C’est ça, le surréalisme à la Belge ?

Ou alors c’est la nonchalance du fonctionnariat ? Ou bien c’est le je-m’en-foutisme ambiant ?

Salah interrogé juste une heure parce qu’il est fatigué, qui débite bien sûr des mensonges pour charger ses complices morts et se faire une virginité, et on ne pense pas à lui demander si quelque chose se prépare, malgré le niveau 3 synonyme de menace terroriste possible.

Une information sur la planque de Salah qui coince quelque part dans les méandres de la police fédérale unifiée où, nous avait-on annoncé, la communication circulerait mieux. Dans ce cas-ci, ce serait plutôt « Circulez, y’a rien à voir », c’est un rapport qui n’est pas dans ma langue (faut d’abord qu’elle passe par le service traduction pour que je la lise) et sur une info qui vient d’un allochtone (c’est toujours suspect un allochtone).

L’autre islamiste, lui, passe entre les mailles du filet comme du menu fretin, même lorsqu’il viole les termes de sa liberté conditionnelle ou parce que personne ne s’inquiète des liens, pourtant avéré,  entre grand banditisme, voyage vers la Syrie et terrorisme.

Des clowns politiques qui se font mousser en accusant de « briser le deuil national » ceux qui ont le courage de démissionner alors qu’eux-mêmes n’ont jamais eu le cran de le faire lors des nombreuses affaires où les conséquences de leurs « pitreries malsaines » l’exigeaient.

Et dire qu’il va maintenant en plus falloir nous farcir du cirque habituel des commissions d’enquête inutiles, des esquives alambiquées des responsables, et autres brassages de vent de notre gratin politique et institutionnel.

Surréalisme, sûrement ! Mais au prix de combien de vies qui auraient pu être épargnées ?

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