Thikem's Blog

Pour ne pas cesser d'écrire

Un peu empaffé, non ?

Le nouveau numéro de « Complément d’enquête » consacré à Cyril Hanouna fait beaucoup parler avant même d’être diffusé. Depuis que l’enquête a débuté, l’animateur de C8 est sur ses gardes. Dans son émission, « Touche pas à mon poste », il avait déclaré : « Je vais vous dire la vérité. Ils vont le faire ce ‘Complément d’enquête’ et ce sera la fin de ‘Complément d’enquête’ derrière parce que je vais mettre mon nez dedans. Et vous savez que quand je mets mon nez quelque part, généralement, je fais souvent tout péter. »

Belle mentalité : si vous dites du mal de moi, je vous ferai saquer, c’est ça ? Des choses pas jolies à cacher, Mr Hanouna ?

Les journalistes qui ont travaillé sur ce nouvel épisode du programme de France Télévisions, « Le nouveau parrain du PAF », se sont confiés à Télérama. Virginie Vilar, l’une d’entre eux, explique : « C’est l’enquête la plus compliquée de toute ma carrière. Certains disaient avoir peur des représailles. Une source nous a demandé des précautions façon mafia, avec protection, messagerie cryptée, lieu secret… Totalement dingue ! »

Elle ajoute qu’ils ont été l’objet de « pression médiatique sans précédent ». « La terre entière sait que vous commencez une enquête, et votre sujet dispose de deux heures d’antenne chaque soir ! Il montre ses muscles, c’est du rapport de force direct. » Malgré la proposition d’interview, Cyril Hanouna n’a pas répondu aux questions de « Complément d’enquête ».

Faire le pitre à l’antenne, c’est tout bon, mais répondre aux critiques, ça mérite juste le mépris ? C’est-y pas beau la vie d’animateur vedette…

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Bon rappel

28 novembre

L’interdiction de signes convictionnels dans une administration n’est pas discriminatoire, rappelle la Cour de justice de l’UE.

Une administration publique peut interdire aux agents le port visible sur le lieu de travail de tout signe philosophique ou religieux, a estimé la Cour de justice européenne, saisie du cas d’un règlement de la commune d’Ans. L’arrêt laisse une marge d’appréciation aux Etats membres et précise qu’il ne s’agit pas là d’une obligation pour une administration.

Le droit européen permet-il à une administration publique d’organiser un environnement totalement neutre, interdisant le port de signes convictionnels à l’ensemble de son personnel ? C’est la question posée par le tribunal du travail de Liège à la Cour de justice de l’Union européenne dans le cadre d’un litige opposant la commune d’Ans et une agente qui avait demandé à pouvoir « porter le voile au travail ». Oui, a répondu en substance la Cour, qui juge également légitime qu’une administration autorise le port de ces signes convictionnels par ses employés, même s’ils sont en contact avec les citoyens.

La requérante travaille pour la commune depuis 2016, sans contact avec les usagers du service public, et sans porter de signes susceptibles de révéler ses convictions religieuses. Jusqu’au mois de février 2021, époque à laquelle elle demande à pouvoir porter le voile.

Question : qu’est-ce qui a changé pour cette agente en février 2021 ? Une radicalisation voulue ou forcée ? Une pression sociale devenue trop lourde, voire menaçante ? Je me pose la question parce que le port du voile a deux solutions simples.

Soit c’est un accessoire vestimentaire comme un autre, et il n’y a aucune raison de le porter en permanence dans le cadre du travail. Soit c’est un signe convictionnel, et l’agente, si le règlement ne lui convient pas, peut demander sa mutation ou démissionner.

Mais en aucun cas ne doit-on modifier le règlement pour, encore une fois, satisfaire une personne qui ne peut pas accepter des règles d’un état laïc, règles qu’elle devait connaître depuis 2016.

Marre de la main tendue qui se fait bouffer peu à peu le bras. Merci à la Cour européenne de justice.

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Prévisible, non ?

L’Ocam alerte concernant une montée de l’antisémitisme en Belgique.

