Thikem's Blog

Pour ne pas cesser d'écrire

MMDR

L’extrême courage de Stéphane Moreau force vraiment le respect. Quel terrible choix lui a-t-on imposé, lui qui passait de si longues journées en combinant de multiples boulots pour assurer une vie décente à sa famille.

«  Cette décision est pour moi un déchirement personnel. Ma famille est ansoise depuis 7 générations. »

Là, on ne peut s’empêcher de verser des larmes devant ce cruel revers, lui qui se préoccupait tellement du sort de ses administrés (mais n’a pas hésité très longtemps pour les lâcher), on le force à abandonner le séculaire ancrage de sa famille pour conserver la fonction de manager (plus rémunératrice, mais on ne peut pas le soulager de ce malheur avec de l’argent).

Mais soyons assurés qu’il aura le soutien de ses bons amis (avant tout fidélisés par les avantages qu’il pourra encore leur donner) et digérera bien vite cette terrible déconvenue.

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Sportifs sans fairplay

Effarant de lire les commentaires des supporters des deux camps sur « l’événement » du Classico !

Je n’ai pas vu le match, ni une vidéo de ce fait de match, et ne suis supporter d’aucune des deux équipes, mais ce que j’ai lu me donne la nausée tant les intervenants sont méprisants, irrespectueux et d’une subjectivité crasse.

Terriblement risibles sont les commentaires critiques des supporters mauves qui accusent l’arbitre d’être en faveur des rouches, parce qu’il a annulé en but sur hors-jeu. Imaginaire ou pas, limite ou pas, on s’en moque. Ce type d’erreur (et il y en a qui arrivent dans beaucoup de matchs) mais apparemment, ça ne peut jamais être en défaveur des mauves. Et puis surtout, un arbitre qui exclut deux joueurs du Standard, c’est sûr qu’il leur est très favorable, n’est-ce pas ?

Ridicules sont les critiques sur l’exclusion du standardman peu après le début du match. Soit il y a un geste brutal, soit il n’y en a pas. Que ce soit de l’épaule, du coude ou du poignet, que le joueur anderlechtois en ait commis une autre avant, qu’il ait bien joué la comédie devant l’arbitre, tout cela n’enlève rien au caractère déplacé du geste (il n’y a pas duel pour le ballon) et à l’immédiateté de la sanction. Il est heureux qu’un arbitre ne puisse tout voir (involontairement ou par souci de fluidité du jeu), parmi les innombrables mauvais gestes des footeux, sinon tous les matchs se termineraient bien vite faute de combattants.

Triste dérive d’un sport de gentlemen joués par des brutes de plus en plus épaisses, et regardé par un excès de supporters malpolis et aux œillères démesurées.

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Spectacle pyromécanique

29 janvier

Spectacle angoissant ce soir à l’approche de notre domicile, un brasier illumine la rue juste en face de notre immeuble, une dépanneuse s’est arrêtée en urgence sur le bord du carrefour lorsque son conducteur a vu des flammes s’échapper de son tableau de bord.

Pendant un long moment, le feu s’est limité au capot et à l’habitacle du véhicule, pour le plaisir des badauds que la police maintenait à courte distance, et celui de l’hélicoptère de la télévision. Cependant, plus le temps passait, plus la BMW garée à proximité de la dépanneuse subissait les attaques de  la chaleur, sa calandre commençant à fondre.

Le pire ne tarda pas à venir (au contraire des pompiers appelés depuis plus d’un quart d’heure), quand les pneus avant de la dépanneuse éclatèrent, provoquant un regain de flammes et activant les dégâts au moteur dont l’alimentation en carburant se mit à répandre le contenu du réservoir dans la rue.

Belle image que cette traînée de feu qui descendait lentement la rigole en allumant un à un les pneus des véhicules stationnés (cinq en tout avant que l’incendie soit maîtrisé). Chance, il aurait pu en avoir six si nous n’étions pas revenus à temps de notre séjour à Paris pour que ma tendre moitié déplace sa voiture garée en deuxième position sur les firing blocks.

