Les mesures d’hygiène ne sont pas toujours respectées dans les commerces, au grand désespoir des syndicats. Mais comment cela est-il dieu possible ? Allez, voici quelques exemples vécus…
Dans une grande enseigne de supermarché, pas de file, juste un vigile qui désigne les chariots désinfectés, pas de gel pour les mains ; à l’intérieur des gens sans masques, aussi bien des clients que du personnel, file aux caisses avec distanciation, mais toujours ni masque ni gel, et clavier Bancontact non nettoyé.
Dans une grande enseigne de sport, file à l’entrée sans aucun marquage : le 1,5 m laissé à l’appréciation ou au je-m’en-foutisme. Cabines fermées, mais essayage à même le rayon, clavier Bancontact non nettoyé et paiement sans contact indisponible.
Faire appel au bon sens des gens devrait se traduire par appel désespéré à l’abandon de l’égoïsme.
Mais qui a jamais cru qu’il en irait autrement ? Quand on fait la somme de l’ignorance (souvent feinte ou volontaire, voire revendiquée), de la bêtise, de l’esprit de lucre et du non-respect de quoi que ce soit de contraignant, on comprend tout. La population ne se guérira jamais toute seule, contrairement à ce que prétendent tous ceux qui idéalisent la capacité des gens à faire preuve de « responsabilité ». C’est absolument triste mais c’est comme ça.
Sans bâton, pas d’issue, malheureusement. Ou alors aux Calendes grecques !
Évidemment ces mesures d’hygiène prises au nom du sacrosaint principe de précaution, rangé aujourd’hui au titre de principe général suprême de droit, sont difficiles à mettre en œuvre. Qu’on arrête plutôt de faire croire à la population qu’il est possible de vivre dans un monde sans risque. Le risque même mortel fait partie de la vie.
Comme disait Victor Hugo : « Dans ce moment de panique, je n‘ai peur que de ceux qui ont peur. »