La grève n’est pas faire n’importe quoi

19 octobre

Condamnation en appel des grévistes pour blocage d’autoroute : « Nous allons aller à la Cour de justice européenne », déclare Thierry Bodson de la FGTB, « … ça donne l’impression qu’on essaie de décourager demain que les actions syndicales ou des mouvements sociaux, les jeunes, la lutte contre le réchauffement climatique, ne puissent plus s’exprimer et occuper l’espace public comme c’était le cas auparavant ». Non seulement il ose comparer les actes agressifs des grévistes aux mouvements pacifiques des jeunes qui, eux, n’ont pas entravé la circulation sur les autoroutes ni dégradé l’espace public, mais il joue au Calimero complotiste. Faut oser !

Le jugement de la Cour d’Appel de Liège va évidemment dans le bon sens, même si les peines sont bien trop légères pour des infractions aussi graves.

D’une façon générale il conviendrait d’ailleurs de dire que le droit de grève est tout simplement le droit de cesser le travail, dans les conditions définies par la loi. Mais faire la grève ne donne PAS le droit d’interdire aux non-grévistes de travailler, PAS le droit de bloquer des espaces publics tels que routes et autoroutes, PAS le droit d’utiliser le matériel de son employeur pour manifester et PAS le droit de commettre des déprédations, ni chez son employeur ni dans l’espace public.

Les syndicats se croient au-dessus des lois, il est temps de leur faire une cure de rappel.

Inquiétant

18 octobre

Attention, on découvre de plus en plus des effets secondaires de la non-vaccination sur le cerveau. En plus de pouvoir rendre indécis ou paranoïaque, elle peut aussi déclencher des crises de violence.

Coups de feu en direction d’un dancing, coups de poignard sur un cafetier, la liste des victimes pourrait s’allonger au fur et à mesure que le CST est demandé dans les établissements à forte densité de clientèle.

Et la liste complète des effets secondaires pourrait encore s’allonger, à moins que les adeptes de BigTrauma ne passent sous silence les chiffres qui les dérangent.

WE1 dernier jour

17 octobre

Soyons positifs : aujourd’hui, tout le monde semblait bien plus détendu et la journée, ponctuée de nombreux exercices, s’est plutôt bien passée. Il fallait vraiment se laisser apprivoiser les uns par les autres pour que la mécanique gagne en fluidité.

Il y a bien sûr encore quelques réticences, la méthode ne peut pas plaire à tout le monde, il y a encore du chahut qui énerve les formatrices habituées à plus de discipline, mais nous entrons de mieux en mieux dans le cadre d’enseignement. On verra au prochain weekend si la vitesse de croisière peut enfin être atteinte.

En attendant, pour se maintenir dans le mouvement, on va s’organiser quelques réunions entre nous pour pratiquer les exercices et faire entrer dans nos mémoires les étapes clés de la thérapie.

On y retourne

16 octobre

Eh bien, la journée s’annonçait calme mais c’est plutôt révélée orageuse l’après-midi.
Point délicat de la rencontre : l’une d’entre nous pointe vers l’apparent manque de cohérence dans la gestion des pratiques thérapeutiques qui ont mené à des démonstrations manquées.

C’était finalement prévisible car, en plus de ne pas nous avoir connus en première année, comme c’est en général l’habitude, les deux formatrices n’ont jamais travaillé ensemble, et cela conduit à l’un ou l’autre petit couac de décision, ou de complicité. Il faudra un peu de temps pour que tout cela fonctionne comme sur des roulettes.

Vint ensuite l’inquiétude d’une autre participante par rapport à la sécurité des patients, quand ceux-ci, au cours d’un exercice, se retrouve en situation de ressenti fortement exprimé et qu’aucune assistance ne leur est apportée. La réponse est claire : dès le début, on nous a annoncé que la deuxième année était orientée vers le thérapeute et que les patients participaient en connaissance de cause à des exercices qui pouvaient les laisser en détresse, et que, si nécessaire, les formateurs interviendraient pour les soutenir.

OK, ce n’était pas clair, surtout que la majorité d’entre nous ne compte pas exercer mais vient pour en apprendre sur soi. Il y aura des révélations, que l’on joue au thérapeute ou au patient, et il faudra en retirer les enseignements utiles.
On va suer à grosses gouttes, c’est certain.

Niveau 2, me voilà

15 octobre

C’est parti pour une nouvelle année de formation, avec une autre équipe de formateurs et la grande majorité de ceux qui avaient suivi la première année avec moi.

Petite froideur lors des premiers contacts : l’ambiance est plus sérieuse que celle de l’année passée, moins chaleureuse et plus orientée vers le « on est ici pour travailler » que vers le « on apprend en s’amusant ».

Laissons un peu de temps au temps de faire connaissance, nous n’allons pas jeté les connaissances approfondies du métier de thérapeute avec les eaux inconnues des formatrices.

Fatigant et énervant

Et le Covid Safe Ticket est discriminant. Et il donne une fausse impression de sécurité alors que les vaccinés peuvent aussi être porteurs du coronavirus et contaminer ? Et blablabla, les anti-CST nous gavent de leurs commentaires biaisés, en oubliant bien sûr les petits détails : les vaccinés sont moins contaminants que les non-vaccinés et ont moins de risques de de choper une forme grave de la maladie.