Le nombre de signalements de menaces à l’égard de la communauté juive est en hausse depuis le 7 octobre en Belgique, Les services de l’Ocam (Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace) sont en vigilance accrue, rapporte lundi De Standaard. Depuis le début de l’offensive du Hamas, quelque septante signalements ont été recensés, dont la moitié concernerait des menaces à caractère antisémite. Il peut s’agir d’intimidation verbale, de menace via les réseaux sociaux ou encore d’incidents mineurs.

De son côté, Unia a recensé plus de 50 signalements liés à l’antisémitisme, alors qu’avant la flambée de violences, il était question de quatre ou cinq signalements mensuels. « Nous sommes inquiets. Alors que jusqu’à il y a peu, les discours de haine se limitaient principalement aux réseaux sociaux, nous observons une recrudescence de propos haineux en rue », explique Els Keytsman, directrice de l’institution publique de lutte contre les discriminations.

Le niveau de la menace pour les intérêts juifs est en vigilance renforcée, de niveau 3, depuis 2004 en Belgique. Le Centre de crise national a indiqué que des mesures supplémentaires avaient été prises récemment, tout en restant discret sur ce point. La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a dépêché des patrouilles de la police fédérale en renfort auprès des institutions juives anversoises et bruxelloises.

Sûrement le fait de gens qui prôneraient la paix dans le monde…

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Rien que du frais

26 novembre

Le temps n’était pas vraiment idéal pour se rendre au marché de Jette, j’ai pris mon courage à deux mains et me suis bien emmitouflé pour ne pas revenir avec un rhume (ou pire), et, traînant mon caddie jusqu’à la place du miroir, j’ai parcouru les allées des marchands, passant des maraîchers aux bouchers en passant par le camion des poulets rôtis.

Vingt minutes aller, une bonne heure sur place, vingt minutes retour, j’ai eu mon quota d’air frais pour la journée. Quoique, pas vraiment, il y a eu vingt minutes de promenade avec le chien.

Et puis, ce fut quelques dizaines de minutes consacrées à l’épluchage, au découpage et à la cuisson des différents légumes et fruits, afin de préparer les repas de la semaine prochaine.

Et puis, enfin, tranquilles, une fin d’après-midi sous le plaid, devant quelques séries télévisées. C’était bien mérité.

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4ième bonne tête

Que dire de notre prestation d’impro d’hier soir ? Nouvelle mouture, scénarisation plus ou moins mise en place (il y a eu quelques couacs), le bilan est mitigé selon moi.

Non pas parce que nous avons mal joué, plutôt parce que d’une part nous avons pas été aidé par les propositions de thèmes du public (trop similaires), et d’autre part parce que je nous sentais trop tendus à vouloir respecter la structure prédéfinie.

Certains d’entre nous, dont moi, avons eu du mal à monter sur scène car nous n’accrochions pas vraiment aux suggestions, et le démarrage a semblé laborieux. Ensuite, même s’il fallait se trouver des liens antre les scènes et définir une histoire, les impros sont trop souvent revenus avec les mêmes sujets (bonbon, chocolat, soupe aux tomates, scouts…) et nous avons laissé filer certains thèmes intéressants (le psychologue, le premier baiser…)

Point de vue occupation de l’espace, ça allait mais certains épisodes se sont révélés chaotiques (camp scout par exemple) quand d’autres furent clairs (la file au cinéma). Reproches de spectateurs : trop de monde parlant en même temps, des dialogues trop discrets comme si nous nous parlions sans nous soucier du public.

Enfin ne nous jetons pas trop fort la pierre, nous ne sommes que des amateurs et nous avons fait de notre mieux, nous gagnons peu à peu en expérience et le prochain spectacle sera encore meilleur.

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Incompétence ou indifférence

Après les responsables de la Société wallonne des eaux (SWDE) et des dirigeants de l’administration wallonne (SPW), c’était à nouveau le tour, ce vendredi, de la ministre de l’Environnement Céline Tellier (Ecolo) de venir s’expliquer devant les députés de la commission environnement du Parlement wallon au sujet de la crise des Pfas. Objectif : comprendre pourquoi pendant un an et demi (d’octobre 2021 au moins à mars 2023), on a laissé la population de Chièvres boire une eau polluée sans l’en informer.

Vendredi dernier, la SWDE avait affirmé avoir été dans l’impossibilité de communiquer faute de recommandations sanitaires claires de la part des autorités publiques dans le cas du dépassement d’une norme qui formellement n’est pas encore entrée en vigueur et qui ne devait l’être qu’en 2026.

