Bravo Majesté

Le roi Philippe sur la colonisation au Congo : « Je tiens à exprimer mes plus profonds regrets. »

C’est le premier souverain régnant qui ose affronter et qualifier « les actes de violence et de cruauté » qui ont été commis au Congo sous le règne de Léopold II, ainsi que les « souffrances et les humiliations » vécues durant la colonisation du pays par la Belgique.

Merci, Majesté, pour ce premier pas, timide, certes, mais qui a le mérite d’aller dans la bonne direction. Merci aussi que ce message ne sente pas la repentance dans le sens où le pardon n’est pas demandé, mais est surtout une reconnaissance de ce qui ne peut plus être nié : éprouver des regrets n’est pas présenter des excuses, excuses qui n’ont pas lieu d’être.

Cela suffira-t-il à calmer les excités ? Je ne le pense pas, les iconoclastes ont besoin d’éducation pour comprendre au lieu de détruire. Il n’y a pas qu’aux Belges qu’il faut enseigner l’Histoire correctement, il faut l’apprendre aux Congolais aussi. A condition qu’on le veuille.

Merveilleux

29 juin

Une personne infectée par le coronavirus a été détectée hier au Luxembourg après avoir transité par l’aéroport Brussels South Charleroi. Dès ce dimanche matin, la phase 3 du plan épidémio-sanitaire interne a été activée après confirmation du passage de ce premier patient luxembourgeois contaminé, en provenance de l’Italie du Nord.

C’est bien beau de mettre en place de nouvelles mesures, comme l’ouverture d’un centre de crise (LOL), on donne encore l’impression de relâchement.

Ce que je constate surtout, c’est qu’il n’y avait aucune précaution prise pour contrôler les passagers en provenance d’un pays particulièrement touché par la pandémie, et que ce type est passé sans contrôle en Belgique mais a été heureusement testé au Luxembourg.

Et maintenant c’est la panique pour retracer les personnes avec qui il a été en contact…

Et pendant ce temps, les potentiels contaminés circulent tranquilles…

A peine commencé…

28 juin

Deux semaines, c‘est long. Deux semaines pour passer du temps ensemble, c’est l’occasion de faire plein de choses ensemble, de se raconter ces mois passés en confinement, de se prendre dans les bras, de se câliner.

Mais c’est déjà la fin, deux semaines, ça semble si court, ça file à toute allure, et quand ca approche de la fin, on sent ce goût de trop peu, et on regrette de ne pas avoir pu faire plus en ces quinze jours.

A dans trois semaines ma puce, vite…

Appel dans le vide

Plus de 450 médecins tirent la sonnette d’alarme : « Les masques buccaux ont un sens ». Bien sûr que cela a un sens, le sens de ne protéger les autre si on est porteur sain ou pas du coronavirus, et de se protéger contre ceux qui, sains ou pas, s’en foutent au nom de la liberté de vous contaminer.

Pour les médecins, le Conseil national de sécurité a manqué une occasion en n’imposant pas le port du masque. Si seulement la communication sur l’utilité des masques avait été claire dès le début, et pas biaisée par l’imprévoyance du gouvernement dans leur approvisionnement…

Et le CNS dit aussi qu’au premier rebond de la pandémie, il faudra rendre le port du masque obligatoire dans les lieux publics. Pourquoi ne pas le faire tout de suite pour essayer d’éviter ce rebond et sauver quelques milliers de vies ? Sans doute parce que, pour faire respecter les lois, il faut aussi mettre les moyens et ça, en ces temps difficiles (surtout avec la menace de nouvelles élections), personne ne voudra en être responsable.

Alors on recommande fortement. Puis très fortement. Et puis extrêmement fortement. Comme si le bon sens et le respect des autres étaient des acquis universels. Pincez-les, ils rêvent !

Ri- et prévi-sible

La Chambre approuve la création d’une commission spéciale coronavirus afin d’examiner la façon dont la Belgique s’est préparée à affronter la pandémie.

Une commission supplémentaire et une ! Et spéciale en plus, cerise sur le gâteau, histoire de ne pas créer une vraie commission d’enquête tout de suite.

