros en Wallonie ! Pardon ? Je m’étrangle alors qu’on annonce que le revenu net imposable moyen des Belges est de 17.698 euros.

Quel extraordinaire somme de travail justifie un salaire presque 14 fois plus élevé que le citoyen moyen qu’ils doivent servir (et non pomper). Un salaire de base raisonnable, plus des compléments en cas d »heures supplémentaires, bien sûr sur base d’un relevé des prestations, et taxé comme tout employé, cela semblerait plus juste, non ?

Dernier scandale aujourd’hui à Liège, avec la cheffe de file écolo (tiens, ce n’est pas ce parti qui lavait plus blanc que les autres ?) qui a touché 23.000 euros pour 9 réunions (sur les 17 auxquelles elle devait assister), soit 1,3 le revenu moyen, pour même pas deux semaines (en voyant large) de travail.

Mais elle s’est rendu compte (hmm), toute seule (hmm, hmm) et à temps (hmm, hmm, hmm) qu’il y avait un problème…

Mouais, c’est seulement lorsqu’ils sont pris la main dans le sac qu’ils remboursent ! On aurait attendu mieux d’un parti qui prône l’éthique et l’intégrité comme valeur fondamentale. Tous pourris ? la majorité probablement.

La corruption c’est aussi le manque de dignité, c’est l’absence de scrupule, c’est l’exploitation des gens sans défense (Tahar Ben Jelloun).

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A franchir enfin

Un jour Dambal sautera le lit du Rubicon, minuscule bande de rocailles qui le maintient à l’écart de son passé, il n’a juste pas assez de cran pour dépasser le gué liminaire. Raison pour laquelle il patauge tristement dans les eaux brunes des émotions contradictoires, celles qui dévalent en cascades galantes les abîmes que les jours laissent entr’ouverts comme autant de souvenirs engouffrés. Dambal s’est presque résigné à cet état résiduel des élans du cœur, il se creuse en vain la tête pour démêler l’écheveau de coton qui paralyse ses jambes. Il pense souvent à cette période révolue et une impression bizarre lui parcourt l’échine lorsque le regard intercepte un mouvement presqu’imperceptible. Il emmagasine toutes les histoires des riverains de l’inaccessible, cas vécus ou légendes, car ce qui l’empêche de quitter ce poste inconfortable, c’est l’intangible catharsis et ce danger des étendues désertifiées qui l’attire autant qu’il le repousse, il est conscient que les pôles opposés rapprochent les aimants.

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A franchir

Un jour Dambal sautera le lit du Rubicon, minuscule bande de rocailles qui le maintient à l’écart de son passé, il n’a juste pas assez de cran pour dépasser l’endroit liminaire. Raison pour laquelle il patauge tristement dans les eaux troubles des émotions contradictoires, celles qui dévalent en cascades galantes les abîmes que les jours laissent entr’ouverts comme autant de souvenirs figés.

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Et c’est reparti pour un (dernier) mauvais tour

C’est-y bon dieu pas croyable, voilà-t-y pas que les langues se délient sur les tueurs du Brabant ! ça doit être une effet domino de la libération de la parole des femmes contre les agresseurs sexuels, maintenant un tas de témoins se rappellent à notre bon souvenir, eux aussi victimes d’une omerta trop longtemps subie.

Ce qui apparaît surtout incroyable, c’est que les révélations soient encore une fois anciennes, tous ces témoins ayant en leur temps fournis des indications sur les possibles coupables des tueries, mais qu’on (qui, d’ailleurs, sinon un haut niveau de décision ?) a tues, en enterrant les dépositions, en négligeant ces pistes qui menaient vers la gendarmerie, en intimidant parfois les informateurs.

Le poisson est noyé depuis bien longtemps, son cadavre n’est plus qu’un squelette mais sachez, messieurs les illusionnistes, que si, à l’époque, vous avez vraiment voulu dissimuler la pourriture qui viciait l’un de vos services, il vous faudra maintenant très longtemps pour enlever la puanteur qui s’est répandue sur l’ensemble de votre corporation.

Ne venez donc pas encore une fois vous plaindre qu’on vous méprise…

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C’est pour du rire ?

Il y en a qui tiennent une fameuse couche ou qui vivent sur la planète Mars, car, dans le contexte actuel, vouloir appeler son enfant Jihad, comme cela s’est passé en France, c’est ou de l’inconscience ou de la provocation ou carrément les deux.

En tout cas, cela démontre une réelle préoccupation quant à l’intégration du gosse dans la société occidentale, un peu comme si on décidait de nommer son fils Shoah en Israël. Le prochain rejeton s’appellera-t-il Daesh ou Chahid ?

Cette époque est loin de nous avoir révélé toutes ses surprises…

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La science en touche

Mariés au premier regard, quelle blague et quel flop !

Je vous rassure tout de suite, je n’ai pas suivi cette émission, enfin, juste quelques bouts et la dernière, et, vu les résultats, j’en conclus que l’expérience « scientifique » est carrément ratée, puisqu’elle voulait démontrer que, par la science, on pouvait faire coller deux qui ne se connaissaient pas.

Bilan de la première saison : sur quatre couples, deux se sont séparés en mauvais termes, le troisième a divorcé en restant bons amis, sans plus, et le quatrième est resté marié. Oui mais alors, me direz-vous, il y a quand même 25% de réussite.

En fait non, ce couple-là se connaissait déjà avant de tenter l’expérience, et donc, le cas est biaisé, ce n’a rien à voir avec des mariés au premier regard. Cela prouve plutôt le contraire, il faut se connaître avant de se marier durablement.

Bilan : zéro sur toute la ligne pour la méthode scientifique !

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