Question 1 : la SWDE est donc incapable d’initiative pour faire avancer les choses sur un produit toxique et se contente bêtement d’attendre ou lieu d’agir?

Jeudi, au nom de l’administration, la directrice générale avait présenté ses excuses à la population et aux bourgmestres « pour ne pas avoir pris la mesure de l’ampleur de l’émotion et de la colère ». « Si c’était à refaire, bien sûr qu’on aurait communiqué. On s’en est rendu compte et on en tire les leçons. Dans le cas du dépassement constaté à Ronquières, on l’a directement fait », s’est expliquée Bénédicte Heindrichs, directrice générale du SPW Arne.

Question 2 : vous ne tirez donc des leçons que quand il y a catastrophe et, je cite « de l’ampleur dans l’émotion et la colère » de la population ? Est-ce là encore votre rôle : attendre et ne pas anticiper ?

Ce vendredi, Céline Tellier a réitéré ses excuses auprès des citoyens. « Ce qui est arrivé n’est pas acceptable », a-t-elle expliqué devant la commission. « L’absence de communication proactive aux citoyens a été constatée. Je le regrette et ça ne peut plus se reproduire. Je suis sincèrement désolée de cette situation », a-t-elle ajouté. « J’ai donné des instructions pour que ça ne se reproduise plus ».

Question 3 : croyez-vous qu’il suffise de présenter des excuses pour clore le débat ? Circulez, il n’y a rien à voir, et on passe à autre chose…

La ministre dit vouloir « apporter des réponses aux questions des citoyens sur leur contamination » et pouvoir « leur répondre dans les plus brefs délais et lutter contre la pollution » afin de pouvoir condamner les pollueurs.

Question 4 : Vous noyez le poisson pour qu’il s’intoxique aux Pfas et meure ?

Céline Tellier a annoncé la mise en place d’un plan d’actions, dont la constitution d’un conseil scientifique indépendant qui conseillera le gouvernement. « Les Pfas sont partout, y compris dans notre alimentation, et ils y restent longtemps. Le groupe d’experts conseillera le gouvernement », explique la ministre. « Les missions à réaliser en urgence par les experts seront de remettre un avis sur protocole scientifique, formuler les recommandations de lutte contre les Pfas, affiner les recommandations annoncées par le SPW Arne, remettre un avis sur le protocole scientifique ainsi que d’évaluer le besoin de réviser les normes et préciser les vecteurs de diffusion. »

Question 5 : N’en avez-vous pas marre de vos multiples conseils scientifiques ? La Flandre, consciente du problème depuis 2022, pourrait vous épargner cette perte de temps et d’argent (du contribuable).

Concernant les interrogations de la population sur la contamination de l’eau de distribution, la ministre précise. « Le monitoring doit être achevé au plus vite dans 645 zones de distribution d’eau », a-t-elle avancé. « Aujourd’hui, 306 zones ont été analysées, soit 47 % », avec un taux de 100 % des valeurs mesurées inférieures à la future norme de 100 nanogrammes par litres. « Il nous faut tous les chiffres. J’ai donc donné pour objectif à la SWDE d’accélérer pour avoir tous les résultats pour la mi-décembre ».

Question 6 : Espérez-vous effacer les conséquences de votre incompétence en mettant la pression sur la SWDE ?

Céline Tellier a aussi annoncé un accompagnement des personnes éventuellement contaminées sur le plan médical. « Des prélèvements sanguins et analyses seront effectués sur base volontaire », a-t-elle assuré. « Les résultats de ces analyses seront comparés à ceux d’un échantillon de la population wallonne. Un accompagnement des personnes soumises à ces tests sera mis en place afin de réduire leur exposition ». « En parallèle du suivi sanitaire, j’ai demandé que des analyses des sols soient réalisées, notamment à Chièvres. Ca débutera avec les eaux de surface. Des enquêtes pour identifier les sources de contamination seront aussi menées ». Enfin, selon la ministre, le SPW est invité à répondre favorablement aux communes qui souhaiteraient organiser des réunions publiques destinées à informer la population.

