Personne ne s’est énervé, ni moi ni la vendeuse, lorsque celle-ci m’a fait remarquer que je ne pouvais pas entrer avec mon chien dans ce magasin d’une enseigne connue. Je lui ai gentiment rétorqué qu’avec un chien de sa taille et son poids (10 kg quand même) dans les bras, porter mes courses était plutôt compliqué.
Comme c’était mon tour de passer à la caisse, elle a mis mes paquets sur le comptoir pendant que j’essayais tant bien que mal de saisir le chien qui n’aime justement pas d’être porté. Et je ne vous décris pas mes contorsions quand il a fallu chercher mon portefeuille dans la poche de ma veste. Bref, pas top, je n’irai plus chez eux lors de la promenade quotidienne du cabot.
Vous pouvez me reprocher de ne pas avoir attaché la bête à la barre prévue à l’entrée du magasin mais, connaissant son caractère sociable qui le pousserait à suivre n’importe qui, je ne préfère pas risquer de le quitter des yeux et retrouver l’emplacement vide.
Loin de moi l’idée de discuter des mesures d’hygiène d’un magasin qui vend de l’alimentation, je n’ai pas voulu débattre avec la vendeuse du fond desdites mesures et de l’esprit de celles-ci. Pourtant, cela m’a démangé. Il me semble qu’il s’agit d’éviter que des grosses bêtes baveuses, avec de longs poils dégoûtants, passent leur museau et leur toison dans les étagères en y laissant des traces plus que suspectes.
Rien à voir avec mon Jackson, il est bien éduqué à ne pas s’approcher des marchandises, ne perd pas ses poils, ne bave pas et ne présentait pas, de mon point de vue, plus de problèmes d’hygiène que le gars, vêtu d’une veste sale et aux ongles en deuil, qui s’est emparé de croissants dans le rayon boulangerie.
Le fond et l’esprit attendrons une autre occasion pour faire la part des choses…