Alléluia, il vous l’avait bien dit, tout est bien dans le Mayeur des mondes ! Après huit mois d’essais et erreurs (un peu), le piétonnier de Bruxelles est une réussite !
Oui, bon, en, fait ce n’est pas un scoop, vu le personnage, il y a huit mois que l’on connaissait les résultats du bilan, les visionnaires n’abandonnent jamais une entreprise que le vulgum pecus ne peut pas comprendre.
IL, LUI, le Pionnier de la cité, le Guide suprême de l’évolution bruxelloise, va enfin pouvoir mener à terme ce projet que la planète entière va nous envier : une oasis de rêve dans un décor en mutation.
Soit un revêtement impeccable et agréable pour les piétons, des façades rénovées pour ravir les touristes, des commerces aux vitrines chatoyantes, des poubelles vidées avant de déborder, du mobilier urbain chic, convivial et pas cher, une sécurité et une hygiène sans faille, des trottoirs impeccablement nivelés et propres, des cyclistes respectueux des autres usagers, des piétons respectueux des infrastructures, des livreurs respectueux des usagers faibles, et cetera, et cetera. Si, si, IL fera tout cela !
Oui d’ici cinq ans, dix ans, vingt ans (IL n’est bien sûr pas responsable des retards (possibles, probables, certains [biffez les mentions inutiles] que les jalousies et autres petitesses entraîneront dans l’aboutissement de son chef-d’œuvre), on s’extasiera devant tant de beauté et tant de bénéfices apportés à la capitale par la tenace volonté d’un homme qui, seul face au défi, d’instinct, sans s’inspirer des autres villes, a réalisé l’exploit de transfigurer Bruxelles.
Gloire à toi, Yvan Mayeur, ton nom restera gravé dans le marbre des rénovateurs urbains, pour les siècles des siècles !