Le cirque continue, encore une perte de temps et d’argent, hautement ridicule ! Ces parlementaires (élus par nous, ne l’oublions pas) dans leur grande majorité sont responsables (via leurs partis) d’avoir transformé ce pays en une machine complexe et inefficace. Ce ne sont pas de politiciens qui devraient juger de l’efficacité de l’état à répondre à une crise mais plutôt des externes.

Nous n’avons pas de gouvernement ou presque, nos parlementaires fédéraux n’ont quasi rien à faire, alors ils se créent des occupations pour permettre aux médias de continuer à parler d’eux. Nous allons entrer dans la pire crise économique depuis la guerre mais eux vont jouer au petits juges d’instruction pour pondre un rapport écrit d’avance qui, exonérera tous les copains.

Petite question : qui sera invité à témoigner ? Si cette commission tourne uniquement avec les acteurs traditionnels de la vie politique, c’est foutu. Ils ne savent déjà pas former un gouvernement après plus de 500 jours de chamailleries, je ne vois pas pourquoi ils arriveraient à accorder leurs violons sur une question majeure touchant à la sécurité sanitaire.

Et puis, il me semble, tous les partis ont approuvé les mesures Covid en accordant les pouvoirs spéciaux, exceptés le PTB et le Vlaams Belang. A-t-on dès lors besoin de savoir qui est responsable alors qu’ils le sont tous à un niveau ou un autre ?

Gagnons du temps et de l’argent : c’est évident, il manquait des masques, mais on nous a bien dit que cela ne servait pas à grand-chose de le mettre, sauf pour le personnel médical en contact rapproché avec les malades.
Bien sûr, on aurait dû mettre en quarantaine les personnes revenant de congé du carnaval, mais aucune loi ne nous permet d’enfermer ces personnes.
Evidemment, beaucoup de personnes âgées sont mortes en maison de retraite, mais de toute façon, sans traitement, sans place pour tout le monde sous un respirateur, face à une maladie qui s’attaque principalement aux plus vieux et aux plus faibles, on ne pouvait que limiter la casse.

Maggie De Block a fait de son mieux, alors que les huit autres ministres de la santé se planquaient derrière ses décisions, elle doit juste améliorer sa communication.

Voilà, les conclusions sont faites, fin de la commission.

Non, vraiment, sérieusement (si, si), tous ces clampins devraient attendre 60 ans après la fin de l’épidémie pour recréer cette commission parlementaire, et présenter leurs excuses au peuple belge.

 

IRM à larmes

Météo : l’IRM place la Belgique en alerte chaleur.

A force de lire des conneries dans les articles en ligne, on en vient à se demander si les nouvelles ont une réalité ou une « faute involontaire » d’un pigiste débutant qui s’invente des scoops.

Ainsi vient de sortir, toute fraiche sortie, l’alerte chaleur. Je connais l’alerte canicule (5 jours consécutifs au-dessus de 30°C), mais comment se définit une alerte chaleur, mystère ?

Si elle existe, peut-être qu’à l’avenir, l’IRM vous préviendra aussi de l’alerte petit crachin, l’alerte grosse drache, l’alerte brouillard à couper au couteau, l’alerte orages assourdissants, l’alerte chute de gros flocons mouillés… ?

Autant en rire.

 

Triste réalité

« Nous avons organisé le tournoi au moment où le virus faiblissait, croyant que les conditions étaient réunies pour sa tenue », a insisté Djokovic dans un communiqué après avoir été décelé positif au coronavirus. L’idée d’un tournoi caritatif est certes louables mais fallait-il le faire dans stade comble, avec quasiment pas un masque de protection, et des joueurs et joueuses se donnant des accolades sur le court ou dînant ensemble sans aucune précaution.

« Déconfinement : comment gérer l’irrésistible envie de faire la fête ? Les rassemblements de fêtards sont vus d’un mauvais œil par les virologues et par une partie de la population plus scrupuleuse. L’Horeca, plus particulièrement les bars, entend faire partie de la solution. Sans pour autant jouer le rôle de la police. » On ne va quand même pas empêcher ces pauvres étudiants de célébrer ensemble la fin des examens, n’est-ce pas ?