Question 7 : Ne devriez-vous pas plutôt tester d’emblée toute la population de la région ? Sur base volontaire veut dire que seuls ceux qui se sentent malades viendront ; d’autres, sans symptômes actuels, pourraient subir les conséquences de l’empoisonnement dans des années car non suivis.

« Le gouvernement est pleinement mobilisé pour répondre aux questionnements de nos concitoyens et assurer la protection de leur santé. Cette crise doit remettre le principe de précaution comme priorité absolue », a-t-elle conclu.

Question 8 : Remettre le principe de précaution comme priorité absolue… Il ne l’était donc pas : pouvez-vous me dire à quoi sert votre fonction ?

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Pfiouuuu

23 novembre

Il y a des journées comme ça où on n’a pas une minute à soi, pas possible d’avoir un moment à soi tant l y a des choses qui s’enchaînent sans discontinuer.

Lever à 6h30, petit déjeuner rapide avec un verre de lait et une tartine au chocolat, un brin de toilette et à 7h, en route vers Zelzate. Embouteillages classiques sur l’E40 et le R4 de Gand, je suis dans mon bureau à 8h05. A peine le temps de m’installer que le premier appel me plante devant l’écran pour résoudre un problème d’un utilisateur SAP, puis suit un appel d’un collègue que je dois finir brutalement pour me rendre dans un autre bâtiment où je donne une formation d’une heure.

Mais bien sûr, je déborde lors du Q&A, j’arrive donc un peu en retard à la réunion suivante qui va aussi déborder de son cadre et me faire rater une autre réunion (pas importante), et cela nous amène à 12h15. Flûte, j’ai un déjeuner prévu dans le premier bâtiment ! Course, énervement, heureusement, les autres étaient aussi occupés que moi et nous pouvons partir à la cantine pour un repas pas trop rapide.

Retour dans mon bureau où je peux enfin traiter mon courrier en retard jusqu’à la prochaine réunion qui se déroule à nouveau dans l’autre bâtiment. Prévue jusqu’à 17h, elle va bien sûr s’éterniser sur certains sujets et certains points de l’agenda ne sont pas abordés. On reporte cela à la prochaine fois mais, au lieu de partir, une discussion démarre sur le transfert de mon bureau vers ce bâtiment.

Et voilà, je ne peux reprendre la route que vers 17h30, en plein dans l’heure de pointe, si bien que, malgré la route sèche (heureusement) la densité du trafic ne me permet d’arriver à la maison qu’à 19h. Pas le temps de se reposer, je nourris le chien et puis me mets à la préparation du repas.

La recette prend du temps, ma moitié et moi ne mangeons qu’à 19h50, un délicieux plat végétarien à base d’orzo et de chicons. Dès les derniers grains avalés, il faut se mettre à la vaisselle et nous voilà déjà à 20h15, pas le temps de m’asseoir aux côtés de ma belle, j’ai rendez-vous avec un copain à Dilbeek et j’y arrive vers 20h35.

On discute de choses et d’autres, principalement l’actualité et de sujets économiques ou amusants qu’il a repéré dans la presse. Le temps passe vite et, insensiblement, il est 22h45 quand on pense à mettre un terme à nos conversations. Retour chez moi, ma tendre n’est pas encore endormie et enfin je peux passer quelques minutes avec elle avant d’aller au lit. Ouf, il est minuit, content que la journée se termine.

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L’avenir est tout tracé

Les gouvernements du monde entier ont dépensé un montant record pour soutenir l’industrie fossile en 2022. Plus de 1.700 milliards de dollars (plus de 1.500 milliards d’euros) ont été dépensés sous forme de subventions, d’investissements et de prêts, a rapporté ce 22 novembre l’Institut international du développement durable (IIDD) à la suite de ses propres recherches.

La plupart des fonds (1.300 milliards de dollars) ont été consacrés aux subventions pour les combustibles fossiles, en partie parce que les consommateurs ont reçu de l’argent des gouvernements en raison de la crise énergétique, qui a éclaté après l’invasion de l’Ukraine voisine par la Russie.

En revanche, un montant record a également été injecté dans le secteur des énergies renouvelables l’année dernière. Mais ce chiffre de 486 milliards de dollars fait pâle figure par rapport aux investissements dans les combustibles fossiles.

