Plusieurs cas du variant indien en Belgique : une vingtaine d’étudiants en provenance d’Inde pour une formation en soins infirmiers à Alost et Louvain avaient contracté le variant indien du coronavirus. Un super contaminateur les a infectés dans le bus qui les amenait de l’aéroport de Roissy (et encore, ça peut être aussi dans l’avion, dans l’aéroport…).
On croit rêver quand on sait qu’en Inde, les hôpitaux se remplissent de patients atteints du virus et que les experts locaux s’inquiètent d’un « variant indien », qui serait plus contagieux et qui rendrait les patients plus gravement malades. Mais apparemment, pour les Français, ce n’est pas une raison suffisante pour leur interdire l’entrée en Europe.
Mais, suis-je bête, les voyages « essentiels » ne sont jamais source de contamination, c’est pour cela qu’on les autorise… Que penser alors du potentiel des milliers de consultants indiens qui se trouvent en Europe et voyagent sans problème parce qu’ils sont testés négatifs ?
Laisser des consultants indiens venir chez nous alors que la troisième vague est toujours là, c’est vraiment jouer avec le feu (ou démontrer que les contrôles aux frontières sont vraiment du pipeau) : pourquoi ne pas aussi inviter des danseurs brésiliens pour animer les rues !
Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes si le coronavirus s’en donne à cœur-joie. Après plus d’un an de pandémie, on n’a toujours pas compris ce que les asiatiques ont pigé directement : c’est à la source qu’il faut agir, les déplacements, dans les frontières, les aéroports, les gares, etc… Mais en Europe, on est beaucoup moins respectueux des restrictions à notre chère liberté, on a refusé trois semaines de confinement strict pour se prendre une interminable série de mois de mesures plus light (mais qui pèsent de plus en plus).
Nous avons gâché notre liberté au nom de la Liberté…