Deux exemples d’irresponsabilités, de comportements typiques de ceux qui, en entendant début de déconfinement, ne comprennent que fin de toutes précautions sanitaires.

Ceci en dit long sur le Belge moyen, péquenot absolu et inculte en tout, et fier de l’être en plus. Avec en plus une tendance nouvelle au conspirationnisme (le masque asphyxie, c’est une atteinte à la liberté individuelle, le tracing c’est pour les bœufs, et j’en passe).

Affligeant…

 

Maggie, Maggie, c’est la médecine d’aujourd’hui

Maggie De Block n’a pas l’intention de démissionner : « Un médecin ne fuit pas quand le patient va mal ». Ah ça oui, surtout quand c’est le médecin qui a rendu le patient malade ou même mort ! Ou alors il reconnaît son incompétence et laisse la place à ceux qui savent.

Mais, dans sa gestion au scalpel de la crise du coronavirus, Maggie a donné l’impression d’être un médecin du temps de Louis XIV. Pontifiante, hautaine, ignorante mais sûre d’avoir raison, et ne connaissant que les saignées pour nous soigner !

« Durant la crise, j’ai toujours pris mes responsabilités et je continuerai à le faire tant que je serai ministre », assure la ministre de la Santé. Au moins, on peut lui reconnaître ce courage : les 8 autres ministres de la santé sont bien restés planqués sous leur bureau pendant toute la crise. Ils ont bien compris qu’on les critiquerait moins de n’avoir rien fait que d’avoir agi et s’être planté.

Ce que je retiens surtout, en-dehors des erreurs commises puisqu’aucun pays ne peut se vanter d’avoir géré correctement la pandémie, je retiens surtout son attitude condescendante, voire méprisante, du début, lorsqu’elle se moquait des inquiétudes du corps médicale en parlant d’une petite grippe et de « dramaqueens ».

Après, quand elle se souvient d’être médecin et constate que le patient va mal, il faut en tirer les bonnes conclusions : elle l’a ignoré, maltraité, mal diagnostiqué, et elle en porte la responsabilité.

 

Au finish pas fini

21 juin

La soirée chez les amis s’est terminée tard la veille, difficile de se lever tôt et de partir sur le chantier, on ne sera finalement sur place que vers treize heures.

Il faut un mettre un coup, et je dirais même un bon coup, car le grenier doit être peint avant que le balatum ne soit remplacé, et le temps presse, pour terminer la couche de primer, mettre des joints là où ils sont encore manquants, et mettre la couche (une seule, si possible) de peinture.

Eh bien, est-ce la fatigue de la veille ou un manque d’énergie, mais l’après-midi n’aboutira qu’à ajouter, principalement au pinceau, le primer sur le deuxième mur de briques, et quelques joints.

Mais à 18h30, nous n’en pouvions plus, les courbatures se faisaient trop sentir. La suite au prochain weekend donc.

Deuxième étape

20 juin

Allez hop, on met de vieux habits, on rassemble tout le matos de peinture, on se retrousse les manches et on met en route le deuxième round de remise à neuf du grenier. Cette fois-ci, c’est le tout du primer.

Mais avant de donner le premier coup de pinceau, une grosse aspiration du sol et des murs s’impose, le ponçage précédent a laissé pas mal de poussière sur le sol et chacun de nos pas soulève des nuages de particules grisâtres.

Ensuite, avec l’aide d’un ami, on se répartit le boulot, je fais les angles et jonctions, il joue du rouleau sur les grandes surfaces. Tout se déroule à un bon rythme jusqu’à ce qu’il reste les deux murs de briques apparentes. Et là, c’est un vrai chemin de croix !

Quel que soit le rouleau utilisé, il y a tellement de creux et bosses, de joints trop enfoncés et de briques creuses qu’il faut repasser au pinceau les zones laissées vides après le premier passage de primer.

Bilan : au bout de deux heures, nous n’avons terminé que le premier mur. Suite et fin pour demain.