21 mai
Dambal adore les livres, comme l’aveugle aime l’horizon. Le parfum, le contact, la musique du papier lui arrachent les larmes que les yeux ne peuvent enfanter, les signes restent lettres mortes. Les murs de sa tanière en sont littéralement tapissés, il s’en dégage une odeur de cuir suranné. Alimentant sa passion aux eaux taries du cirque boréal, Dambal thésaurise, acquis de cœur aux sources imprimées mais tirant sous le manteau la couverture cardiotonique.
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