Thikem's Blog

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Ligne droite

le novembre 29, 2019

Les routiers sont sympas ! C’était une belle « émission » sensée nous rappeler que les camionneurs, même si parfois ils font des manœuvres osées (pour être léger), sont des conducteurs comme les autres et non des terroristes de la route dont le seul but est d’emmieller les autres usagers de la route.

Oui, ça, c’était il y a quelques dizaines d’années. Aujourd’hui, je ne sais pas si les auditeurs seraient sensibles à ce message, nos routes sont parcourues par de plus en plus de routiers pressés par leur patron, sûrs de leur masse imposante, se foutant de la sécurité comme d’une guigne.

Ce matin, trois quart d’heures de file sur l’avenue John Kennedy, avant de voir ce qui causait un tel embouteillage. Eh bien, pour la deuxième fois cette année, le même accident à un carrefour, un camion, en tournant à gauche, a embouti une voiture circulant sur l’avenue.

Bien sûr, la vue était bouchée par une petite élévation de la route, et je ne sais pas à quelle vitesse roulait la voiture, mais comme dit plus haut, ce n’est pas la voiture qui a embouti le camion occupé dans sa manœuvre parce qu’elle n’a pas pu freiner, c’est clairement le camion qui a heurté la voiture, les deux véhicules accidentés étant toujours en place au milieu du carrefour, l’avant du camion encastré dans les portières droites de la Golf.

Ceci ne peut être la conséquence que du routier s’engageant dans la manœuvre alors que la voiture était assez visible pour s’arrêter. A-t-il mal évalué la distance ? A-t-il accéléré alors qu’il aurait fallu freiner ? Pire, n’avait-il pas vu l’autre conducteur ? Je ne le saurai jamais.

Cependant, je parcours depuis plus de deux ans cette avenue et je vois quotidiennement des camions y foncer en dépit des dangers qu’ils font courir aux autres usagers, la traverser alors que des véhicules lancés à 90 km/h (ou plus) approchent, et brûler des feux passés au rouge parce qu’ils sont incapables de s’arrêter à temps (j’ai même failli avoir ma voiture réduite en bouillie si je n’avais pas eu la présence d’esprit de traverser le carrefour au rouge pour que le bolide derrière moi s’arrête quelques mètres au-delà du feu).

Oui, c’est fini le temps des routiers sympas, maintenant, c’est le temps des routiers pousse-toi-de-là.


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