Taire n’est pas mentir, n’est-ce pas?

C’est bizarre quand même, Mme Milquet a moins fanfaronné sur les récents chiffres d’agressions contre les policiers!

Plus de voies de fait et plus violentes, c’est sûrement interpellant, mais pas assez pour celle qui déclare que la criminalité est en baisse: il ne faut pas détruire cette belle présentation d’efficacité.

Et puis, les policiers connaissent les risques de leur métier, il ne faut pas s’inquiéter du fait que les premières lignes de défense de la société soient de moins en moins respectées.

Non, donnons l’image d’un mandat positif et productif, rien que du bon, et oublions le son discordant des violences de moins en moins contenues.

Il ne faut pas décevoir l’électorat béat.

La vie est un don volontaire

Quelle mouche a donc piqué le gouvernement espagnol pour qu’il veuille restreindre le droit à l’avortement des femmes, droit obtenu de longue lutte ?

Pas la mouche du coche, mais plutôt celle du clocher !

Est-il si difficile d’accepter que les femmes décident de ce qu’elles font de leur corps ?

Est-il plus facile d’obliger des jeunes filles à gâcher leur vie, et celle d’enfants non-désirés à qui elles ne manqueront de faire sentir leur déception, pour une erreur de jeunesse amoureuse ?

Est-il préférable qu’elles abandonnent des bébés non désirés sous X, sachant les dégâts que l’adoption ou la vie en orphelinat peuvent causer?

Les moralisateurs ont beau parler de responsabilité, en pointant du doigt les coupables, ce n’est jamais que dans leur chef qu’elles ne les assument pas, car décider, mais en toute liberté, d’avorter ou pas, c’est prendre aussi ses responsabilités pour son futur, et ce n’est pas facile.

Donner la vie, ce n’est pas simplement une question d’accouchement, c’est aussi l’offre d’une présence et d’une assistance aimante qui ne peut se concevoir que lorsqu’on se sent capable de l’honorer.

Carte à gêne

La carte de l’Europe par Google est le reflet des recherches effectuées sur le net dans chacun des pays: c’est bien essayé, de la part d’un ricain, mais assez réducteur et subjectif bien sûr.

Les Italiens sont racistes (situation géographique et naufrages récents oblige), les Français sont gays (trace restante des manifestations contre le mariage et l’adoption pour les homosexuels), les Belges sont ennuyeux (sans doute une conséquence du ras-le-bol vis-à-vis de la politique), les Grecs sont pauvres (c’est pas un scoop avec la crise qu’elle traverse…), et caetera, et caetera…

Bref, on n’apprend rien et certains vont se vexer inutilement devant cette ‘analyse’ sans intérêt.

J’attends avec impatience de voir la même carte pour chaque état des States…

Surchauffe ou bien-être, un choix cornélien

Petite nouvelle anodine que je découvre: des recherches ont démontré que l’aspirine et le paracétamol n’étaient pas efficaces contre la grippe. Waouh; il y a quelqu’un qui a passé des années à prouver ce que l’on savait déjà de puis longtemps!

Notions de base que j’ai apprises il y a quelques décennies: les bactéries et les virus prolifèrent très bien dans un corps à 37°C. La fièvre affaiblit leur pouvoir de multiplication et favorise ainsi leur destruction par le système immunitaire. Elle est simplement une réaction de défense de notre corps. La combattre par l’absorption d’antipyrétiques est donc contre-productif, et pas nécessairement bon pour la santé générale si on en abuse.

Cependant, il est certain que laisser monter sa température, grelotter sous les couvertures et avoir mal de gorge ou de tête, n’est pas des plus agréables, même en se disant que cela va ralentir l’infection.

De deux maux, on choisit donc le moindre, au grand bonheur des virus de la grippe!

Dilemme hockeyen

26 janvier

A force de vouloir bien jouer, nous allons finir dans le top 3 du classement et devoir alors disputer la poule finale pour la montée en division 1. Ce qui ne nous amuse qu’à moitié, sachant que les autres équipes nous sont largement supérieures et que nous risquons d’enchaîner défaite sur défaite, ce qui, vous en conviendrez, n’est pas la manière la plus amusante de terminer la saison.

Mais pourquoi donc le troisième du classement, rencontré aujourd’hui, s’est-il révélé si mauvais, au point de susciter l’interrogation sur sa position si élevée dans le classement.

Bref, nous leur avons pris cette place, et cela ne nous plaît pas, préférant bien plus le ventre mou de la division où nous trouverons des adversaires de force égale.

