On lit de plus en plus d’entrefilets sur les accidents de voitures électriques avec Auto-pilot, les voitures autonomes du futur de nos routes, mais jamais on ne lit un rapport détaillé sur le nombre de kilomètres parcourus divisé par le nombre d’accidents, ce qui serait quand même plus correct.
En plus, quand on analyse certains accidents, on se rend compte qu’il y a parfois de la mauvaise foi, voire des tentatives d’esquiver ses responsabilités dans le chef des chauffeurs. Tesla insiste pourtant bien sur l’importance de toujours garder ses mains sur le volant et les yeux fixés sur la route quand on utilise l’Auto-pilot.
Ainsi cette femme qui a foncé dans un camion à l’arrêt parce que, selon elle, elle avait mis le pilotage automatique pour répondre à un appel téléphonique, je la vois bien se préoccuper plus de son Smartphone que de vérifier que l’Auto-pilot est bien enclenché. Et ce gars dont la voiture aurait subitement démarré seule alors qu’il avait laissé le moteur tourner pour entrer dans un bâtiment (menteur, les Tesla coupent le moteur une fois à l’arrêt), il s’avère en fait qu’il conduisait la voiture mais a cherché à se disculper en surfant sur la vague des accidents imputés aux Tesla.
Bien sûr, une Tesla ne peut pas (encore) tout faire à la lace du conducteur, mais certains semblent déjà s’imaginer informatique et robotique sont déjà les mamelles d’une conduite dégagée de toute responsabilité humaine, alors que la circulation est loin d’être un long fleuve tranquille. C’est cela qui me semble dangereux aujourd’hui, plus que les véhicules eux-mêmes.