Le Premier ministre suédois est arrivé au siège de l’Alliance, accompagné de la princesse Victoria de Suède et d’une délégation de six chefs de partis politiques suédois. Même si la météo faisait grise mine, ils ont reçu un accueil chaleureux du secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, dès leur sortie de voiture. Une cérémonie de lever des couleurs était organisée pour marquer l’adhésion du pays, 32e membre de l’Otan depuis le 7 mars.
Jens Stoltenberg a salué un « jour historique » et a rappelé que cette adhésion était « bonne pour la Suède, pour la stabilité dans le Nord, et pour l’Alliance. »
« La Suède amène des forces armées performantes et une industrie de la défense de première classe », a-t-il également souligné. Évoquant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Jens Stoltenberg a estimé que le président russe Vladimir Poutine avait « échoué » dans sa tentative d’affaiblir l’Alliance. « L’Otan est plus grande et plus forte », a-t-il ajouté avant de donner la parole au Premier ministre suédois, Ulf Kristersson. « Les menaces pesant sur notre région n’ont plus été aussi sérieuses depuis la Seconde Guerre mondiale. »
L’adhésion de la Suède, après celle de la Finlande l’an dernier, signifie que tous les pays bordant la mer Baltique, à l’exception de la Russie, sont désormais membres de l’Alliance atlantique. Le Premier ministre suédois a insisté sur l’importance de « rester alerte », notamment face aux menaces hybrides, et Jens Stoltenberg a précisé qu’il n’y avait pas de menaces d’attaque imminente contre un pays membre de l’Alliance.
L’adhésion de la Suède suscite bien sûr le courroux du régime russe, qui a promis la semaine dernière de prendre des « contre-mesures ». Quel fin stratège, ce Poutine, remettre en selle l’OTAN a vraiment été un coup de maître.
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