Rien à dire, juste des larmes pour la souffrance des victimes et de leurs familles…
Rien à dire, juste des larmes pour la souffrance des victimes et de leurs familles…
Dur, dur de terminer la saison avec les effectifs d’origine, nous étions quinze au démarrage et il nous faut maintenant compter sur la bonne volonté de cinq Gentlemen pour nous compléter lors de notre visite aux chaleureux namurois. Et la blessure de notre meilleur élément après douze minutes de jeu ne va pas arranger les choses.
Autant dire que, à l’entame du match, il n’y avait pas vraiment de quoi espérer glaner des points face à une équipe qui nous a toujours donné du fil à retordre. Et pourtant, avec toute l’énergie que nos renforts mettent dans cette première mi-temps, nous nous montrons assez dangereux pour solliciter plusieurs fois le gardien adverse, mais sans efficacité. Et comme cela nous arrive trop souvent, sur un moment d’inattention et de flottement de la défense, c’est nous qui encaissons, à deux minutes de la fin, le premier but sur une combinaison rapide en triangle.
Mais, loin de baisser les bras, nous repartons à l’assaut et, après des mouvements stériles des deux côtés, sur une des déviations dont il a le secret, Marcus parvient à égaliser alors que je pensais ne pas voir le score changer. Notre joie sera cependant de courte durée, lorsque, sur un PC, je parviens à arrêter deux fois les shoots adverses avant que la balle ne file dans un stick adverse alors que je suis toujours à terre : 2-1 et il reste moins de dix minutes, cette fois, c’est bien cuit, ai-je pensé.
Et puis, à trois minutes de la fin, miracle, notre pression est à nouveau récompensée. A notre tour, nous marquons sur PC, un shoot super bien placé en plein centre du but mais qui passe entre les jambes du gardien.
Ouf, on revient avec un point, et ça fait du bien de voir comme toute l’équipe s’est bien battue pour recoller à chaque fois au score. Un point mérité, c’est sûr !
Ouf, enfin l’ennemi public numéro 1 a été capturé, quel soulagement pour tout le monde !
Tout le monde ? Pas vraiment ! Il y a malheureusement une proportion de la population musulmane de Molenbeek et d’autres communes bruxelloises qui reste acquise à l’extrémisme islamique et à son combat contre l’Occident.
Car sinon comment expliquer que Salah Abdeslam ait réussi à échapper, dans sa propre ville et même pas loin de son domicile, aux forces de police pendant quatre mois ? Il a bénéficié de complicités logistiques (planques, véhicules…) et de complicités passives (on ne dénonce pas un des siens aux infidèles, surtout si on le considère comme un héros). A entendre des témoignages (pas ou peu reliés par la presse), les forces de l’ordre et les journalistes ont été victimes de jets de pierre et de bouteilles de la part de jeunes hostiles à l’intervention de la rue des Quatre-Vents.
Masi ce qui doit faire peur, c’est savoir qu’il ne s’agit là que d’un menu fretin que personne n’a trouvé assez intéressant pour l’exfiltrer vers des pays où il aurait été en sécurité. Quels réseaux doit-on s’attendre à découvrir réellement dans le pays ? La menace terroriste est loin de disparaître et cette petite victoire ne doit pas faire oublier que le petit arbre cache une immense forêt.
Appel du pied à Mr Moureaux : c’est sans aucun doute le bon moment pour suggérer que c’est grâce à ses bons contacts avec la communauté musulmane que l’on a pu trouver Salah…
On se plaint souvent de l’orthographe des journalistes, que soit dans la presse écrite ou parlée, les erreurs sont trop fréquentes pour passer inaperçues et l’on se demande, à juste titre, comment la langue française ne pourrait pas perdre des couleurs quand elle est si mal servie en public. Quel est donc le niveau exigé pour les rédacteurs et présentateurs s’ils produisent de telles « coquilles » ?
En fait, la raison m’en a été récemment révélée : la sélection n’est plus basée uniquement sur la langue mais de plus en plus sur d’autres compétences essentielles dans l’analyse des masses d’informations aussi bien écrites, parlées que filmées.
Il n’y a donc pas lieu de s’extasier quand on découvre qu’un journaliste est capable de déduire les couleurs originales à partir des nuances de gris, comme dans l’extrait ci-dessous.
« …Sur les images de vidéosurveillance en noir et blanc, on voit le jeune homme de 21 ans, étudiant à l’Université de Virginie (États-Unis), ôter l’affiche d’un mètre de long d’un mur et la poser au sol. L’affiche est ornée d’un slogan écrit en blanc sur fond rouge… »
Ainsi, j’imagine qu’aujourd’hui, tout quidam capable d’extraire un message clair d’un fourre-tout de statistiques ou de vulgariser simplement la dernière trouvaille en mécanique quantique, aura de grandes chances d’être publié sans qu’on se préoccupe trop de ses accords du participe.
C’est la loi du marché : le fond, même superficiel, est devenu plus important que la forme, tant qu’on peut faire avaler ce qu’on veut à l’individu lambda.
