Le coup de Jarnac du FC Brehe

Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se réjouir d’un succès, alors je ne résiste pas à l’envie d’écrire sur l’incroyable victoire de Bruges face à Maribor.

A vingt minutes du terme, on ne donnait pas cher de la peau du Club, tellement le niveau de jeu était au ras des pâquerettes, des cadets auraient réussi plus de passes et de contrôles du ballon que ces professionnels.

Et puis vint le déclic! Alors que l’on se demandait ce que ces longs ballons hauts et ces chandelles ridicules pouvaient avoir la moindre efficacité, une première action digne de ce nom permettait aux Brugeois de reprendre du poil de la bête. Puis ce fut, sur une phase plutôt confuse, le ballon de la chance qui était dévié hors de portée du gardien adverse.

L’équipe belge y croyait enfin et mettait une pression insoutenable sur les Estoniens qui ne pouvaient éviter l’égalisation (sur un autre rebond chanceux) puis d’être menés à l’approche du temps supplémentaire.

Un dernier coup de chance profitait aux Belges quand le ballon dévié intelligemment par une Estonien était dévié par le gardien et mal négocié par un attaquant estonien qui écrasait le ballon sur le piquet.

Ouf, quel match! Et on est heureux que, pour une fois, ce soit les blauw en zwart qui gagnent sur le fil.

Pauvre tu es, pauvre tu resteras?

Humour involontaire?

L’état belge parle de lutter contre le surendettement de ses citoyens. Ne devrait-il pas (d’abord ou en même temps) s’occuper de la réduction de cette dette publique qui nous coûte abominablement cher?

Les hommes politiques belges ont, une fois de plus, raté le coche en décidant de ne pas faire participer les plus riches à l’effort commun, peut-être pour ne pas risquer de les indisposer et d’être sanctionnés dans leur avenir politique bien rémunérateur.

Moins de ministres et de ministères serait à la fois bénéfique du point de vue financier et efficacité, mais on ne coupe pas la branche sur laquelle on fait son beau nid douillet.

Et on pourra alors s’atteler sérieusement à aider ces pauvres dont le nombre croît de manière effrayante alors que d’autres trouvent normal de percevoir de mirobolants (et souvent injustifiables) salaires pour des responsabilités qu’ils n’assument jamais.

Ras-le-bol!

La coupe est pleine de vide, le rien du respect mutuel, le néant de la politesse et de l’éducation civique.

Combien de temps faudra-t-il avant que nos têtes pensantes se rendent compte:

que la tolérance devient de l’indifférence quand on accepte tout sans défendre ses propres valeurs

que le laissez-faire s’apparente à de la faiblesse pour ceux qui  vivent par la violence et l’égoïsme?

A force de donner sans rien exiger en retour, on perd plus que ce que l’on voulait donner!

Pas mon problème…

Avez-vous déjà remarqué dans les grands magasins de vêtements toutes ces fringues que les gens ont mal remis sur les cintres et qui se retrouvent sur le sol en petits tas chiffonnés que tout le monde regarde mais ne touche pas, car on a tous de bonnes raisons de laisser ainsi ces pauvres nippes: ce n’est pas moi qui l’ai fait tombé, ce n’est pas mon rôle, je suis pressé, chacun sa merde…

Fausses bonnes excuses! Mais bon, je peux à la limite comprendre qu’on ne se sente pas responsable ou impliqué.

Par contre, je plains ceux qui sont incapables de remettre correctement en place la chemise ou le pull qu’ils viennent de manipuler, pensant sans doute dans leur esprit limité que, puisqu’ils n’ont pas l’intention d’acheter, ils n’ont pas à prendre soin de ce qui ne leur appartient pas. Encore une belle preuve de l’égoïsme ambiant!

Hier, j’ai assisté à un exemple frappant de ce dont je parle. Au moment où je quittais un magasin de décoration intérieure, un bruit de verre brisé a attiré mon attention: une femme d’une trentaine d’années venait de renverser un vase contenant des fleurs factices, envoyant des morceaux de verre dans l’allée du magasin. Elle s’est précipitée aussitôt vers une vendeuse pour s’excuser et demander une brosse et une ramassette pour nettoyer les dégâts…

Non, je plaisante! Elle a regardé deux secondes les bris de verre et le bouquet puis a poursuivi tranquillement son inspection des autres rayons, comme si cet incident ne la concernait pas.  CQFD!

 

Femmes en danger

26 novembre

Parfois, on a des idées de meurtre…

Cela vient comme ça, il suffit d’être mal luné et qu’une contrariété se matérialise sous la forme d’une personne proche ou inconnue pour sentir une boule de violence croître en soi.

Pour la plupart d’entre nous, ces pensées le restent et l’on se trouve un exutoire intérieur ou extérieur pour calmer la bête en nous qui voudrait détruire l’objet de notre frustration ou de notre colère.

Hélas, mille fois hélas, trop de cas nous sont annoncés dans la presse, dans la jungle de la rue ou  le confort de nos maisons.

