Selon une étude, le coronavirus a rendu le Belge plus solidaire. Il se montre bien plus soucieux pour ses proches vulnérables que pour sa propre santé.
J’adore ls études aussi passionnantes que celle-ci… Mais fallait-il vraiment en faire une pour s’en rendre compte ?
Allons, ne boudons pas ce petit plaisir, il y a quand même quelques effets positifs de ce petit nuisible.
La règle des 4 m2 disparaît pour les maternelles et primaires. Les maternelles peuvent rentrer à l’école le 2 juin. Les primaires le 8. J’imagine que c’est une décision dans l’intérêt des enfants, certains parents ne vont sans doute pas la trouver bonne et vont préférer garder leurs gosses à la maison (ou peut-être dans une crèche).
Quelques énervés vont aussi dire qu’on privilégie l’économie à la santé des enseignants et des enfant, ils oublient un peu vite (ou alors ils s’en foutaient carrément à ce moment-là) que le personnel enseignant a gardé les enfants du monde policier et médical pendant 2 mois sans en connaître les conséquences catastrophiques.
Mais à chacun son choix, gardons la base volontaire pour le retour des enfants : ceux qui sont timorés peuvent garder les leurs et ceux qui ont besoin de franchir ce cap pourront franchir les portes des établissements bien préparés aux règles de distanciation sociale.
C’est fou, cette pandémie. Grâce à elle, on en apprend tous les jours un peu plus sur le virus mais surtout sur l’être humain.
La semaine passée, des policiers sont attaqués dans l’exercice de leur fonction à Anderlecht.
Cette semaine, on monte en épingle l’histoire de ces policiers surpris à boire pendant leur service (mais sans être saouls).
Effet de rééquilibre pour faire oublier les agressions ?
En tous cas, les habituels critiques des « bavures » policières étaient bien silencieux dans le premier cas, ils ne se privent pas de se faire entendre sur le second, soulagés d’avoir à nouveau de quoi se défouler contre ce métier où, selon eux, on devrait se laisser insulter, maltraiter, frapper sans réagir, et avec le sourire, par des petites frappes qui n’ont aucun respect de l’uniforme et des lois.
Quelle triste histoire belge !
Aucune nouvelle des masques en tissu commandés par la Belgique à la société luxembourgeoise Avrox. Pourtant un premier lot de masques de protection en tissu (1,5 million sur les 15 millions commandés) aurait dû arriver dimanche.
« Il n’y aura pas de commentaire tant que la commande ne sera pas arrivée complètement », a indiqué le cabinet du ministre de la Défense. Peut-être pour ne pas s’expliquer sur le choix d’une entreprise étrangère alors qu’il y a des entreprises belges capables de fournir ces masques mais qui n’ont pas gagner le marché. A cause de délais de livraison plus longs mais plus réalistes ?
Allons, ne jetons pas la pierre à ce brave ministre. Parlons plutôt d’une malchance qui s’acharne.
Une chose se confirme, jusqu’ici, le déconfinement n’a pas relancé la pandémie. C’est bon signe pour les semaines à venir, sauf en cas de mutation du virus, ou de comportement incivique de certains.
La deuxième vague aura probablement lieu, il ne faut qu’espérer qu’elle sera modérée et n’obligera pas le gouvernement à remettre le couvert avec le confinement, il risquerait d’y avoir des pétages de plombs, surtout de la part de ceux qui ne peuvent pas comprendre qu’il s’agit d’une protection nécessaire pour limiter, mais pas empêcher, l’expansion de l’épidémie.
Il est temps de déconfiner prudemment mais totalement, de relancer l’économie, et de laisser la nature faire. Je sais, c’est dur, je n’ai pas peur d’être contaminé, et peut-être de mourir, mais plutôt de vivre dans la peur, cloîtré chez moi dans l’attente d’un vaccin qui ne viendra que l’année prochaine sans garantie qu’il soit 100% efficace.
Je touche du bois pour que la pandémie se calme, pour la tranquillité d’esprit de tous.
24 mai
On peut passer une journée tranquille, on a bien bossé hier, juste quelques mesures à revérifier sur le chantier et puis on passe l’après-midi dans le calme et la détente.
23 mai
Marathon de visites, il faut profiter au plus vite de la réouverture des showrooms pour donner à l’entrepreneur les références des carrelages pour la maison, et celles des éléments de la salle de bain.
Il a facile l’entrepreneur. Lui, il a pu continuer, lentement certes, à travailler sur le chantier. Mais nous, impossible de nous rendre chez les différents fournisseurs pour trouver de visu et de manu ce qui nous plaisait.
Enfin, nous pensons avoir pu enfin prendre les décisions définitives, on en discutera jeudi avec l’entrepreneur et l’architecte.
C’est quand même bizarre, pas de réaction des bisounours après ces images d’une agression de policiers dans l’exercice de leur fonction. Dur à voir, n’est-ce pas ? Dur à vivre pour ces policiers qui, malgré tout, ne saisissent pas leur et endurent les coups sans les rendre. Respect pour eux.
Allo, vous êtes toujours là, vous êtes toujours pour ce multiculturalisme libéré, c’est toujours la tolérance et l’acceptation des autres modes de vie et de comportement ? Même pas un petit message disant que c’est un cas isolé, qu’il doit encore s’agir d’une provocation policière. C’est peut-être une des coutumes importées auxquelles ne devront nous habituer, intégration oblige. Toujours pas de réaction ? Je comprends, c’est dur de perdre sa naïveté.
Merci de nous avoir fait vivre cet autre grand moment. Et bravo, malgré les nombreux avertissements que vous avez balayé de la main, d’avoir ainsi permis à l’extrême-droite de gagner quelques voix de plus.
21 mai
Dur, dur le ponçage. Toutes les parois d’un grenier à gratter en longs mouvements circulaires. Et en deux fois bien sûr, d’abord avec du papier 100 et ensuite au papier 150, pour bien enlever les aspérités et pour que le primer accroche bien dans les panneaux.
Huit heures à trimer pour aller du sol, parfois sous la pente du toit, au plafond en tenant équilibre sur les échelons supérieurs d’une échelle branlante.
Fatiguant, surtout pour les épaules et le cou, mais finalement, pas d’accident et juste des courbatures. Allez, malgré un peu d’aide, il me reste encore quelques heures de ponçage puis de nettoyage de la poussière, du moins le plus gros de la poussière.
La FGTB contre-attaque après les déclarations du président du MR, révélant les tensions sociales et politiques que les tensions sanitaires ne peuvent dissimuler. Selon le président de la FGTB, Mr Bouchez gagnerait à ne plus être » le pantin du patronat ou le valet du capitalisme ».
Mazette, voilà des slogans qu’on n’avait plus entendus depuis longtemps et qui rappellent la belle époque des comiques à la Peppone ou à la Georges Marchais.
Surtout venant de Mr Vertenueil qu’on pourrait tout autant qualifier, pour remettre de l’huile sur le feu, de « pantin des socialistes qui se graissent les pattes sur le dos des chômeurs et des salariés ».
Et ce sont les mêmes qui nous disent : « Demain ne sera plus comme avant ! » Permettez-moi de rire.
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