Du n’importe quoi

Peut-on se fier aux employés de la commune lorsqu’ils annoncent des travaux en plaçant des panneaux d’interdiction de stationner ?

De mon expérience, je dirais non. Ce mois-ci, sur une centaine de mètres, des panneaux ont empêché des dizaines de voiture de se parquer le long du bois le 13 avril. Il est déjà difficile de se trouver une place en temps normal, alors imaginez ce que c’était la veille de ce jour (à part pour certains automobilistes qui s’en foutaient d’être garés au mauvais endroit).

Le jour prévu, pas un ouvrier en vue, rien n’est apparemment fait, seuls les panneaux ont été retournés, sans doute en prévision de la nouvelle date, sans doute inconnue à ce moment-là. Et qui ne sera jamais communiquée car ce 19 avril, les ouvriers sont arrivés et ont tondus les pelouses, envoyant herbes (et parfois cailloux) sur les voitures qui avaient le malheur de se trouver, en toute bonne foi, le long du bois.

A part emmerder deux fois les automobilistes, je me demande s’il y a quelqu’un d’efficace pour organiser le planning du personnel communal.

On ratisse de plus en plus large

18 avril

Elections juin 2024 : Groen demande une journée sans examen pour les élèves âgés de 16 ans et plus. Le parti présentera sa proposition au parlement flamand au cours de la semaine prochaine. Si une décision rapide est prise, les universités, les écoles supérieures et les écoles secondaires auront encore plus d’un an pour adapter leur calendrier aux élections.

Poisson d’… Ah non, c’est déjà passé. Bon sang, mais c’est un vert qui propose cette ânerie, sans doute pour avoir des voix car ils perdent leurs électeurs. Tous les moyens sont bons pour tenter d’éviter de se prendre une raclée historique. En tout cas, le ministre flamand de l’enseignement a déjà recadré les écolos : c’est hors de question.

Essuyons quand même une larme pour les pauvres élèves d’antan. Comment ont-ils fait pour survivre à la barbarie qui sévissait à l’époque de leurs études ? En quoi devoir aller voter pourrait-il perturber leur blocus ? Les étudiants bien organisés planifient leurs révisions et n’ont pas besoin de cette mesure pour pouvoir aller voter.

Ce n’est pas la peine de « responsabiliser » des adolescents de seize ans si c’est pour leur donner une journée de congé pour 15 minutes de file jusqu’à l’urne. Pour reprendre l’argument, ces primo-votants ont plus d’un an pour se faire à l’idée qu’ils iront voter pendant leurs examens : pas de surprise, on s’organise.

Triste mais nécessaire

Colruyt impose une limitation des achats: voici les produits concernés. Avec cette limitation, la chaîne souhaite s’assurer qu’il n’y ait pas d’étagères vides pour les produits de base.

Parmi les produits concernés, on retrouve le sel, le sucre et la farine de la marque Everyday. Les clients ne pourront en prendre que 10 pièces par client. L’achat de frites surgelées des marques Everyday et Boni sera aussi limité. Les clients ne pourront en emporter que quatre sachets par personne.

Bonne initiative pour éviter que les égoïstes (et/ou paniqueurs) ne fassent des réserves aux dépends des autres. Pauvres gens, je les plains, ils ont dû beaucoup souffrir de manques…

Dans la souffrance

16 avril

Nous avons renoué avec la victoire, mais on ne peut pas vraiment dire que ce fut facile ni logique, quelques renforts maison nous ont été bien utiles pour pallier à notre manque d’efficacité devant le but adverse.

Ce sont d’ailleurs nos attaquants de pointe qui manqueront trois belles occasions (seuls devant le gardien) de tuer le match alors que nous menions 1 à 0. Si bien que notre adversaire reviendra à 1 partout.

Pire, en deuxième mi-temps, boosté par notre inefficace domination, se met à croire en ses chances de victoire et met la pression sur notre défense. Heureusement, je suis attentif et effectue deux arrêts significatifs, nous permettant, sur deux belles actions, de remporter 3 à 1 cette partie délicate.

