Frustration du plaisir

19 février

Comment est-ce possible, mais comment est-ce possible ?

Au match aller, nous avions gagné de haute lutte contre une équipe plutôt forte, mais tous s’étaient battu avec rage et volonté. Je m’attendais donc à septante minutes de concentration et de rigueur.

Et puis, dès les premières minutes, on peut constater que ceux d’en face n’ont rien de foudres de guerre, et nous les dominons sans trop forcer… pendant quinze minutes. Et puis plus rien, la combativité ne disparaît pas mais on se la coule relax, on ne construit plus le jeu, on multiplie les mauvaises passes, on rate des occasions, bref on laisse filer le match et on en donne le contrôle à l’adversaire.

Si bien, qu’à l’issue de la première mi-temps, je n’avais touché aucune balle, et nous étions mené 1-0 sur une déconcentration fatale de la défense. A l’entame de la deuxième mi-temps, on aurait dû se reprendre, mais il n’en est rien, ça continue, deuxièmes sur la balle, brouillons, maladroits voire stupides, on ne parvient à inquiéter le gardien adverse que sur les dix dernières minutes, mais sans succès tellement nous apparaissons non inspirés et fébriles.

Une défaite au goût amer car elle n’aurait jamais dû avoir lieu au vu de ce que nous pouvons faire en étant plus combattifs.

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