Le drame des deux policières fait resurgir la question de la sécurité des corps de police, et les syndicats fustigent le gouvernement pour son manque de soutien. Nous avons pourtant un gouvernement de droite, les agents sont munis d’armes et de gilets pare-balles, les deux victimes se déplaçaient en binôme, qu’est-ce qu’il faut faire de plus ? Déplacements en triplette, un militaire derrière chaque policier en cas d’attaque dans le dos, détention définitive de tous les délinquants susceptibles d’avoir été approchés par un islamiste ? Policier est un métier à risques, ceux qui s’engage le savent, le risque zéro ne sera jamais garanti et rien ne pourra empêcher de lâches individus d’attaquer des représentants de l’autorité si c’est là leur but.
Quant au manque de respect vis-à-vis des forces de l’ordre, elles sont dans le même panier que les urgentistes, les pharmaciens, les enseignants, les accompagnateurs de train, les contrôleurs de la STIB, bref tous ceux qui doivent faire face à une population de plus en plus individualiste et mal éduquée. Tout est un dû, on a des droits mais aucun devoir, surtout pas celui de reconnaître que son interlocuteur n’est pas de mauvaise volonté quand il applique les règles et règlements de son métier.
A qui la faute ? La justice trop laxiste, la bobo-attitude ambiante, l’éducation déficiente de parents ? C’est toujours le même débat, et nos chers (très chers) politiciens continuent à se mette la tête dans le sable. Jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que la limite du tolérable soit dépassée, c’est-à-dire trop tard, comme toujours.
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