Cap ou pas cap ?

29 novembre

Emeutes à Bruxelles : « Des gamins ont sûrement allumé la mèche, puis d’autres ont suivi ».

Les travailleurs de terrain de la capitale oscillent entre stupeur, colère et déception face aux débordements commis à la suite de Belgique-Maroc. Pourtant, c’était prévisible, genre chronique d’un chaos annoncé. Une chose est sûre : les travailleurs sociaux sont sur le terrain mais leurs actions sont-elles vraiment efficaces ou font-ils preuve d’un angélisme (d’une naïveté) désarmante.

Ce qui est interpellant par-dessus tout, c’est que la police n’a procédé qu’à dix arrestations administratives et une judiciaire (!) sur les cent à cent cinquante casseurs qui ont tout saccagé pendant des heures. Les autres seront, paraît-il, identifiés via les images. Curieux, ils étaient quasi tous cagoulés et masqués. Il y a pour le moins un problème de méthode, semble-t-il, bien que je ne sois absolument pas expert en la matière. Comment n’a-t-on pas pu canaliser dès le début la majorité de ceux-ci ? Je m’interroge sur la préparation (ou l’efficacité ou la volonté ou les instructions) des forces de l’ordre.

Passons au principal, cela fait quand même des dizaines d’années que les politiciens et les ONG protègent et trouvent des circonstances atténuantes à la racaille qui sévit dans notre pays. Ce petit pourcentage doit être combattu de manière ferme et avec une tolérance zéro ! A défaut de manière forte qui devrait être utilisée en dernier recours, pourquoi ne pas poursuivre les parents en supprimant toutes les allocations dès le premier dérapage et remboursement depuis le début en cas de récidive ? Ce sont toujours les victimes qui sont punies et cela doit cesser.

Et le problème doit être vite réglé, pas dans dix ans ni même dans cinq. Les solutions doivent produire des résultats visibles après quelques mois et le problème doit avoir « disparu » d’ici deux ans. Oui, c’est court. Mais du temps, on n’en a plus beaucoup.

L’échec, ou au moins le manque d’efficacité des dispositifs en place est là, pas la peine de le nier. Ce n’est pas forcément la faute de X ou de Y et, d’ailleurs, ce n’est pas l’essentiel. Ne perdons plus de temps à chercher qui mettre au pilori (à part les voyous et leurs sponsors) ! Participons ou taisons-nous. Et ne croyons pas que nous en sortirons en évitant toute espèce de répression ou de coercition (un tant soit peu dissuasive évidemment…). C’est dommage, certes, mais c’est comme ça. La délinquance n’a jamais été et n’est toujours pas un mode de vie qu’on a simplement à supporter. Reste à tirer sur les bonnes cibles et à doser tout ça comme il faut.

Des volontaires modérés ? Ou faudra-t-il compter sur l’extrême droite pour faire le « sale » boulot ?

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