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Encore une Bonne Blague Belge !

Tant qu’on y est, donnons du plaisir à nos voisins, allons-y pour le vol du dossier Nemmouche chez un avocat qui, apparemment, n’a jamais entendu parler de mesures de sécurité et de protection de données sensibles. J’espère qu’il avait au moins connaissance du backup (s’il s’agit de dossiers numériques) ou de la copie papier (si ça ne lui coûte pas trop cher, les avocats ont de si faibles revenus).

Et les cambrioleurs agrémentent cela de menaces en laissant une kalachnikov sur le bureau, pour qu’il n’y ait aucun doute sur l’objectif de l’intrusion. Comment vont à présent se sentir les jurés de ce procès ? La justice va-t-elle s’assurer de leur protection ou prendra-t-elle le risque qu’ils soient peut-être à leur tour victimes de pressions pour orienter leur vote ?

S’il n’y en avait pas assez, voici encore un indice sur la grande innocence de l’accusé, il s’agit de la suite de ce terrible complot, d’une grossière mise en scène pour faire croire qu’il a des amis peu recommandables ?

Comme un mauvais goût au palais

La justice belge n’est pas vraiment tenue en haute estime par les citoyens, mais ce n’est pas avec le procès Nemmouche qu’elle va redorer son blason.

Qu’est-ce que c’est que cette parodie d’avocats de la défense ? Qu’ils veuillent semer le doute légitime dans l’esprit des jurés, soit, c’est une des stratégies connues de la plaidoirie. Mais c’est quoi cette théorie du complot, ces histoires abracadabrantes de l’accusé, ses refus de répondre aux questions de la juge, ces accusations d’enquête à charge alors qu’aucun élément sérieux apporté par la défense n’infirme la culpabilité de son client, ces remises en question du travail de chaque enquêteur comme s’ils étaient tous des incapables ou des pourris, et j’en passe. On a une impression de grand n’importe quoi.

Et maintenant, voilà les insultes, le procureur général est traité de fou. A bout d’arguments, les avocats craquent ? On peut légitimement se demander si les effets de manche se réfèrent ici à la partie du vêtement.

Vous êtes aveugles ou quoi ?

« Beaucoup a été fait, mais peut-être pas assez expliqué ». Charles Michel nous la joue politicien incompris.

Que ce doit être pénible d’être premier ministre de nos jours, accomplir tant de bonnes choses et être mal vu de la plupart des Belges, parce que l’électeur est trop con pour comprendre ses explications. Il serait peut-être temps d’engager un porte-parole compétent, sinon ces inutiles marches pour le climat, comme celle de ce dimanche, risquent de se répéter, parce que 70000 personnes n’ont pas capté les immenses avancées que nous vous devons.

Sérieusement Mr Michel, allez donc répéter cela aux ours blancs et à ceux qui ont tout perdu dans de gigantesques incendies ou dans des inondations.

Mais d’abord apprenez à courir vite, très vite.

Inconscient total

27 janvier

Il y a vraiment des abrutis (pour ne pas dire des débiles) qui méritent qu’on leur retire définitivement le permis de conduire.

Imaginez un peu : vous êtes sur l’autoroute, il fait nuit, et pour ne pas arranger les choses, il y a une brume qui rend pénible la visibilité. Soudain, les trois voitures qui vous précèdent passent rapidement sur la bande de gauche et vous apercevez ce qui semblent être un obstacle avec des petites lampes blanches.

Heureusement pour vous, il n’y a personne à côté de ou derrière de vous pour faire la même manœuvre que vos prédécesseurs : un gros crétin fait une marche arrière sur l’autoroute. Vous pensez qu’il a de bonnes raisons pour ce faire : un problème mécanique, un obstacle sur sa route, des travaux mal signalés.

Que nenni ! Il a simplement loupé l’entrée d’une aire de stationnement. Oui, de stationnement, même pas une sortie d’autoroute, ce qui pourrait l’obligerait à faire des kilomètres de détour. Et pour peut-être un simple arrêt pipi, il a risqué le carambolage et la mort. Des dangers publics pareils, je les mettrais à pied sur l’instant.

Un bon point

26 janvier

Weekend à paris, pour découvrir le nouveau logement de Fanny, à proximité des Abbesses. Belle surprise : non seulement, le deux-pièces est mignon et agréable à vivre, mais le quartier est extraordinaire en commerces et en ambiance. Vraiment un endroit très sympathique, avec quelques petits bars où passer une bonne soirée en compagnie de gens intéressants et sans chichis.

