Ligne droite

Les routiers sont sympas ! C’était une belle « émission » sensée nous rappeler que les camionneurs, même si parfois ils font des manœuvres osées (pour être léger), sont des conducteurs comme les autres et non des terroristes de la route dont le seul but est d’emmieller les autres usagers de la route.

Oui, ça, c’était il y a quelques dizaines d’années. Aujourd’hui, je ne sais pas si les auditeurs seraient sensibles à ce message, nos routes sont parcourues par de plus en plus de routiers pressés par leur patron, sûrs de leur masse imposante, se foutant de la sécurité comme d’une guigne.

Ce matin, trois quart d’heures de file sur l’avenue John Kennedy, avant de voir ce qui causait un tel embouteillage. Eh bien, pour la deuxième fois cette année, le même accident à un carrefour, un camion, en tournant à gauche, a embouti une voiture circulant sur l’avenue.

Bien sûr, la vue était bouchée par une petite élévation de la route, et je ne sais pas à quelle vitesse roulait la voiture, mais comme dit plus haut, ce n’est pas la voiture qui a embouti le camion occupé dans sa manœuvre parce qu’elle n’a pas pu freiner, c’est clairement le camion qui a heurté la voiture, les deux véhicules accidentés étant toujours en place au milieu du carrefour, l’avant du camion encastré dans les portières droites de la Golf.

Ceci ne peut être la conséquence que du routier s’engageant dans la manœuvre alors que la voiture était assez visible pour s’arrêter. A-t-il mal évalué la distance ? A-t-il accéléré alors qu’il aurait fallu freiner ? Pire, n’avait-il pas vu l’autre conducteur ? Je ne le saurai jamais.

Cependant, je parcours depuis plus de deux ans cette avenue et je vois quotidiennement des camions y foncer en dépit des dangers qu’ils font courir aux autres usagers, la traverser alors que des véhicules lancés à 90 km/h (ou plus) approchent, et brûler des feux passés au rouge parce qu’ils sont incapables de s’arrêter à temps (j’ai même failli avoir ma voiture réduite en bouillie si je n’avais pas eu la présence d’esprit de traverser le carrefour au rouge pour que le bolide derrière moi s’arrête quelques mètres au-delà du feu).

Oui, c’est fini le temps des routiers sympas, maintenant, c’est le temps des routiers pousse-toi-de-là.

Black is back

Black Friday, Black Friday, on n’entend plus que cela depuis des jours, encore une importation américaine qui nous pousse à acheter.

D’accord, ça peut être une véritable aubaine pour se faire plaisir à petit prix ou simplement acheter ce dont on a besoin sans se ruiner. Mais quel impact de cette folie acheteuse sur l’environnement ! Les commandes en ligne explosent, les sites de ventes en ligne augmentent alors leurs stocks, et les livrent rapidement, tout cela avec une augmentation de la pollution.

Et puis, quelle redoutable machine de guerre synonyme de surconsommation et de gaspillage. Les consommateurs se laissent tenter par des articles dont ils n’ont pas vraiment besoin, ou remplacent des objets qui fonctionnent encore. Tout ça pour se faire « plaisir ».

Vous avez dit « société de consommation » ? D’accord, mais sans sommation.

La guerre sur le net et puis…

Le site Amaq de Daesh a été mis hors d’état de nuire par une cyberattaque mais on ne peut pas parler de coup de grâce. Ce sont juste des comptes qui ont été supprimés, et de nouveaux peuvent être recréés.

C’est un jeu de cache-cache. L’agence de propagande de Daesh va du coup être beaucoup moins active pendant un temps, mais elle se relèvera de ses cendres digitales et protègera mieux les accès à ses comptes.

Le monde peut, un moment, se féliciter de cette victoire, quel en sera le retour de flammes ?

Et nous ?

Changement climatique : le poisson-clown n’a pas la capacité génétique de s’adapter à la destruction des récifs coraliens.

Titre en apparence anodin aperçu au hasard des sites de nouvelles, mais qui fait surgir en moi une pensée inquiète : et l’homme, jusqu’à quel bouleversement du climat pourra-t-il s’adapter ?

En orange

Aujourd’hui, c’est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

La campagne internationale UNiTE réunit tout un tas d’associations, sous le leadership de « ONU Femmes ». L’objectif affiché : en finir avec les violences faites aux femmes d’ici 2030. Elle a tout mon soutien.

Mais je crains qu’il faille bien plus longtemps pour changer les mentalités et/ou préjugés de certains membres de la gent masculine.

Dommage…

24 novembre

Enfin on a pu jouer un match, mais il s’en est fallu de peu qu’il soit remis, le terrain étant quand même un peu givré à 8 heures du matin. Après arrosage et démarrage à 9 heures, et des mi-temps raccourcies, tout a pu se passer sans accroc ni blessure.

Avec finalement, une belle égalité logique (2 partout) au terme d’un match agréable au cours duquel chaque équipe a dominé une mi-temps et marqué ses deux buts. Contre le premier du classement, nous pouvons être fiers de notre prestation.

