Alors là, chapeau à Boris Johnson ! Le nouveau premier ministre britannique jette un fameux pavé dans la mare européenne en donnant son interprétation des engagements de son pays lors du Brexit.
D’abord, il refuse le backstop, et la proposition de l’UE de momentanément englober l’Irlande du Nord dans son union douanière, sachant que c’est inacceptable pour l’UE. Tout cela sur le prétexte fallacieux que ce serait une manœuvre pour maintenir plus longtemps la Grande-Bretagne dans les filets de l’Europe.
Et maintenant il menace de ne pas payer les milliards dus par la Grande-Bretagne s’il n’y a pas d’accord. Creepy, crawly, Boris a tissé sa toile. Gageons que la Commission maintiendra sa position ferme sur ce remboursement, d’autres pays sont à l’affût d’un exit sans frais.
Autrement dit, ce cher Boris propose deux mets indigestes issus de la gastronomie insulaire et veut obliger ses futurs ex-partenaires d’en ingurgiter un sans vomir et sans antiacide.
Un retour gagnant de la perfide Albion ?
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