Ces derniers jours, la télévision russe a formulé des déclarations particulièrement virulentes pour évoquer la situation actuelle en Ukraine. La guerre des mots semble elle aussi bien lancée.
« Soit nous perdons en Ukraine, soit la troisième guerre mondiale commence », met en garde une journaliste russe.
Euh, quelqu’un peut m’aider, j’ai les neurones qui s’embriouillent…?
Ou bien il s’agit d’une erreur de traduction, et il faut entendre « Soit nous gagnons en Ukraine… », et cela devient une menace de Poutine: vous nous laissez battre l’Ukraine sinon ce sera la WW3.
Ou alors, elle a vraiment prononcé cette phrase, et on peut dire à l’OTAN: faites tout ce qui est en votre pouvoir pour que la Russie perde la guerre, afin d’éviter la troisième guerre mondiale.
Quoi que, si comme on le pense, après la chute de Marioupol, Poutine dira, lors de la fête du 9 mai, qu’il a gagné en Ukraine, alors on en revient à la menace d’une WW3.
Bref, grâce à un brillant travail de presse, on se perd en conjectures sur le message envoyé, et il nous reste toujours des inquiétudes quant à l’impensable que Poutine pourrait commettre.