Encore une agression envers les transports en commun – TEC, STIB, De Lijn, mêmes cibles! Quand donc prendra-t-on de vraies mesures pour attraper, punir et éduquer ces voyous? Nous sommes las d’entendre les politiques nous abreuver de statistisques-bidons et de discours lénifiants sur la diminution des actes criminels, nous voulons des actes concrets, une police et une justice efficaces et solidaires dans la lutte contre cette engeance.
Indépendamment de la gravité des faits, le sujet de mon post est tout autre (mais peut-être très indirectment lié): il porte sur la dégradation de la langue française véhiculée par les média. Je ne donnerai pas le nom de ce journal en ligne, simplement le titre de l’article qui m’a interpellé.
Je cite: « Callaissés, les TEC Charleroi débrayent à nouveau ».
Callaissés? C’est quoi ce participe passé que je n’ai jamais vu? Certes, je ne suis pas un dictionnaire ambulant, mais j’avais beau me creuser la cervelle, je ne pouvais même pas deviner l’étymologie de ce terme.
Et puis, par association d’idées avec le jet de pierres de l’article, j’ai eu la révélation: pavé, pierre, caillou, caillasse!
Mais oui, CAILLASSER, c’est jeter des petits cailloux, de la caillasse. Caillassés et pas callaisés.
Je veux bien qu’on doive rédiger rapidement en ligne, mais, au moins pour le titre, cela vaudrait la peine de se relire.
A moins, qu’hélas, le rédacteur ne soit persuadé, par on ne sait quel cheminement tortueux de son apprentissage linguistique, d’avoir correctement orthographié ce mot. Dans ce cas, je redoute de plus en plus l’appauvrissement de notre langue française, du moins dans le cercle des lecteurs du Net.