Moins ne veut pas dire rien, le risque zéro n’existe pas, sauf dans la tête de ceux qui veulent rejeter ce qui ne leur plaît pas parce que ce n’est pas efficace à 100%. Et je ne suis pas un mouton ou un aficionado des firmes pharmaceutiques, j’ai choisi en connaissance de cause de me protéger et de protéger les autres, dans la mesure du possible.

Alors oui, je préfère partager des lieux fréquentés avec des vaccinés qu’avec des inconscients, des inciviques qui préfèrent couler des mesures de santé publique pour leur petit confort personnel, ou des prudents éclairés qui peuvent être des super-contaminateurs en puissance. Il suffit de jeter un œil du côté des Pays-Bas et de la Grande-Bretagne pour comprendre que la levée des restrictions peut provoquer une flambée des contaminations.

Mais qu’importe les signaux, les détracteurs du CST ne vont certainement pas en rester là sur l’effet discriminant. Ils vont, sur leur lancée, demander la suppression des autres mesures dictatoriales du gouvernement : ce permis de conduire qui bride la liberté de circuler sur les routes, et cette carte d’identité qui empêche les sans-papier de vivre sans contrainte, etc.

Du vent

Gros titre ce matin : « Vie privée : les failles du Covid Safe Ticket débusquées ». Un ingénieur en informatique a ouvert le capot de l’appli Covidscan. Il y a trouvé les clés permettant d’accéder à un fichier sensible. Et la preuve que le filigrane de sécurité était là pour du beurre. L’APD évoque une « fuite de données » qui concernerait « 39.000 » certificats.

Waouuu, j’ai peur, on pourrait connaître les quelques personnes (par leur numéro national) vaccinées ou qui recourent aux tests : et alors ? Encore un « buzz » de journaleux pour vendre du vent.

J’aimerais bien savoir si la même étude a été faite concernant la sécurité de toutes sortes d’applis que l’on utilise : pour les moyens de transport, les tickets d’entrée, les paiements bancaires, les transferts de photos et de documents divers, les commentaires sur divers forums, les commandes en tous genres, etc…

Moi, j’aimerais bien être rassuré sur leur sécurité à 100% aussi, mais je ne suis pas sûr que cela soit aussi putaclic à l’heure où il faut casser du sucre sur le dos de tout ce qui est vaccins et mesures contre la Covid-19.

Et… ?

Une école demande 2.000 euros par enfant pour un voyage scolaire à New York : surprise pour une partie des parents d’élèves d’un athénée namurois, quand ils ont découvert le coût du voyage que proposait l’école cette année. Voyage non obligatoire, rappelons-le.

Un père de famille a fait part de sa surprise et de son mécontentement à RTL. Pour le père de famille interviewé, demander une telle somme aux parents envoie « un mauvais signal aux adolescents qui ont déjà tout, tout de suite ». Face à la colère des parents d’élèves, l’établissement est rapidement revenu sur sa décision mais explique tout de même les motivations de ce voyage. En effet, l’athénée estimait que les élèves n’avaient pas eu l’occasion de faire de voyage scolaire depuis deux ans. L’école voulait leur permettre de voyager plus loin. Finalement, le voyage scolaire sera repensé en Europe dans un format plus classique, pour plus d’équité entre les élèves.

Question : pourquoi ce parent d’élève s’est-il autorisé à porter ce débat sur les media au lieu d’en discuter simplement avec la direction ? Besoin de publicité ? Ami d’un employé de RTL ? Mise sous pression de la direction de l’école ?

De nos jours, on fait des articles avec n’importe quoi et puis on s’étonne que tout le monde veut y aller de sa petite heure de gloire qui n’intéresse, au fond, pas grand-monde et qu’on s’interroge sur l’objectif des media : informer sur les sujets intéressants ou noyer les lecteurs dans un océan d’inutilités ?

A oublier

10 octobre

Même pas envie de regarder le match des Diables rouges, encore trop énervé de leur triste prestation de jeudi. Toutes les excuses des joueurs et de l’entraîneur ne peuvent adoucir la déception de voir une équipe arrêter de se battre en deuxième mi-temps, par manque de volonté ou de réalisme.

Et même s’il semble qu’ils ont vraiment manqué de chance (ou de précision) dans ce match perdu contre l’Italie, je ne peux toujours pas digérer ce que Philippe Albert a très bien résumé : on ne retiendra de cette génération dorée que ce qu’ils ont raté. Il peut bien en parler, lui qui a fait partie d’une génération moins douée mais qui savait se battre jusqu’au bout d’un match.

Et Roberto Martinez, monsieur mono-tactique, y est pour beaucoup avec sa prévisibilité qui facilite la tâche défensive à nos adversaires, et son incapacité apparente à motiver l’équipe.

Tout cela ne me laisse rien augurer de bon pour la prochaine coupe du monde.

Plaisir partagé

9 octobre

Belle journée, peut-être la dernière de l’année où l’on pourra prendre un verre (ou deux) en terrasse, alors autant en profiter.

Surtout après avoir passé deux bonnes heures dans le jardin à tondre la pelouse, une vraie galère, vu l’humidité de l’herbe qui bouchait rapidement l’évacuation et étouffait le moteur. Enfin, j’en suis quand même venu à bout.

Alors, j’ai doublement apprécié cette détente sur une terrasse au soleil, un véritable plaisir d’être entre amis pour savourer un bon moment devant quelques bières. Et de terminer la journée par un bon repas et quelques chansons.