L’IIDD espère que le prochain sommet sur le climat, la COP28, qui se tiendra à Dubaï, s’accordera sur la réduction du soutien financier à l’industrie fossile. Le groupe de réflexion demande notamment qu’une date limite soit imposée pour toutes les subventions aux combustibles fossiles. Ce délai devrait être fixé à 2025 pour les pays riches et à 2030 pour les pays en développement.

Lors du précédent sommet sur le climat, la COP27 qui s’est tenue à Charm el-Cheikh en Egypte, les pays ont réaffirmé leur engagement à accélérer les efforts visant à éliminer progressivement les « subventions inefficaces ». L’IIDD souhaite donc que l’on passe rapidement à la vitesse supérieure.

« Il n’y a tout simplement pas d’argument crédible pour continuer à subventionner l’industrie fossile face à la crise climatique qui détruira les économies et les moyens de subsistance. Alors que les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives et offrent la possibilité de rendre le monde plus juste et équitable », conclut Tara Laan, auteur principal de l’étude.

J’imagine que les responsables de ce constat sont les citoyens lambda comme vous et moi, gros consommateurs d’énergie, et que c’est pour cette raison qu’on nous demande constamment de faire de gros efforts.

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Ça ne devrait pas laisser froid

21 novembre

Bruxelles : un thermomètre géant s’invite sur la place De Brouckère pour dénoncer l’urgence climatique. Dès 11h00 ce mardi, les passants ont pu apercevoir un thermomètre géant, étendu sur la façade du bâtiment Continental.

Ce thermomètre haut est une action symbolique, menée par la Coalition Climat, qui vise à rappeler l’urgence d’agir face au changement climatique, dans le cadre de leur campagne, « Chaque dixième de degré compte ».

Et les dégâts seront d’autant plus importants que nous continuerons à traîner des pieds pour changer nos habitudes, aussi bien domestiques qu’industrielles.

Et, malheureusement, je sens que les hommes politiques, menés par le bout du nez par les lobbys industriels, ne voudront agir que lorsque la catastrophe frappera à la porte et qu’il sera trop tard.

Bah, si l’humanité venait à s’écrouler ou à disparaître, la planète lui survivrait sans problème et la nature reprendrait peu à peu les droits dont on l’a privée.

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Onglet

Fessées et violences éducatives : l’État belge assigné en justice. Une ONG met sa menace à exécution pour pousser la Belgique à se conformer aux exigences internationales qui lui imposent d’interdire les habitudes éducatives violentes.

La maltraitance des enfants (et de toute autre personne) est une chose abominable que l’on doit éradiquer d’une société qui se dit évoluée. Estimer qu’il faille légiférer à ce sujet pour que le moindre quidam ait conscience de ses responsabilités de parent est parfaitement ridicule d’autant que notre arsenal judiciaire n’est en aucune manière dépourvu de moyens pour combattre cette maltraitance. Il serait plus utile d’axer le message sur l’information, la prévention et l’assistance plutôt que sur la réglementation à tout prix. Comment aide-t-on réellement les parents qui pourraient passer à l’acte ? Quels enseignements donne-t-on pour sensibiliser les jeunes à éviter ce comportement ? Ce sont les vraies questions à se poser me semble-t-il.

On continuera à parler de burn-out parental si l’état se contente d’appliquer les accords. Je suis pour la fin des fessées si les parents ont aussi le droit de porter plainte contre leur jeunes enfants, d’appeler la police et à l’état de punir les enfants pour maltraitances et harcèlement envers leurs parents.

Ajoutons que l’état devra aussi fournir, pour chaque famille qui n’y arrive pas, une assistance éducative gratuite personnalisée. Si les parents n’y arrivent toujours pas, l’état devra prendre en charge l’éducation complète des enfants et les placer soit dans une autre famille soit dans un centre ouvert ou fermé selon l’age des enfants.

Chère ONG, il ne suffit pas de signer des papiers parce qu’on l’a promis, il faut aussi s’assurer que l’on pourra les appliquer et mettre en œuvre tout ce qu’il faut pour que les personnes impactées soient informées, formées et soutenues.

Sinon, autant en rester à la bonne vieille responsabilité parentale, aussi imparfaite soit-elle, au lieu de laisser les parents sous l’épée de Damoclès de sales gosses qui pourraient les dénoncer quand une décision ou une punition ne leur convient pas.

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