10 juillet
Capri, Capri, Capri. C’est une belle île, une très belle île quand on la voit d’un bateau et qu’on en fait le tour, et qu’on admire ses falaises, ses flancs et ses sommets, sa végétation et ses maisons, qu’on plonge dans ses eaux bleues ou vertes selon l’endroit (mais toujours vachement salées), qu’on passe sous l’arche ou qu’on s’enfonce dans ses grottes.
Oui, c’est une bien belle île, mais le charme est vite rompu quand on y pose le pied. C’est une usine à tourisme, un piège industriel pour touristes idiots! Des restaurants de tous côtés, des propositions d’excursions à faire tourner la tête et perdre votre temps vu les files d’attente, notamment pour la Grotta Azzura, des magasins qui proposent à peu près tous les mêmes souvenirs qu’on se demande comment ils parviennent à s’en sortir, surtout vu la politesse des vendeuses qui vous disent à peine bonjour et discutent avec leurs connaissances en se souciant de vous comme d’une guigne.
Finalement, ce qu’on peut en retenir, c’est le panorama lorsqu’on a le courage de grimper au plus haut point de l’île et les quelques superbes maisons accrochées aux pentes dont l’accès difficile pour les entrepreneurs force l’admiration.
Pour moi, c’est sûr, Capri c’est fini, je n’y reviendrai plus, la journée en bateau était plus plus sympa que les quelques heures passées à terre.