Pauvre madame Milquet, prise dans une terrible chasse aux sorcières, ou dans la vendetta des partis flamands, ou victime d’un coup en traître des partis francophones, ou bouc émissaire d’une pratique des partis qui gonfle les citoyens en période de crise … Mais, grande dame, elle choisit « noblement » (lol) de démissionner pour mieux pouvoir se défendre. Y aurait-il donc du lourd derrière l’inculpation, sinon ses avocats auraient pu s’en occuper sereinement ?
Hélas, cent fois hélas, au lieu de s’éclipser discrètement, elle préfère sortir par la grande porte des « martyrs » de la politique, quitte à revenir plus tard par la fenêtre des éternels indéboulonnables. On se demande vraiment ce qu’il y a de si attractif dans une fonction politique.
Qu’importe, qu’elle revienne ou pas, le cirque qui se met en place va à nouveau coûter cher à ses concitoyens ! Magistrats, greffiers, enquêteurs et autres fonctionnaires, pendant qu’ils s’occuperont de son cas hautement important, n’auront pas de temps à consacrer à d’autres dossiers plus futiles, moins essentiels à l’image publique.
Et tout cela pour finalement, s’il y a matière à condamnation, déboucher sur la prescription, le dépassement des délais raisonnables ou une simple déclaration de culpabilité, ou bien, s’il n’y avait rien de solide, sur le non-lieu avant ou lors du jugement qui interviendra au plus tôt dans 5 ou 6 ans. Temps perdu qui la justice ne rattrapera pas.
Une fois encore, les deniers de la Belgique auront été sacrifiés dans une longue procédure onéreuse avec un épilogue sans gloire pour la justice, la société, le politique et l’éthique.
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