Encore une fois, je ne sais pas ce qui nous arrive, mais il y a toujours de graves lacunes dans notre gestion de nos attaques, c’est inquiétant pour l’avenir.

Magnifique

Outre leur salaire, les députés fédéraux disposent d’un forfait mensuel de 2500 euros pour leurs frais de fonctionnement, montant non imposé pour des dépenses qu’ils n’ont pas à justifier. Un sur-salaire déguisé et qui pose question.

Si l’on compare à nos voisins européens, l’indemnité parlementaire fédérale se situe dans la moyenne, sans être ni la plus élevée ni la plus basse, mais ce n’est pas là le problème. Le vrai problème est le nombre de ministres, de vice-présidents, de cabinettards, de présidents d’intercommunales, d’ASBL ou de sociétés de logements sociaux pour un pays de seulement 11 millions d’habitants dont seuls 65% travaillent. Beaucoup trop pour un petit pays.

Bien sûr, à l’approche des élections, tous veulent abolir ces privilèges. Après les élections, une fois en place, plus aucun parlementaire n’y pensera une seule seconde jusqu’à la prochaine campagne électorale. C’est çà la perte de mémoire cyclique.

Que peut-on penser d’une société où les politiciens se goinfrent tout en disant à la population de se serrer la ceinture ? Où les politiciens se paient des tunnels pour ne pas marcher sous la pluie alors qu’il y a tant de sans-abris ? Où les politiciens décorent leurs lieux de travail de mobiliers incroyablement coûteux quand on demande aux citoyens de financer la recherche scientifique via le Télévie ?

Chez ces gens-là, monsieur, on ne pense pas aux autres, on engrange.

Mais enfin !

Linkebeek reste le dernier point noir du projet RER, cet antique projet ferroviaire qui, initialement, devait être terminé depuis 2012. Pour Infrabel, le gestionnaire du réseau ferré, il reste deux grands chantiers à faire aboutir pour l’achèvement de ce « réseau express régional » bruxellois qui vise à favoriser la desserte ferroviaire de Bruxelles et de ses environs.

Le principe du RER est bien connu : mettre à quatre voies là où il y en a deux afin que les trains de l’offre « S » (le nouveau nom du RER) qui s’arrêtent à une gare ne bloquent pas systématiquement la progression des suivants. La mise à quatre voies est achevée côté flamand, la saga politique du chantier du côté francophone fait soit sourire soit se tirer les cheveux alors qu’aujourd’hui, tout le monde s’accorde à voir dans le train une solution économique et écologique en matière de transport.

La commune dit potentiellement oui au RER, mais avec modifications. Elle vient de rendre un avis négatif dans la procédure administrative indispensable à l’octroi du permis nécessaire pour lancer les travaux. Dont l’issue n’est plus prévue avant… 2033.

On se demande pourquoi les francophones sont si pointilleux maintenant sur un dossier qui date de plusieurs décennies.

Faut-il empêcher la franchise ?

13 avril

Delhaize : la grande impuissance des politiques.

Le titre de cet article ne colle vraiment pas au contenu : ce n’est pas de l’impuissance, c’est de l’absence ou de la mauvaise volonté. Il y aurait déjà moyen de faire pression avec les lois existantes : modifier les conditions salariales, c’est un acte équivalent à rupture.

Mais dans ce cas, il n’est pas prévu de modifier les conditions salariales. Delhaize propose une convention collective (la 32 bis) transférant les contrats intacts aux franchisés qui seront tenus de les respecter.

En revanche, pour les conditions de travail, les avantages au niveau de la pension, les soins de santé, l’ancienneté, le contrat semble rompu.

Cependant, quel serait l’intérêt pour l’employé(e) de Delhaize de plaider la rupture pour se retrouver finalement sans emploi ?

Les travailleurs de Delhaize, s’ils acceptent ce qu’on leur propose, ne vont pas perdre leur emploi. Si les syndicats francophones étaient un peu intelligents (c’est sans doute un oxymore), ils adopteraient une attitude diamétralement opposée à l’attitude actuelle et tenteraient de négocier ferme avec la direction pour conserver un maximum d’avantages salariaux qu’ont actuellement les travailleurs concernés dans la future structure (CR, 13ème mois, assurance groupe, etc.)