Par contre, pas de chance pour la BMW aux premières loges, la chaleur intense avait fini par bouter le feu aux pneus, puis au capot et enfin au moteur qui, lorsque tout sera éteint, ne ressemblera plus qu’à un amas de métal fondu. Il y a quelqu’un qui va la trouver mauvaise de ne pas avoir été prévenu à temps (tout comme les conducteurs des autres voitures) du danger (mais que faisait cette petite dizaine de policiers à part bloquer la circulation ?)

Enfin, la pluie de la soirée nettoiera la plupart des traces de l’incident, mais on se souviendra dans le quartier de cet épisode spécial (qui a eu les honneurs de l’application RTL télévision), surtout ma femme et moi qui remercions le ciel de nous avoir fait revenir juste à temps pour sauver de dégâts certains (voire irrémédiables) notre si belle voiture bleue.

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Le temps de l’envol

28 janvier

Weekend émotion, la petite fille que j’ai serré dans mes bras va passer six mois de stage à Paris et

Oh, bien sûr, ce n’est pas très loin, et on se reverra le plus souvent possible, mais ça fait comme un déchirement au creux de mes entrailles, un bulle énorme dans le cœur, un manque de présence pour le trop-plein d’affection.

Mélange douloureux de fierté, de lâcher-prise et de résignation, ainsi va la vie, il faut bien laisser ses enfants vivre de leurs propres ailes, on le sait trop bien et on redoute cette échéance comme une amputation, car on n’est jamais prêt, jamais rassuré, à jamais brisé, un cruel sevrage après vingt ans d’accoutumance…

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Rien que de l’éducation

Qu’est-ce qui est le plus dur à encaisser : savoir la liberté d’expression quotidiennement salie par le racisme ordinaire ou entendre les vociférations de ceux qui voudraient la réduire à presque rien, sous prétexte qu’il n’y a que le (mettre ici un adverbe en ment) correct qui doit rester?

Il n’y a pas de réponse parfaite et immédiate à cette question, seulement une longue et sinueuse réflexion sur la peur des uns et des autres qui les pousse à exclure tout de suite ce qui dérange, en évitant de se remettre en question et de chercher à comprendre l’autre sans le rejeter.

A condition , bien sûr, qu’on éduque chacun sur la manière dont fonctionne le cerveau humain en toute circonstance, et qu’on fasse bien comprendre que, quelle que soit ses origines, son parcours, ses expériences, un homme reste un homme, une femme reste une femme, et personne ne mérite le mépris par avance ou par ignorance.

Je sais, avant d’arriver au respect mutuel, il coulera encore bien de l’eau sous les ponts. Pourvu qu’il reste assez de pont jusque là…

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Démission et ???

Enfin il l’a remise sa démission, mais sa communication à ce propos vaut de l’or.

« Ma démission est une initiative personnelle, il n’y a pas eu de pression » parce que « Je devais déranger quelqu’un » : c’est sûr, tu es le fusible, la victime expiatoire, le bouc émissaire (mais pas le Caliméro) de l’affaire Publifin, et, en ton âme et conscience, tu veux humblement te retirer du panier de crabes soudain devenus infréquentables. Quelle blague ! Après des semaines de révélations et l’écœurement de plus en plus violent de la population, il voudrait nous dire qu’il se préoccupait comme d’une guigne de l’avis des citoyens qu’il ne ferait pas mieux.

« …la vie ne s’arrête pas à celle de ministre » : mon pauvre, ça doit être dur de se reconvertir. Reconvertir ? Ben non, il reste député bourgmestre de Thuin, garde la confiance de son partie et pourra donc se représenter aux prochaines élections où les mêmes couillons, éblouis par ses paroles et son pas de côté (sans mea culpa), revoteront pour lui.

Aucune remise en question, aucune excuse, j’ai su et j’ai laissé faire, mais je ne vais pas lâcher une carrière politique si profitable, ma démission devrait suffire à tenir les chiens en laisse.

Peut-être serait-il temps d’appliquer des sanctions pour faire réfléchir de tels individus ?

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Cimetière blanc

25 janvier

Toute notre tristesse pour les familles, les proches de cette avalanche et toute notre admiration pour les pompiers et secouristes qui se sont battus pour sauver les victimes au péril de leurs propres vies.

Et puis, il faudra attendre les conclusions de l’enquête sur le manque de réactivité des secours après les appels de détresse de l’hôtel, et la raison du retard de la déneigeuse durant de longues heures après l’avalanche.

