Les policiers vont-ils faire grève pour réclamer une arme ou une protection rapprochée ? Pour les agents de police non armés, bien sûr, pas pour ceux, nombreux, qui l’ont déjà à la ceinture.
Quelle que soit la réponse à cet étonnant problème, force est de constater que les terroristes, par de simples menaces, ont instiller la peur dans l’esprit de ceux qui sont censés nous rassurer par leur présence, et assurer notre sécurité par leur determination.
Maintenant, nous ne sommes plus vraiment rassurés, la police ne veut assumer sa fonction que sous la protection des armes (comme si c’était là le bouclier ultime contre une attaque terroriste) et leur sécurité semble passer avant la nôtre (tant il est vrai qu’en pleine circulation, les balles atteignent toujours et uniquement leur cible). On n’est pas loin de la précédente demande de protection des policiers par l’armée.
Si les autorités accèdent à leur demande, il ne restera plus aux terroristes de poursuivre leur action de sape du sentiment de sécurité, en menaçant les pompiers, les services d’urgence médicale, les églises, les librairies et finalement, l’ensemble des citoyens. Histoire de faire perdre définitivement la boule au Ministère de l’Intérieur, et repérer quelles cibles ne mériteront pas de protection policière.
Bon sang, cessons de réagir en peureux et ne laissons pas un climat de terreur s’installer. Il faut lutter en profondeur contre cette engeance et monter un visage serein en surface. Plus les terroristes se sentiront forts face à des ennemis terrorisés par leurs menaces, plus ils seront enclins à passer à l’acte.
Dans leurs esprits simples, les faibles doivent être soumis ou disparaître.
Notre avenir est-il déjà réduit à ce choix impose?