Il ne nous reste plus qu’à perdre avec élégance pour redescendre dans le classement, mais cette perspective n’est, hélas, pas plus réjouissante…

Point sensible

Susceptibilités exacerbées, nerfs à fleur de peau et humour décalé ne font pas bon ménage!

Avec parfois des conséquences démesurées par rapport à l’incident initial.

Et il faut alors ramasser les morceaux…

En espérant reconstituer le puzzle comme il était avant.

Mais les pièces ne s’emboîtent plus aussi facilement…

Première offensive hivernale: le couac

Mais quel scoop : les services d’épandage ont été surpris par le verglas de cette nuit !

C’est vrai que cela ne faisait que quelques jours qu’on annonçait un refroidissement de l’air et que, hier soir, vu l’humidité au sol, il fallait être un génie pour deviner que cela allait se terminer en routes verglacées.

Ce serait comique s’il n’y avait eu mort d’hommes et si cela se produisait pour la première fois !

C’est vrai qu’on pourra toujours dire que les automobilistes n’avaient qu’à être plus prudents (ils pouvaient aussi se douter du risque vu lé météo), qu’ils devaient s’équiper de pneus neige (sur verglas, rien ne tient hormis les pneus cloutés), qu’ils n’avaient qu’à prendre les transports en commun (les SNCB, STIB et autres TEC n’assurent pas plus de transports en cas d’intempéries), que les kilomètres de routes et d’autoroutes sont difficiles à gérer (ah ça, quand on n’a pas assez de moyens et qu’on crée de belles routes asphaltées qui évacuent mal l’humidité !), que le sel n’aurait pas eu prise sur la glace et aurait été balayé par le vent et les véhicules (seulement s’il est jeté après le verglas, et on aurait pu utiliser du sable), et tu m’en trouveras tant des excuses pour déresponsabiliser ou diluer les fautes.

Il n’en reste que, comme de mauvaise habitude, le service public a failli, que ce soit par manque de prévoyance, mauvaise interprétation des bulletins météorologiques, gestion déficiente des épandages ou tout simplement négligence.

Et la neige n’est pas encore venue couvrir les routes…

Et puis quoi?

Dans l’ombre de ta lumière, je parcours immobile des lieux imprécis
Cherchant les réponses anonymes aux questions qui ne seront pas posées
Jusqu’à ce que la nuit claire, comme une voleuse de biens sans maître,
Vienne dérober les objets animés qui peuplent de vides mes rêves éveillés
Et tu ne viendras plus

Querelle sur la quenelle

Jusqu’où va-t-on pousser l’absurdité au sujet de ce geste?

Peut-être n’est-il pas anodin, peut-être est-il anti-système, ou anti-sioniste, ou anti-sémite ou anti-n’importe quoi, on s’en fout! Il serait resté purement anecdotique sans tout ce rabâchage médiatique et cette folie de poursuites judiciaires.

Déjà qu’il faut avoir l’esprit tordu pour y voir un salut nazi inversé, pourquoi faut-il absolument s’acharner sur ceux qui la montrent? Et pourquoi pas sur ceux qui font le vrai salut nazi, ou ceux qui lèvent le poing serré comme jadis on le faisait pour le tueur de masse Staline, ou encore ceux qui prônent l’élimination des autres au nom d’un dieu quelconque.

Plutôt qu’éduquer et apprendre à réfléchir, notre société tend de plus en plus vers l’interdiction et la répression ciblée, dans une apparente volonté de formater la pensée unique et imposer ce que l’on doit tolérer ou non.

C’est à la fois pathétique et très inquiétant.

Panique d’une mort annoncée?

Bon sang, mais c’est bien sûr, pour désengorger Bruxelles, on va créer un péage, non plutôt une vignette, ou alors une taxe. Non, pas une taxe, c’est devenu un vilain mot dans tout ce politiquement correct, alors il faut trouver un autre terme mais surtout pas taxe.

Oui mais, ô grand monopenseur linéaire, il y a autre chose dans la mobilité que faire payer (finalement, c’est le but de cette taxe déguisée) pour résoudre les problèmes! A commencer par améliorer fortement, gigantesquement, explosivement l’offre des transports en commun, et ce n’est pas ce REReke qu’on nous promet pour 2020 (est-ce bien certain?) qui va solutionner les embouteillages actuels.

A force de ne pas avoir une vision d’avenir correcte pour Bruxelles (à quand d’ailleurs une seule commune et pas 19 entités aux besoins antagonistes?), les entreprises vont se barrer en périphérie et il n’y aura plus personne qui voudra s’engluer dans une ville désertée par l’activité économique.

Hélas, à part parler pour leur chapelle et faire des plans sur la comète, il n’y a pas vraiment de leaders politiques capables pour éviter la déchéance de la capitale.