Cela rappelle trop les éternels cas de laxisme ou de lenteur, mais, que ce soit fatalité ou négligence, rien ne ramènera pas les vingt-neuf victimes à leurs familles.

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Courage, fuyons toujours plus loin

Flûte alors, pauvre bourgmestre de Bruxelles, il va falloir se répandre en excuses et ramper plus bas que terre pour maintenir la paix sociale entre « communautés ». Tout cela parce qu’un artiste a osé peindre sans autorisation une partie dérangeante d’un tableau de Caravage, et ce sur une façade exposée aux regards d’un public non averti !

Euh, attendez un peu, de quelles « communautés » parle-t-on, là ? Des trois qui sont issues du même Livre et reconnaissent toutes le sacrifice d’Isaac ? De celle des athées qui ne devraient pas apprécier qu’un épisode de la Bible soit représenté sur les murs de la capitale ? De celle des pisse-vinaigre qui préfèrent qu’on leur impose la grisaille des murs plutôt que les couleurs d’un art qui choque les consciences endormies ? Ou encore de celle des excités du bocal qui acceptent mal toute amorce de réflexion sur la religion et le font déjà savoir par la violence?

Et puis, tant qu’on y est, si des images peuvent choquer certains esprits sensibles, pourquoi ne pas interdire sur la voie publique toute représentation de couples homosexuels, de séries télévisées genre Esprits criminels, de femmes dénudées, de nourriture non kasher, de voitures de luxe, (liste non exhaustive)…, bref de tout ce qui pourrait éveiller chez une seule personne des envies incontrôlables d’agressivité envers autrui.

Bref, généralisons à outrance pour ne pas stigmatiser, prenons de l’hyper-hauteur pour ne pas pointer du doigt, chacun pourra alors apprécier mes paroles à l’aune de la platitude consensuelle.

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Communication très privée

Belle annonce du président Magnette : le parti garde toute confiance en ce grand homme qu’est le sieur Furlan.

Mais ce n’est pas à nous, bas peuple, que ce message s’adresse, c’est aux membres de cette caste supérieure afin de leur assurer qu’un soutien inconditionnel et mutuel est la règle, quelle que soit l’indignation des simples (d’esprit) citoyens.

Que vous soyez menteur, laxiste, incompétent ou négligent, ou même un mélange de ces qualificatifs, ça ne méritera ni une démission, ni une prise de responsabilités. Marre des parvenus, clamait Di Rupo en son temps. Son cri n’a pas dû être entendu.

Dans la même veine, on peut également noter l’alcool gratuit au parlement qui, selon le président de la chambre, ne poserait aucun problème dans les travées.

Donc, rien de bizarre dans le fait que la loi sur l’interdiction de l’alcool sur le lieu de travail ne s’applique pas au parlement. Bien sûr que non, car jamais, au grand jamais, on n’a vu un représentant de l’état ivre ou alcoolique. Mais, bons princes, ils pensent quand même à supprimer l’alcool gratuit.

Cependant ce n’est pas une priorité, entendez par-là, cause toujours on reporte cela aux calendes grecques, nous continuerons à boire sur le compte des citoyens si ça nous chante.

Pas la peine de les pincer, on ne rêve pas !

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Fiesta dura

La journée va être longue, je ne sais pas dans quel état ni à quelle heure je vais me coucher !

Ce midi, à l’Amicale, c’est festival huîtres-fromage. Je vous rassure, il ne s‘agit pas d’une fondue savoyarde aux fruits de mer, mais, à l’origine, le but était de se retrouver entre copains pour célébrer une dernière fois l’année nouvelle devant une orgie d’huîtres. Mais, comme tout le onde ne les aime pas, on a rajouté le plateau de fromages pour les difficiles. Et bien sûr, comme vous pouvez le deviner, tout cela s’accompagne d’une bonne rasade de jus de raisins.

Pas le temps de s’en remettre qu’il faudra se rendre à Cité Culture pour une répétition du spectacle des Zenfwoirés, prévu le week-end du 10 février, c’est-à-dire bientôt. Et comme il y a encore pas mal de choses à mettre au point, la soirée risque de se prolonger assez tard, voire jusqu’au lendemain si on termine par un passage aux Petits Os de la place Cardinal Mercier.

Dur, dur, je vous le dis…

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