Thikem's Blog

Pour ne pas cesser d'écrire

Allo, quoi, Bpost?

Je ne comprends pas bien l’intérêt de ce GeoRoute que la poste a décidé d’utiliser pour optimiser les déplacements des facteurs.

Ce matin, j’étais occupé à laver ma voiture (oui, ça m’arrive) et sur la demi-heure où cela s’est passé, j’ai pu observer les déplacements de pas moins de trois facteurs tirant leur petite charrette dans la rue où j’étais garé et dans une rue perpendiculaire.

C’est cela une optimisation? Trois types qui passent dans le même coin à la même heure? Il auadra qu’on m’explique!

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Vive le Roi

21 juillet

Belle journée (trop) chaude pour un jour exceptionnel. La fête nationale a vu le départ d’un bon roi et l’arrivée de son successeur que beaucoup critiquent avant même de l’avoir vu à l’oeuvre.

Bien sûr Philippe 1er semble moins à l’aise que son père, bien sur il est moins charismatique, bien sûr il ne semble pas avoir les épaules pour régner, mais il ne faut jamais se fier aux apparences et il va avoir un peu de temps, jusqu’aux élections de 2014, pour démontrer qu’il peut servir l’unité du pays et qu’il a l’étoffe d’un grand souverain.

Soyons d’abord fier d’être belges et de vivre dans une monarchie où, je l’espère, les différentes communautés ont encore envie de vivre ensemble, n’en déplaise aux séparatistes de tous poils, et de mettre de côtés les dissensions exacerbées par la crise et par des opportunistes trompeurs, pour continuer à faire de la Belgique un acteur important de la scène internationale. L’unité fait notre force et le roi est notre ciment.

Alors, longue vie à notre pays, vive le Roi.

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Nuages adorés

Enfin un peu de fraîcheur matinale qui se prolonge, béni soit ce ciel couvert qui nous permet d’aérer les maisons sans conserver la surchauffe des briques qui rend abominable toute soirée, en particulier dans un appartement.

Oui, je sais, on va encore me dire que je ne suis jamais content, que quand l’été était pourri en juin, je râlais aussi sur cette pluie qui s’invitait à un mauvais moment de l’année. D’ailleurs, je ne suis pas le seul et j’attends le jour où les agriculteurs vont annoncer que, comme la plupart des années, la météo est responsable de mauvaises récoltes.

Mais franchement, j’ai beau savoir que la Belgique est un pays de contrastes, avoir des sauts de température aussi brusques, passer d’un extrême à l’autre, n’est-ce pas épuisant pour le corps et l’esprit? Je n’aime pas le soleil de plomb, je n’aime pas le froid de canard, je n’aime pas la pluie qui trempe, j’aime le temps incertain, celui qui oscille entre gris clair et gris foncé sans jamais tomber dans la vulgarité de la douche glacée.

Je suis un homme du Nord, quoi, mais du Nord polaire…

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Carnet de bord.. 9

10 juillet

Capri, Capri, Capri. C’est une belle île, une très belle île quand on la voit d’un bateau et qu’on en fait le tour, et qu’on admire ses falaises, ses flancs et ses sommets, sa végétation et ses maisons, qu’on plonge dans ses eaux bleues ou vertes selon l’endroit (mais toujours vachement salées), qu’on passe sous l’arche ou qu’on s’enfonce dans ses grottes.

Oui, c’est une bien belle île, mais le charme est vite rompu quand on y pose le pied. C’est une usine à tourisme, un piège industriel pour touristes idiots! Des restaurants de tous côtés, des propositions d’excursions à faire tourner la tête et perdre votre temps vu les files d’attente, notamment pour la Grotta Azzura, des magasins qui proposent à peu près tous les mêmes souvenirs qu’on se demande comment ils parviennent à s’en sortir, surtout vu la politesse des vendeuses qui vous disent à peine bonjour et discutent avec leurs connaissances en se souciant de vous comme d’une guigne.

Finalement, ce qu’on peut en retenir, c’est le panorama lorsqu’on a le courage de grimper au plus haut point de l’île et les quelques superbes maisons accrochées aux pentes dont l’accès difficile pour les entrepreneurs force l’admiration.

Pour moi, c’est sûr, Capri c’est fini, je n’y reviendrai plus, la journée en bateau était plus plus sympa que les quelques heures passées à terre.

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Passage délicat de détroit

Une grande ville américaine qui se déclare en faillite, est-ce le début d’une épidémie qui pourrait s’étendre au vieux continent, à des villes comme Bruxelles?

En tous cas, c’est une bonne claque dans la face du rêve américain, un échec de plus pour l’ultralibéralisme, ce capitalisme sans limite. Détroit, ex-champion de l’industrie automobile et musicale, fait pourtant partie d’un des pays les plus riches du monde, les States qui veulent toujours se montrer en modèle de réussite économique mais qui se révèlent incapables d’éviter la descente aux enfers (amorcée depuis longtemps) d’une métropole de 700.000 habitants.

A qui la faute? La responsabilité et le rôle de l’état et des financiers sont fondamentaux dans ce cas-ci, tout comme la dégradation du tissu social, la fuite des bons pères de famille devant la violence croissante et mal réprimée et les services publics de base mal gérés.

Quelle leçon doit-on retenir de ce naufrage: si aucune réglementation efficace n’est mise en oeuvre pour brider les financiers et pour mieux gérer la distribution des richesses, la crise ne fera que s’aggraver, surtout pour une frange de la population qui, excédée des abus et privilèges des autres, se rassemblera dans la rue pour faire bouger les chose, mais pas nécessairement dans l’intérêt de la collectivité.

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Invendables, les grandes oeuvres d’art?

