L’Europe doit redevenir une grande puissance, ou s’écraser.
Les défis ne manquent pas pour la prochaine législature. Face à la menace militaire russe, l’Europe doit organiser sa défense. En réponse aux concurrences américaine et chinoise, elle doit retrouver sa compétitivité. Mais aussi accélérer ses transitions verte et numérique. Défendre la démocratie… Pour relever ces défis, l’Union européenne doit se transformer en puissance. Politique, économique, militaire…
La prétendue « énergie verte » est un handicap à tous points de vue. À commencer par ceux de l’indépendance énergétique et de la sécurité d’approvisionnement! Intermittentes, pour les deux catégories les plus courantes chez nous, la lubie de l’énergie verte entraîne de surcroît un surenchérissement totalement disproportionné du coût de l’énergie électrique. Cela sans aucune perspective significative de gain, même à très long terme, vu que nos concurrents augmentent tous leurs propres parts d’émissions, quand nous les stabilisons tout au plus, et ce à très grands frais. Ainsi, l’Allemagne doit y aller de 19 milliards annuels en impôts sur les contribuables, au-delà des montants pharaoniques facturés aux consommateurs, pour faire progresser la « Energiewende » voulue par les Verts.
Les projections de Ernst & Young prévoient même, d’ici l’horizon 2035, un coût supplémentaire de 1.200 milliards pour la soutenir! C’est évidemment inadmissible et inacceptable dans le contexte actuel. Tout ça pour quoi? En Allemagne, les boucliers se sont déjà levés depuis 2019, et la Energiewende est aujourd’hui remise en cause. Il est donc impératif d’arrêter une « transition énergétique » qui n’a d’autre effet que d’affaiblir durablement nos économies et d’alimenter l’inflation.
Même si la réduction des émissions peut apparaître comme un objectif légitime, de tels efforts ne peuvent se justifier, en particulier quand elle n’apparaît pas comme pertinente au plan stratégique. Elle apparaît même comme un désavantage objectif patent dans la concurrence avec la Chine, les États-Unis, la Russie et le « Sud global ». Et c’est pareil pour les investissements climatiques, dans la mesure où l’Europe est seule à les consentir.
Pour que L’Europe devienne une grande puissance ,il faudra d’abord donner un grand coup de balai à la commission et au parlement .Ensuite des perles rares à trouver , c’est à dire des politiciens courageux et intègres qui ne se laissent pas manipuler par les lobbyings . Des personnes qui prévoient et préparent l’avenir au lieu d’attendre que les catastrophes arrivent pour discuter pendant des mois des solutions qui arrivent toujours trop tard.
Le déclin de la vieille Europe a commencé, pourra-t-il encore être stoppé ?