Éolien offshore : un surcoût important, la facture d’électricité des Belges s’en ressentira.
Pourtant, Écolo avait promis que le développement de l’éolien ne coûterait pas un centime de plus aux citoyens…. Se seraient-ils légèrement trompés ? On doit se poser beaucoup de questions quand on voit ce que nos voisins français payent pour leur électricité, pour la téléphonie, pour internet.
Une « île énergétique » artificielle sera construite par Elia, le gestionnaire du réseau électrique haute tension, pour « centraliser » le courant produit et le renvoyer par câbles vers la côte, afin de le distribuer ensuite à travers le pays. Le projet est d’ampleur, puisque le gouvernement, dans le cadre de la transition énergétique, a fixé à 3,5 GW la puissance totale que devrait afficher la zone Princesse Élisabeth d’ici la fin de cette décennie – qui viendra s’ajouter aux 2,3 GW déjà existants au large de Zeebrugge. Sans compter que l’île sera également une installation hybride, un hub qui accueillera les nouvelles interconnexions avec la Grande-Bretagne (Nautilus) et – peut-être – le futur méga champ éolien danois (Triton Link).
La mise en fonction de l’île artificielle au large de La Panne coûtera 3,566 milliards d’euros, au lieu des 2,205 prévus, peut-on lire dans une note au conseil des ministres du 20 juillet. Cela aura un impact sur les factures d’électricité. Quel dommage que l’article ne rappelle pas qui est l’actionnaire principal d’Elia ! Ce sont les communes. Elles préfèrent faire payer les consommateurs qu’augmenter le capital. Évidemment : ce sont des paniers percés comme toutes les structures publiques.
« L’appel d’offres bas son plein » dit la Ministre de l’énergie Mme Tinne Van der Straeten. Ah bon ? Donc, le coût pourrait encore gonfler…! En gardant nos centrales nucléaires on n’aurait pas eu besoin d’autant d’investissements.
Les gros dépassements de budget sont devenus la norme, surtout quand c’est de l’argent public. A t-on seulement une idée comment vieillira un parc éolien après 20-25 ans ? Ce sont des structures soumises en permanence à la corrosion saline, à la houle, sans compter les tempêtes. Quel recyclage est il prévu, une fois le temps de vie utile écoulé d’une éolienne en mer ? La masse d’ancrage c’est +- 150 tonnes de béton, le corps métallique et le moteur +- 100 tonnes, les pales sont composé en fibre de carbone extra résistante.
Ce projet pharaonique de cette ministre voit ses coûts s’envoler en quelques mois. Ce projet serait une première mondiale (et personne ne s’est demandé pourquoi les autres ne l’ont jamais fait…) , ce sera surtout un puits percé supplémentaire pour nos finances belges. La question n’est pas d’être pour ou contre. La question c’est qu’on nous a systématiquement caché les coûts réels des choix préférés des fanatiques Écolo /Groen, anti énergies fossiles mais surtout anti nucléaire.
Et ceci n’est peut-être qu’une petite partie de l’iceberg. On va commencer à nous sortir les imprévus, la note risque d’être encore plus salée !
Vive l’écologie, haro sur les écolos arrogants, menteurs et incompétents !