Le cas de Pistorius illustre encore une fois le débat entre l’exposition des problèmes des gens ordinaires et des gens célèbres. Il y en a beaucoup pour regretter que l’on « s’acharne » sur lui parce que c’est une personne publique, adulée, riche, et donc enviée, et tendre à demander plus de sympathie et moins de publicité sur leurs frasques.
A cela je leur rétorque que, au contraire des gens ordinaires dont personne ne peut ou veut connaître la vie, et surtout pas dans leurs aspects les plus sombres, il faut justement être plus transparent et plus sévère pour ces gens qui, étant connus du monde, peuvent (et devraient) servir d’exemples au reste de l’humanité. Leur trouver plus de circonstances atténuantes que le commun des mortels reviendrait à dire qu’ils valent mieux que les autres et donc accepter qu’une élite toute relative obtiennent de ce fait un traitement de faveur injuste.
Quant au crime commis par l’athlète, vu son passé de violence conjugale et ses pitoyables explications sur sa soi-disant erreur – tout le monde tire à travers la porte de sa salle de bain sans savoir qui se trouve derrière, il faut qu’un message clair soit envoyé à tous ceux qui préfèrent les coups aux mots pour régler leurs problèmes de couple.
Si la Justice veut montrer sa volonté de lutter contre ce fléau, il faut qu’elle frappe juste, fort et clair.