La violence conjugale a toujours existé et la civilisation, la culture, l’éducation et l’intelligence n’ont pu l’éradiquer, et ne le pourront jamais, car l’homme reste un animal dangereux qui peut à tout moment se servir de sa voix et de ses poings pour rabaisser ou faire taire celle qui menace sa prétendue supériorité de mâle. Même le doux agneau qui fait les quatre volontés de son épouse peut avoir à retenir ce taureau furieux.

Les femmes devront perpétuellement vivre sous cette épée de Damoclès…

Nouveau code de conduite – la suite

Le changement qui me frappe (et m’effraye) le plus concerne l’usage du clignotant.

Ou bien un nombre croissant d’automobilistes souffre de paralysie du bras gauche, ou bien une majorité de conducteurs n’a pas bien compris le mode d’utilisation de celui-ci.

Rappelons simplement ici que le clignotant sert à indiquer un FUTUR changement de direction ou une FUTURE manoeuvre: l’actionner quand on tourne ou quand on s’arrête n’a aucune utilité pour les autres usagers qui se rendent compte (parfois trop tard, on comprend pourquoi) de ce que fait le véhicule devant eux. Le maître-mot ici est PRÉVENIR pour que les autres puissent ANTICIPER et éviter un accident ou du moins un freinage tardif.

Mais, à bien y réfléchir, quand on a le malheur de suivre en ville, sur une distance assez longue, ce genre de pâle individu, on se rend compte que son clignotant a un usage purement personnel. Quand il peut en tirer un avantage, il l’utilise, par exemple pour tourner à gauche quand il y a des voitures venant en sens inverse ou quand il faut changer de bande (et vite) sur l’autoroute. Par contre, quand il s’agit de signaler son intention aux autres usagers et que, pour ce danger public, il n’y a aucun intérêt à en tirer, un simple mouvement du doigt devient trop pénible.

Bref, des fainéants, égoïstes et irrespectueux du code de la route et des autres, mais qui, bien sûr, se prennent pour les rois de la route. Tristes sires, en fait!

 

Nouveau code de conduite

Je ne sais pas si c’est moi qui ai besoin d’une mise à jour de mes connaissances du code de la route, mais j’ai la vague impression que celui-ci a subi des modifications importantes, vu la manière de rouler d’un nombre grandissant d’automobilistes.

Je vous cite pêle-mêle, et de manière non exhaustive, ces nouveaux comportements.

Rouler sur la bande de gauche d’une avenue sous prétexte que, quelques kilomètres plus loin, on va emprunter une voie latérale sur la gauche.

Rouler en permanence sur la bande du milieu de l’autoroute pour être bien à l’aise aux abords des entrées et moins souvent devoir changer de bande pour dépasser.

Rouler en permanence sur la bande de gauche de l’autoroute parce que l’on va plus vite (c’est-à-dire en excès de vitesse) que les autres, même s’il n’y a personne à dépasser. Dans quelques années, on finira par rouler tous de ce côté comme en Grande-Bretagne.

Ne pas éteindre les feux de route (ou grands phares) quand on croise quelqu’un sur l’autoroute, on s’en fout de l’éblouir momentanément.

C’est déjà pas mal pour aujourd’hui, la suite à demain.

 

 

Monstre, qui es-tu?

Il y a des monstres qui se cachent dans les armoires, pour ouvrir la porte brusquement et saisir l’imprudent, pour attendre le moment propice où cette main griffue pour attraper le bras de l’insensé, pour cracher un jet de flammes et calciner les corps de malheureux inconscients.

Il y a des monstres gentils, qui ne se montrent pas la nuit, qui attendent sous le tapis, qui vous évitent et restent tapis, qui se cachent pour ne pas avoir d’ennuis et dissimulent leurs horribles habits.

Il y a des monstres qui se montrent par défi, qui vous poursuivent jour et nuit, depuis la cuisine jusque dans votre lit, qui vont des gestes et qui font du bruit, qui vous secouent et vous font mal aussi.

Il y a des monstres qui n’ont pas d’amis, ils pleurent et hantent les routes d’un désert de bruits, ils sont effrayants pour ceux qui n’écoutent pas leurs cris, leurs plaintes sont déchirantes mais les hommes n’ont pas compris, la douleur de la différence s’exprime mal devant le préjugé de l’image.

Je suis trop

Je suis le spasme qui anime les entrailles du monde

Je suis l’élève qui déplace le maître

Je suis l’ombre qui cache la lumière

Je suis le brouillard qui dérive aux confins des âmes

Je suis le flash qui éblouit les monstres du passé

Et puis…

Je meurs de ne pas te résister et je crève de te résister

Assez de pitreries, agissez!

Je ne dirai qu’un mot: BRAVO!

Une fois de plus, nos hommes politiques se sont quittés sur des disputes de cour de récréation – c’est pas moi, c’est lui, pensant plus à leurs discours politiques pré-électoraux qu’au pays et à ses citoyens.

Voilà des semaines qu’ils nous racontent être près d’un accord et au dernier moment, ils abandonnent parce que tout le monde doit faire des concessions équivalentes. Le win-win mais surtout ne pas laisser l’autre gagner un cent de plus que moi. Pathétique!

On en rirait si ça n’allait pas nous coûter quelques centaines de millions supplémentaires.