En pure perte

Fin des cours de religion et de morale dans l’enseignement officiel ?
Qu’importe ! Que ce soient des cours de religion(s), de morale(s), de philosophie(s) ou de civisme(s), il n’y aura jamais que les bons élèves, c’est-à-dire ceux qui ont appris qu’il valait mieux s’ouvrir à tout plutôt que s’accrocher à des préjugés, qui y verront de l’intérêt.
Les autres, une majorité de plus en plus dérangeante, s’en foutront allégrement et prendront ces heures de cours pour ce qu’ils seront à coup sûr : une perte de temps.
Tant qu’au nom de la sacro-sainte tolérance, on laissera les parents négliger ou biaiser l’éducation de leur progéniture, ces cours ne seront que des bouche-trous. Je peux l’affirmer en connaissance de cause : à mon époque déjà (aux trois-quarts du siècle dernier), alors que j’étais un élève bien tranquille, je ne me passionnais ni pour les cours de catéchisme scolaire, ni pour les morceaux choisis de morale, donnés par des instituteurs blasés.

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