Même si le lieu est un peu éloigné (40 minutes) de son boulot, elle a vraiment gagné au change par rapport à sa précédente chambre de bonne au boulevard des Invalides. Ça fait plaisir de savoir qu’elle va se plaire (un peu plus) à Paris.

Le bout du tunnel ?

Vague de chaleur record en Australie (on frôle les 50 degrés), minuit moins 2 à l’horloge de l’Apocalypse, 182 terroristes et détenus radicaux libérés en Belgique, crise au Venezuela avec ses deux présidents, élections douteuses en RDC, Brexit sans accord, deuxième mois de shutdown aux Etats-Unis : plein de choses réjouissantes en ce moment.

Le sauvetage du petit Julen apportera-t-il une touche de joie : je l’espère de tout cœur.

Relais en force

La ministre de l’énergie qui soutient la manifestation des étudiants : la belle affaire. La désobéissance civique est parfois nécessaire, ose-t-elle ajouter. Et allez, après s’être planté avec la COP, on essaie de récupérer un peu de crédit auprès des jeunes.

C’est plutôt symptomatique, notre monde politique n’est pas à la hauteur des enjeux actuels, il faut que ce soit notre jeunesse qui leur botte le cul en leur rappelant qu’il est temps d’avoir des visions à long terme et d’arrêter de tergiverser avec des analyses, des rapports, des parlotes, des discussions sans fin, pour poser des actes maintenant.

Les adolescents devraient pouvoir profiter de l’insouciance et de la joie de vivre propre à leur âge, mais l’irresponsabilité des adultes les pousse à endosser une charge qui n’est pas la leur, pourvu que leur action secoue le cocotier de l’inertie politique, et en fasse tomber les noix stériles.

En tout cas, je les félicite de quitter les cours, d’encourir des heures de colle, pour descendre dans les rues et donner une bonne claque aux ministres : l’urgence, c’est le climat, pas la campagne électorale.

Rien de surprenant

Usain Bolt tire un trait sur sa carrière de footballeur : tu m’étonnes.

Il ne suffit pas de courir vite en ligne droite, il faut aussi pouvoir dribbler, feinter, faire des changements de direction tout en conservant le ballon ou en servant un partenaire par une passe bien calibrée. Et il n’avait pas le niveau requis pour évoluer au sommet de l’art footballistique.

Ronaldo est soulagé, il avait peur d’être évincé et de ne pas pouvoir payer les millions de l’amende pour fraude fiscale, il ne se retrouvera pas sur la paille, sauf celle du cocktail qu’il doit savourer en pensant qu’il s’en sort à très bon compte.

Ah, ces vedettes, toujours au-dessus du lot, jamais rassasiées.

Critiquer pour critiquer

Pudding, ce n’est pas possible !

Les mêmes qui rouspètent quand les routes sont bloquées par manque de prévoyance de la régie des routes se retrouvent sur les réseaux sociaux pour critiquer la presse et l’IRM de prévenir les Belges qu’il pourrait y avoir des problèmes de circulation dus à la neige.

On nous infantilise, waouw il neige en hiver, pas vu de neige chez moi : remarques stupides qui ne tiennent compte que de leur petite personne et ignorent les réactions de certains autres, même pour deux flocons sur la route, qui pourraient trouver utile d’être avertis et de rester chez eux par précaution.

Mais après tout, si ça les aide à se sentir vivants, pourquoi critiquerais-je ces insatisfaits chroniques ?

Dernier voyage

21 janvier

Voici le jour du dernier au revoir, le passage émouvant au Crématorium et le dépôt des cendres au Colombarium de Jette.

Yvette était une mère, une belle-mère et une ménagère hors pair, une femme à l’ancienne pour qui sa maison était son univers, et elle le gérait fort bien. Je n’oublierai jamais les bons repas qu’elle préparait (il en reste heureusement quelque chose chez mon épouse Dominique), surtout lorsqu’elle me les gardait au chaud dans l’attente de la fin de mes cours du soir. Je n’oublierai pas non plus son immense rôle de grand-mère, qui a su merveilleusement s’occuper de ses petits-enfants. Et je n’oublierai certainement pas toutes les autres choses que je lui dois, elle a été comme une seconde maman pour moi.

Aujourd’hui, elle rejoint son époux parti une dizaine d’années plus tôt, pour occuper la place au paradis qu’elle mérite amplement. Repose en paix, Yvette, après cette triste dernière année, tu peux contempler le chemin que tu as parcouru, en être fière et être heureuse que ceux que tu laisses ici-bas ne t’oublierons pas.