Or, que font-ils ? Ils bloquent les magasins, convaincus dans leur étroitesse d’esprit que la direction va céder. C’est d’un ridicule ! Pendant ce temps, les employés néerlandophones ont repris le travail. Pas vraiment la même approche. Qui sait si leurs syndicats ne sont pas en train de négocier avec la direction dans le dos de leurs camarades francophones pour justement adoucir la pilule ?

Que ça plaise ou non au monde du travail, la franchise est un modèle qui séduit les entreprises (bien sûr pour les avantages qu’elles en tirent aux dépends des travailleurs) ; le mode change, pas toujours en bien, mais au lieu de le freiner, il serait bien plus intelligent de le faire évoluer pour le bien-être des travailleurs.

Hou les vilains

Guerre en Ukraine: une fuite de documents classifiés suggère la présence de forces spéciales occidentales sur le terrain. Dans un document ayant fuité le 23 mars dernier, des informations selon lesquelles plusieurs pays occidentaux seraient présents en Ukraine ont été divulguées.

Le document en question indique que le Royaume-Uni possède le plus large contingent de forces en présence sur le terrain (50), suivi de la Lettonie (17), de la France (15), des États-Unis (14) et des Pays-Bas (1).

N’est-ce pas un secret de Polichinelle ? Tous ces pays n’allaient-ils mettre quelques soldats parmi les Ukrainiens pour les aider dans leur résistance à l’envahisseur ? De là, comme certains internautes, à parler d’une intervention massive de l’OTAN (des dizaines de milliers de soldats polonais selon les plus fervents supporters de Poutine), il y a un grand pas. Poutine ne va certainement pas déclarer que l’OTAN l’attaque pour une centaine de gars.

Même si cette information est vraie, qu’est-ce que ça change au fait que la Russie est l’agresseur et doit quitter, manu militari ou pas, ce pays qu’il a déjà suffisamment dévasté et martyrisé.

On rentre dans le rang

11 avril

Tensions Chine-Taïwan: l’analyse de Macron vertement critiquée. En marge de son retour en France après son déplacement en Chine, le président français a appelé l’Europe à ne pas « être suiviste » des États-Unis. Une « erreur d’analyse totale » selon l’expert Antoine Bondaz.

Bien sûr car, face à la Russie de Poutine et la Chine de Xi, deux grandes démocraties humanistes, comme chacun sait, il est plus que nécessaire qu’il n’y ait aucune faille, pas même de l’épaisseur d’un cheveu, entre l’Europe, les États-Unis et les autres alliés du côté dit « Occidental », quitte à s’aligner sur le États-Unis qui ont, EUX, les moyens de mettre en œuvre ces politiques.

La sortie de Macron est catastrophique à cet égard, et doit réjouir aussi bien Poutine que Xi. C’est à croire qu’il a été payé pour ça. Ah, c’est vrai, j’ai oublié de préciser, que Macron a vendu une bonne quantité d’hélicoptères (civils) à la Chine lors de son passage à Beijing. Si les États-Unis font leur business, la France n’oublie pas de faire le sien.

Devant les bouleversements des hiérarchie mondiales, l’Europe devrait d’abord parvenir à montrer un front solide et commun dans les rapports de force avant de « se passer bêtement » d’alliés de poids. Et la France devrait cesser de croire qu’elle est le centre du monde, et une puissance de premier plan.

Récupération

10 avril

Tant qu’on y était, pourquoi ne pas remettre le couvert pour les cousins ? Ni une ni deux, à l’initiative de notre fille Fanny, nous préparons un dîner spaghetti bolognaise pour une dizaine de personnes. Et, sur la lancée, on poursuivra avec une séance de jeux qui maintiendra l’ambiance jusqu’à ce que Fanny doive s’éclipser pour repartir à Paris où elle travaille dans la pub.

Et après ce weekend mouvementé, ma femme et moi sommes bien contents de retrouver un peu de calme et de sérénité. Notre chien aussi d’ailleurs.