N’empêche qu’on peut quand même avoir un petit peu de regrets, celui d’avoir offert à nos adversaires l’égalisation, sur une mauvaise passe en plein dans le stick de leur redoutable centre-avant qui ne s’est pas fait prier pour me crucifier d’un envoi puissant et bien placé dans le coin du but.

Petit moment de solitude du gardien de but, quand il est trahi par sa défense…

Qui est le maillon faible ?

23 novembre

On commence enfin à être dans le vif du sujet, les entrepreneurs sont venus sur place pour mieux évaluer le projet et enfin soumettre un devis plus conforme à la réalité et à nos souhaits. On espère pouvoir conclure le contrat avant la fin de l’année.

Il n’y a plus que l’ingénieur qui, pour la nième fois, vient de reporter sa visite et n’a toujours pas mis les pieds dans la maison pour vérifier que ses calculs et évaluations sont correctes et effectuer l’analyse de stabilité du sol. En revanche, il est plus rapide pour envoyer sa facture…

Heureusement que ce n’est pas lui qui coordonnera le chantier.

Le chien est un animal

Une femme enceinte est morte d’une attaque de chiens, c’est dramatique et horrible. Dès lors, je trouve extraordinaire que la Société de Vènerie ait jugé intelligent de publier une vidéo avec pour titre « L’enquête ne démontre en rien l’implication des chiens de chasse à courre ».

D’abord l’enquête n’est pas terminée, pourquoi vouloir absolument se défendre alors qu’effectivement, jusqu’à présent, les informations (de la victime, de son mari et d’un témoin) ne permettent d’aller ni dans un sens ni dans l’autre. Précaution superflue, donc. Les résultats des tests ADN seront déterminants, on peut l’espérer, et s’ils accusent les chiens de chasse, cette société aura vraiment l’air bête (sans jeu de mots).

Ensuite, beaucoup d’accidents ont été recensés sur des attaques de chiens de chasse, non pas jusqu’à la mort de propriétaires mais de leurs chiens et plusieurs cas de morsures sur leurs propriétaires qui voulaient s’interposer.

Enfin, plusieurs « erreurs » ont été dites, la victime n’avait pas tous ces chiens mais un seul, le plus jeune, et muselé. Les chasseurs n’auraient pas entendu d’aboiements ? Son message à son mari prouve le contraire. Ils n’auraient lâché les chiens que vers 13h30 ? Plusieurs témoignages prouvent qu’un équipage a été lâché vers 13h. De là à penser qu’on cherche déjà à cacher des infos, on pourrait aussi s’imaginer qu’ils ont dissimuler aux enquêteurs les chiens revenus la gueule ensanglantée.

Mais ne laissons pas notre imagination s’emballer, d’abord les résultats des tests et on en saura plus sur la suite.

Tchou tchou chéri

« Le train n’est pas fait pour transporter 15 personnes entre deux villages » : pour ces propos, le CEO d’Infrabel se fait allumer par les associations de voyageurs. Je comprends qu’on puisse douter de ses connaissances de l’entreprise qu’il est sensé diriger.

Le rail belge s’étouffe dans la logique de l’œuf ou la poule : on diminue l’offre parce qu’il n’y a pas assez de clients et il n’y a pas de clients parce qu’offre insuffisante, trop chère, inadaptée… A méditer ! Faire ses courses dans des magasins locaux en utilisant les transports en commun, bonne idée. C’est sûr qu’avec un bus toutes les deux heures en région rurale, faire cinq magasins risque de prendre tout le weekend.

En tout cas, sa répartie réveille le débat (s’il était assoupi) sur la liberté de circulation. Car c’est bien cela le problème : sans voiture, on est l’otage des transports en commun ou alors il faut habiter en ville et s’entasser dans des appart de 20m2. Aujourd’hui, d’aucuns veulent bénéficier du bon air de la campagne, avoir des bus fréquents (et fréquemment vides) pour pas devoir attendre 1h dans une aubette perdue quand ils ont décidé de sortir de chez eux, et cela bien sûr au même tarif que les contribuables qui vivent dans des villes où les transports sont saturés. La logique du beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière.

Les voitures autonomes partagées pourraient être une solution… si l’offre est attrayante et adaptée, comme pour les trains ! Wait and see.

Très beau bilan

La Belgique risée de l’Europe parce qu’elle a pas de stade national ! C’est du n’importe quoi pour flatter l’ego de certains.

C’est vraiment ridicule d’écrire cela. Le projet Eurostadium a foiré parce qu’il était mégalomane et bien trop coûteux. La rénovation du stade Baudouin et les autres stades existants devraient suffire. Et tant pis si les épreuves finales des grandes compétitions internationales devront se jouer ailleurs. Il y a d’autres priorités (y compris en sport, il n’y a pas que le foot dans la vie) bien plus importantes pour les citoyens ordinaires.

Bref, cela n’enlève rien au mérite des diables rouges, ils ont brillamment gagné tous leurs matchs, même si certains esprits chagrins disent qu’ils n’avaient pas une opposition de haut niveau, j’ai encore en mémoire un temps où les Diables rouges n’arrivaient même pas à gagner contre le Luxembourg.

Reste à prouver leur valeur en gagnant un tournoi international.