Ca y est, je l’ai vu, et surtout entendu, le Drones Tour, et il n’y a pas à dire, ça en jette un max dans les oreilles et les yeux, principalement des titres du dernier album, mais pas mal de morceaux bien pêchus des autres. On ne s’ennuie pas, les musiciens sont top, une batterie omniprésente, une rythmique soutenue et infaillible, et une guitare incisive comme je les aime. Sans parler de la voix extraordinaire de Matthew ! A se demander comment à trois (quatre parfois) ils parviennent à sortir un son aussi puissant. Mais on s’en fout car ce n’est que du bonheur, un délice musical, un nectar sonore.
Petit bémol (eh oui) : à force de devenir une grosse machine bien huilée, on en perd de la spontanéité ! Deux heures de spectacle, pas moins, pas plus, et un contact très limité avec le public qui, de fait, ne s’agite pas outre mesure, et écoute presque religieusement les chansons au lieu de danser sur les rythmes endiablés dont Muse a le secret.
Enfin, Palais 12, la découverte : nettement mieux que Forest National (et puis ça tire moins dans le coin), un grand bravo à l’ingé son qui parvient à rendre les sons forts et clairs dans ce vaste hangar, et mention très bien pour le lumineux spectacle et les drones flottants.
Ouais, j’ai vraiment passé un magnifique moment. Moi qui fuyait les concerts comme la peste parce que le rendu des titres que j’aime me semblait toujours triste et souvent massacré, Muse m’a redonné goût au Live !
Belle mise en pratique des stratégies de manipulation des masses par le gouvernement fédéral.
D’abord faire peur en annonçant un énorme déficit budgétaire à combler, surtout lorsqu’il s’agit d’un montant qui s’ajoute aux lourds efforts déjà consentis. Le public va de ce fait détourner son attention d’autres problèmes en se focalisant sur le trou à combler, trou que les gouvernements oint eux-mêmes créé par leur imprévoyance mais qu’ils vont imputer à de mauvaises conjectures. Ils ont alors beau jeu pour proposer les solutions d’urgence qui les dispensent d’appliquer des solutions à long terme
Ensuite, réduire fortement la facture pour que les citoyens se sentent soulagés, combler la moitié, même si cela reste un gros montant, ça fait du bien. Et bien sûr, il faut insister sur le fait que ce sont des autres, de grandes institutions au nom qui en jette, qui vont prendre en charge les coûts, même si, au bout du compte, celles-ci sont financées par les citoyens. Faites du brouillard et la plupart des gens ne verront pas plus loin que leur nez.
Enfin, prendre les gens pour des imbéciles, en leur faisant comprendre qu’ils sont incapables de comprendre que cette partie de yoyo budgétaire n’est pas un signe d’incompétence ou tractations secrètes, mais plutôt celui de la complexité d’un dossier dont les méandres institutionnels et macroéconomiques dépassent les capacités intellectuelles du citoyen lambda. Bref vos gueules, bande de nuls !
A part cela, tout va bien dans le royaume de Belgique, « all is quite on the Easter front ».
Mettre sur un pied d’égalité les actes de revendications, légitimes, des agriculteurs et la performance écologique d’un ingénieur néerlandais, c’est certes osé, mais je voulais juste m’indigner des uns et féliciter l’autre.
Quand je vois le lait gaspillé pour arroser la façade du MR, je ne peux que regretter cette image quand il y a plein de gens qui souffrent de malnutrition, de pauvreté ou d’exclusion alimentaire.
Quand je lis un article sur les bienfaits de la Smog Tower qui permet d’épurer de grands volumes d’air et d’offrir une zone dépourvue de particules irritantes ou létales, j’apprécie que la technologie ne serve pas uniquement à créer des armes ou des additifs alimentaires bio-toxiques.
Et je regrette que les premiers salissent leur message alors que d’autres impressionnent par l’exemple.
13 mars
Il n’a pas fait bon être derrière les casernes aujourd’hui, c’était un mauvais chiffre pour les Rouches, c’était surtout une prestation lamentable de la part d’une équipe qui sembla voir pris les adversaires du jour pour des clampins qui allaient se laisser battre par la seule prestance des standardmen.
Comment peut-on gâcher une superbe remontée dans le classement après un débit de saison catastrophique, en se loupant sur le dernier match ? Comment peut-on rater la dernière marche après avoir grimper de bien plus difficiles ? Un coach démotivant alors qu’il les a menés aux portes des P01 ? La fatigue alors qu’ile la fin de la saison est loin ? Un mental fragile ou une déconcentration coupable ?
Quelle que soit la réponse, espérons qu’ils seront au top pour la finale de la coupe sinon ils se feront bouffer tous crus par l’ogre brugeois qui les attend de pied ferme pour réaliser le doublé coupe-championnat.
12 mars
Plongée en eaux troubles de l’enfance perturbée, ça remue dans les fonds des tripes, se rendre compte d’un manque de tendresse, d’une peur de l’abandon, d’une renonciation à la liberté de choix, d’un écrasement insensible de personnalité…
L’adulte doit protéger, rassurer, amadouer l’enfant qui se tapit dans l’ombre, il doit l’aider à retrouver la lumière sans le brusquer.
Ca fait mal de devoir en arriver là !