Jürgen Conings a disparu le 17 mai après avoir volé des armes lourdes à la caserne de Bourg-Léopold. Son cadavre a été découvert fortuitement le 20 juin dans un bois de Dilsen-Stokkem. Il s’était suicidé.Problème : quand est-il mort ? Surtout après tous ces barrages et toutes ces fouilles coûteuses et inutiles par une quantité impressionnante de policiers et militaires, qui sont passés juste à côté du cadavre.
Les scientifiques étudient notamment les larves et les insectes sur le corps pour dater le décès, sans obtenir les résultats escomptés, à cause de très fortes variations de température dans le courant du mois de mai : de 9° à 30°. Il était dès lors difficile de se fier aux résultats de cette méthode. Les scientifiques étaient parvenus à un intervalle de temps large, allant du jour de sa disparition à fin mai.
Les enquêteurs sont parvenus à un résultat qui leur paraît fiable sur base du téléphone de Jürgen Conings. Ce GSM était équipé d’une application qui comptabilise les pas de son détenteur. Les dernières données ont été enregistrées le 18 mai, au lendemain de la disparition de Jürgen Conings. L’application a enregistré 800 pas. Cette donnée paraît fiable. Elle peut correspondre à la distance entre le lieu de la découverte du corps et le lieu où Jürgen Conings avait abandonné sa voiture.
Mais le juge d’instruction a demandé des devoirs d’enquête supplémentaires pour déterminer une heure plus précise de la mort, dans la mesure du possible.
Mais qu’est-ce qu’on s’en fout qu’il se soit tiré une balle dans la tête à dix heures du matin ou cinq heures de l’après-midi !
Tans qu’on y est, on pourrait aussi s’imaginer que, pour brouiller l’enquête, il a abandonné son GSM sur place pour pouvoir se balader pendant quelques jours sans être repéré et alors on n’en finira jamais de tergiverser.
Un coût déjà évalué à 650 000 euros, ça ne semble pas assez, la Belgique a tellement de pognon a jeter par les fenêtres…
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