J’écoutais ce matin à la radio une personne du musée Van Buuren se demander pourquoi des voleurs aussi bien organisés (un coup réalisé en 2 minutes?) avaient dérobé des toiles si connues qu’elle seraient impossibles à vendre.

Quelle tendre naïveté!

Mais voyons, mis à part la possibilité qu’ils réclament une rançon au musée ou à la société d’assurances, il y a toujours le fait qu’il existe des personnes suffisamment riches et égoïstes pour s’approprier une toile, la mettre à l’abri et devenir le seul à pouvoir l’admirer (de temps à autre), voire de juste se contenter de savoir qu’ils la possèdent, seuls vrais amateurs capables d’apprécier le travail du peintre à sa juste valeur.

Ainsi va le monde, ma bonne dame, il serait de sortir de se réveiller!

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Carnet de bord.. 8

9 juillet

Quelle tristesse de voir que, même sur un site archéologique, la connerie humaine ne se repose pas.

En visitant les ruines de Pompéi et d’Herculanum, quelle n’a pas été ma surprise (et mon écoeurement) de voir que des imbéciles avaient gravé leur nom (parfois associé à celui de leur copine du moment) sur les murs intérieurs de bâtiment, allant même parfois à le faire sur les rares restes de décorations d’époque.

D’abord, message à l’attention des copines, si votre amoureux a voulu vous flatter en commettant cet acte de bravoure extrême (probablement dissimulé derrière un mur et sous une capuche à la tomée de la nuit), fuyez-le au plus vite: c’est un abruti sans imagination et sans culture (sauf celle du petit pois qui lui sert de cerveau).

Ensuite, s’il en est qui trouve que ce genre d’individus n’est pas à blâmer (peut-être parce qu’ils pensent comme eux comme des fesses – et encore, c’est insultant pour les fesses), je leur conseillerais d’aller au plus vite se faire soigner avant que leur cas de régression infantile ne devienne désespéré.

Enfin, pour ceux qui ne se rendent pas compte (ils sont simplement débiles et incurables), sachez que je ne vous absous point de votre barbarie, mais je compatis de tout coeur à la douleur de vos parents.

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Impunité d’escrocs

Les escrocs ont certainement existé de tous temps mais, aujourd’hui, leur avenir semble florissant.

Je ne parle pas seulement de ces fantastiques roublards que sont les magnats de la haute finance, les intouchables qui peuvent faire n’importe quoi et reporter la responsabilité sur des sous-fifres ou être protégés par les états parce qu’ils les tiennent par les bollocks.

Je parle surtout des escrocs ordinaires, les petits voleurs à la petite semaine qui roulent les gogos trop crédules, voire leur propre famille trop confiante.

Quand on voit que ces tristes individus peuvent voler, frauder, extorquer l’argent des personnes qui leur font confiance et s’en sortir indemnes en se déclarant insolvables, il y a de quoi s’énerver et s’indigner. Que peut-on faire pour éviter qu’une mère de trois enfants se retrouvent à la rue parce que son mari lui a fait signer en douce l’administration d’une société qu’il a conduit à la faillite, et la libérer des créanciers qui lui tombent dessus comme des vautours, insensibles au fait qu’elle ait été grugée par son époux trop bien-aimé? Que prévoit la loi contre celle qui utilise le numéro TVA d’une entreprise ou les numéros clients de ses collègues pour commander en leur nom divers produits?

Rien! Ils ne rembourseront jamais et, vu l’encombrement des prisons et les lenteurs de la justice, on sera vite découragé de lancer des poursuites.

CQFD!

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Carnet de bord.. 7

8 juillet

Je ne sais pas si c’était le GPS au double mot inversé qui fonctionnait mal ou si c’était la région de Campanie qui était mal desservie par les satellites, mais qu’est-ce que j’ai pu râlé sur cet outil sensé nous guider en pays inconnu.

Presque systématiquement, à chaque fois que nous étions dans un moment critique du parcours, le signal était perdu et le GPS nous laissait en rade pendant de longues minutes, et cela prend vite de l’importance dans les rues de Naples.

Nous avons notamment dû tourner trois fois autour du garage où nous devions garer la voiture, simplement parce que le signal se faisait la malle, ou parce que , merci le loueur pour la mise à jour, des travaux en cours avaient modifié le tracé des rues.

C’est ma deuxième expérience malheureuse avec cette marque de GPS, et je ne crois pas ue je la conseillerai à l’avenir.

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Carnet de bord.. 6

7 juillet

Combien de police y-a-t-il en Italie ? A Naples, j’ai vu des Carabinieri, de la police municipale, de la garde des finances, des pervenches, des motards…, chacune avec ses uniformes spécifiques. Et on ose dire que la Belgique est compliquée ! J’espère que a coopération fonctionne entre elles..

En tous cas, dans le quartier commercial, il y avait au moins trois uniformes représentés, celui qui se baladait avec un carnet (de contraventions ?) à la main, celui qui faisait le pied de grue devant une banque en travaux et celui qui patrouillait en voiture. Et comme chez nous, quand vous demandez un renseignement, ils ne sont pas foutu de vous répondre clairement et correctement, que ce soit pour vous indiquer le chemin vers une rue pourtant toute proche ou vers un ATM (ou Bancomat).

Vu cette présence policière (qu’on aimerait retrouver chez soi), j’ai trouvé bien drôle, en prenant une perpendiculaire à la via Toledo, de tomber nez à nez avec quelques vendeurs à la sauvette, réfugiés derrière le coin avec leurs brols ramassés en vitesse dans des sacs ou des draps, patientant pour que les policiers disparaissent à l’horizon.

Quel que soit le pays, il y aura toujours ce petit jeu du chat et de la souris entre flics et trafiquants de contrefaçons.

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